Étymologie

FouOn dira ce qu’on voudra, mais la ridicule journée de la jupe est bien une opération perverse lancée par des monstres déjantés (Tripotanus Foetidus, Puella Gomorrhea) et toute une clique au service de l’idéologie du gender, avec le concours très complice des autorités académiques. J’espère que les garçons qui se sont livrés à cette manifestation indécente l’auront fait en exagérant la dérision, afin de se moquer des imbéciles qui en ont eu l’idée. Pour revenir aussi sur l’Eurovision, je crois qu’eurêka ce que veut dire Conchita Wurst, puisque tel est le nom de l’androgyne à barbe eurovisuel(le). Conchita viendrait de Conceptión, issu du latin conspicere qui veut dire « concevoir », nous disent certains. Peut-être, mais le latin possède un conchylium, qui désigne les mollusques à coquilles – en bas latin : conchilia – puis des mollusques bivalves comme les huîtres (voir conchyliculture : pour les huîtres, les palourdes, les coques, les pectens et les moules). Bref, notre ami Alonzo Tromondada verrait dans ce nom une métaphore du sexe féminin, qu’il soit ou non d’immaculée conception. C’est d’autant plus probable que Wurst, en allemand (le zigoto est autrichien) signifie la saucisse. Encore une métaphore sexuelle. Bilan : le travesti barbu symbolise dans son pseudonyme l’androgynie à laquelle aspire son esprit dérangé.

À laquelle aspirent aussi les pervers qui font du forcing pour le gender. Mais en y regardant de près, un barbu se prénommant Conchita fait insulte aux dames ibériques, en rappelant leur légendaire (et parfaitement mythique, croyez-moi, j’ai de l’expérience, ou alors je suis tombé sur de ravissantes exceptions) pilosité. Curieusement, les parasites des zassoc’s se disant anti-racistes n’ont pas pipé mot. « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous feront blanc ou noir. » Bref, c’est à désespérer de l’espèce humaine, que de voir le cerveau si corruptible. À en être dégoûté de poursuivre le chemin de l’évolution si la prochaine étape est un genre issu du mythe platonicien du Banquet. C’est ce qu’a bien compris le dessinateur qui a créé l’image ci-dessous :

 Evolution-Conchita (1)

Évidemment, il ne faut plus s’étonner de rien ou, inversement, comme le Sage, s’étonner de tout. S’étonner, c’est-à-dire constater que quelque chose ne tourne pas rond, et chercher pourquoi ça péclote. On n’a, dit-on, que les maladies de sa société. Donc si la société est elle-même malade, il n’y a plus de malades, et tout va à vau-l’eau. Il va falloir purger les humeurs sociales de trois grains d’ellébore anticyricón, selon le remède de Dioscoride, ou, si ça ne suffit pas, appliquer l’électrochoc ou le coup de pied au cul, qui est l’électrochoc du pauvre.

Raymond

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