Le nouveau rebondissement de l’affaire Alstom n’est certes pas de nature à favoriser les investissements étrangers en France. Sa Bouffissure l’État a réussi, après des tractations avec son compère Bouygues, à se faufiler dans le conseil d’administration : le trust, qui entretient avec l’État des rapports douteux, comme tous les monopoles, « prête » aux Bercy-pirates 20% de droit de vote. Ce crétin de Montebourg claironnait : «Il n’est pas question de faire le moindre cadeau à M. Martin Bouygues». On se demande donc s’il n’y a pas eu chantages et menaces diverses, en trois jours de négociations, peut-être des accords secrets de favoritisme (avec renvoi d’ascenseur) sur des marchés publics futurs, qu’en savons-nous ? Dès que les politiques mettent le nez dans les entreprises, tout est à craindre.
Le fait est là : conformément au génie maléfique de l’étatisme, singulièrement du socialisme, on assiste à une nationalisation rampante d’Alstom. Bouygues est actuellement premier actionnaire d’Alstom, avec 29,4% du capital. Le cadeau fait aux budgétivores étatiques est une option gratuite qui leur permettra d’acquérir 20% du capital au prix du marché si l’action Alstom monte à 35 €. De fait, rien n’empêchera le socialisme d’acheter de l’action au prix plus bas du marché, durant la période de vingt mois prévue par le contrat (au sens mafieux du terme). En plus, Sa Bouffissure pourra racheter à terme 15% du capital possédé par Bouygues, quelle que soit la cotation boursière de l’action Alstom. On voudrait que les gouvernementaux constituent une minorité de blocage qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
On a beau nous dire que pour le moment l’État n’est pas encore propriétaire, il n’empêche : son ingérence dans les affaires d’une entreprise privée se marque d’ores et déjà par la présence d’un administrateur issu des Phynances dans le C.A. et Bouygues appuiera la nomination d’un second administrateur « public ». Évidemment, cela permet à Bouygues d’éviter artificiellement une chute des cours d’Alstom : il aura moins à décaisser pour soutenir le cours de l’action. Et General Electric entre dans le système, en reprenant les activités énergétiques d’Alstom, prend les activités gaz et vapeur d’Alstom (hors nucléaire France). Des coentreprises seront créées dans les domaines des énergies renouvelables, etc…
Certains imbéciles se réjouiront de tout cela et verront un « happy end » montambourgeois pour Alstom. Mais en réalité, l’affaire a foiré sur toute la ligne. La vente de la division énergie n’est que partielle, et Alstom se retrouve dans un micmac branlant avec l’État comme premier actionnaire. Quant à General Electric, le voilà coincé par ces « coentreprises » à 50% avec Alstom. Quant à Montambour, il n’a pas pu empêcher (et tant mieux !) l’entrée de General Electric.
Je retiens qu’il y avait longtemps –depuis feu M. de Jarnac- que Sa Bouffissure l’État n’avait pas envahi d’entreprise avec sa barbarie habituelle. À part les États totalitaires, on ne voit guère de pays où l’on se réjouit d’avoir contraint par des méthodes de gangster un actionnaire à céder ses parts à l’État. Certains parlent de « nationalisation par le chantage ». C’est parfaitement conforme au mauvais génie du socialisme. Quoi qu’il en soit, cette ingérence étatique, contraire à la propriété, va se faire avec l’argent qu’on nous extorque, car l’État, que je sache, ne possède ni ne peut posséder de fonds propres. Que les imbéciles se réjouissent donc de devenir par force actionnaires dans un montage qui, on peut le prédire, finira par s’écrouler avec pertes et fracas à moyenne échéance ! En tous cas, comme je le disais en commençant, ce serait plutôt de nature à faire fuir les investisseurs étrangers ; or nous n’avons pas suffisamment de fonds propres (d’origine nationale) d’investissement pour faire tourner la machine. L’affaire Alstom sera une station de plus sur le chemin de croix de la France.
La clique élyséenne, décidément, devient de jour en jour plus nuisible.
Sacha
Share
Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !