Rififi à l’UMP

apeHeureux socialistes ! Au lendemain d’une splendide et très méritée déculottée  infligée à leur parti spoliateur, voilà que l’UMP explose. Ce qui, à moins d’un miracle, laisse augurer un duel FN-PS (deux versions d’un même fascisme) en 2017, qui sera inévitablement gagné par le PS (Hélas ! Mille fois hélas !) et non par le FN (Heureusement !). Ce qui fait oublier les multiples casseroles que les gauchistes traînent à la queue sans compter toutes celles qu’ils accumulent durant la gestion Hollande. Là, black-out, la chancellerie aux mains de Bitaura veille à ne pas déranger le train-train de la gauche prévaricatrice. Sans compter les multiples forfaitures consécutives à l’application de leur plan de « réformes sociétâââââles » mené de main ferme et en emprisonnant les opposants. Car il faut bien le reconnaître : aucun politique d’aujourd’hui ne pourrait se targuer de n’avoir jamais mis le doigt dans le pot de confitures phynancières.

Enfin, ce qui se passe à l’UMP n’est que l’explosion différée de ce qui aurait dû se passer au lendemain de la présidentielle de 2012. Chez eux, la question n’était pas de changer de  politique – immigrationniste, étatiste et européâstre comme elle est et comme elle ne devrait SURTOUT pas être – mais bien de savoir qui allait prendre les rênes pour continuer sans aucun changement. Les magouilles locales ont choisi Copé, personnage louche en tous points, au détriment de Fillon, moins embrouillé, mais velléitaire. Ce n’était pas le top, il faut le reconnaître. Les succès aux législatives partielles (8/8 dit-on) étaient sans doute moins dus à la qualité de l’offre politique qu’au ras-le-bol consécutif aux déprédations socialistes.

Il est redoutable que l’intérim de la direction UMP soit exercé par trois anciens premiers ministres : Raffarin est un attentiste sans grande envergure, Fillon, comme on l’a dit, un velléitaire – mais p’êt’ ben qu’il ne sait pas où aller- et Juppé, le pire d’entre eux, carrément lèche-babouches et vautré dans l’eurolâtrie. On peut d’ores et déjà deviner ce que ça va donner : un parti de centre-droit, à peine distinguable de celui de Bouérou, européolâtre, immigrophile et islamophile, étatique en diable et sans aucune orientation nationale. Bref : un parti de perdants qui en aucun cas ne pourra se réclamer du Général De Gaulle, ni se poser comme alternative au parti spoliateur dont il ne sera qu’une copie presque conforme.

Un énorme vide politique vient de se créer, que les deux partis totalitaires, le PS et le FN, s’empressent d’occuper. Ce n’est pas bien pour la France ! Et il ne faut surtout pas compter sur Morfalou, accablé par les rouges de la chancellerie tellement il leur fait peur, pour redresser la situation. Aussi bien le personnage est-il non seulement actuellement embrouillé par les affaires mais son passé politique ne plaide-t-il absolument pas en sa faveur, notamment avec le traité de Lisbonne, adopté par un parlement de rencontre en dépit du vote populaire de 2005.

Le seul espoir pour l’UMP serait de devenir ce qu’il n’est pas et ce que sa nature lui interdit de devenir : un parti national-libéral. À ce prix-là, cependant, il pourrait encore jouer le jeu de l’avenir. Car ce qu’il manque par-dessus tout, c’est cela : un grand parti national-libéral, qui ne se situerait ni au centre, ni à droite, ni à gauche, mais dans une nouvelle donne politique. Un parti qui admettrait une Europe du libre-échange avec pour règle l’équilibre budgétaire, l’absence de dettes d’État, la liberté d’entreprise, qui s’interdirait au-delà de cela d’intervenir dans la politique et dans les mœurs des nations participantes. Un parti qui dénoncerait Maëstricht, Schengen et Lisbonne, fermant la porte à l’immigration des sous-diplômés et des islamistes, choisissant positivement son immigration. Un parti qui définitivement renoncerait à ce modèle français de contribution forcée, de redistribution aveugle, de déresponsabilisation générale, donc d’assujettissement des citoyens, d’intervention dans les affaires économiques, de protectionnisme aussi, et qui renoncerait à ce que l’État soit le maître de ses sujets pour n’assurer, vis-à-vis de citoyens, que des services régaliens, et UNIQUEMENT ceux-là : Défense, Sécurité intérieure, Diplomatie. Et dont les dirigeants rendraient compte sur leur tête et/ou leurs biens de leur gestion.

C’est ce Grand Parti qui manque, la seule alternative possible à la gabegie politique qui nous ruine actuellement. Mais s’il Y A ENCORE 70% de gens qui croient en l’État Tout-Puissant, rémunérateur et vengeur, alors autant mettre la clé sous la porte : on ne peut chérir les causes des maux dont on se plaint, sauf à être idiot. En tous cas, il ne reste plus aux UMPistes soit qu’à devenir socialistes, soit qu’à devenir franchement nationaux libéraux.  En dehors de cette alternative, l’hybride biscornu qui risque sortir de leur congrès ne sera pas viable. Et la France en souffrira.

Raymond (après délibération de la Camorra)

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