Retour de boomerang

Oh maisSur le site Polémia :

« La démocratie en Occident

Une espèce en voie de disparition ?

Le comportement d’une vierge effarouchée, voilà l’impression que pourrait donner l’Occident et l’Europe quand ils se drapent dans une indignité [lire : indignation. Ndr.] de circonstance face à la promesse (plus que la menace) d’un référendum en Crimée. Qu’entendons-nous à l’Ouest ? Qu’une telle consultation serait illégale, tant au regard de la Constitution de l’Ukraine qu’à celui du droit international. Peut-être faut-il confronter cette indignation, affichée aujourd’hui, aux pratiques réellement constatées, pour vérifier la pertinence de ce vieil adage « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais », que les Allemands traduisent d’une manière très française par « prêcher l’eau mais boire du vin » (« Wasser predigenund Weintrinken »).

Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

La particularité de ce référendum, dont l’importance géopolitique n’échappe à personne, est qu’il est à la fois national (la Crimée est une république autonome), transnational (cette république veut quitter un Etat pour en rejoindre un autre) et ethnique (la consultation vise à répondre aux espérances d’une population majoritairement russophone).

Quelque part, ne s’agit-il pas du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, même si le résultat se résume ici à un transfert de souveraineté ? Or, force est de constater que ce droit est l’un des éléments majeurs de l’idéal démocratique, même si son application par les démocraties parlementaires a quelque peu laissé à désirer. Au-delà de cette problématique, émergent deux menaces pour l’instant peu apparentes, le changement du regard porté sur le caractère sacré de l’élection d’une part, et l’atteinte aux libertés fondamentales des citoyens d’autre part ».

(Suite)

Comme quoi nous ne sommes pas les seuls à soupçonner l’Urope et les obamistes  d’hypocrisie. Ce qui est insupportable, c’est que l’Occident couine face à une pratique qui est très exactement la sienne. Un seul point de divergence avec cet article : nous ne parlons jamais d’élites concernant la caste politicarde (Française ou Européenne), sachant que les gens d’élite sont  très généralement absents des milieux politiques. Est d’élite celui qui est « bien né » (aristo-) non pas par l’hérédité de caste mais par cette capacité à maîtriser son propre désir lorsqu’il prétend peser sur le désir des autres, comme dirait notre ami Vautrin.

Il n’y aura pas de surprise demain dimanche 16 mars : majoritaires à 58%, les Russes voteront pour le retour de la Crimée à la mère-Patrie historique. Les américano-européens auront beau couiner : c’est le retour de boomerang de l’intervention en Serbie, qui a mis ce pays au bord du gouffre et créé un Kossovo islamique. Quant aux sanctions… Que les Russes ferment le robinet de gaz et l’ouvrent, accompagné de solides traitées commerciaux,  vers la Chine, cauchemar du sieur Obama, ou/et vers l’Inde, qu’ils disent « merde » dans le problème du nucléaire iranien, et tout sera dit.

Qu’ils comprennent également, les couineurs, que personne ici n’est disposé à mourir pour Kiev et pour la mainmise de l’Urope sur l’Ukraine : 64% des Français et 57% des Allemands ne souhaitent pas que l’on aide financièrement l’Ukraine, 71% des Français et 62% des Allemands ne veulent pas de l’Ukraine dans l’Urope. Je me réfère à un sondage Ifop-Fig’ paru dans l’édition du 15-16 mars. Au passage, rappelons que seulement 17% de Français et 28 % d’Allemands sont favorables à l’adhésion de la Turquie à l’Urope. Quel rapport avec la choucroute ? Facile : les peuples savent instinctivement reconnaître les emmerdeurs. Et les nazillons ukrainiens, qui ont fabriqué les fémen, sont des emmerdeurs potentiels, un petit peu moins toutefois que les Turcs islamistes.

En tous cas, merci Sarkozy de nous avoir foutus dans l’organisation militaire de l’Otan, merci Flamby d’être à la remorque : nous allons en pâtir ! Dur ! Marre de l’Urope technocratique et de l’Otan. Il est temps que nous recouvrions notre indépendance, en nous retroussant les manches et nous mettant au travail. Et d’abord en jetant la caste politicarde UPMS dans les poubelles de l’Histoire.

Bon, c’est pas gagné. Dimanche prochain, les socialauds n’auront pas la fessée cul nul qu’ils méritent. S’ils viennent à s’emparer de Marseille, c’est un Alger II que nous aurons sur cette rive de la Méditerranée, et ces connards vont en faire toute une propagande, d’autant plus qu’ils garderont Paris en otage, vu que l’UMP a nommé le pire challenger bobo qu’elle avait dans ses cartons. Tu vois, lecteur, cette caste politique ne vaut pas un pet de lapin.

Raymond.

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.