Regulus

Islamisme-djihad-France-EuropeC’est l’histoire d’un p’tit prince qui vivait dans un pays à peine grand comme la Corse. Sa terre était de scorpions et de cailloux, mais malheureusement pour le reste du monde et pour l’âme du p’tit prince, sous le sable, les cailloux et les scorpions, il y avait beaucoup d’huile de pierre (petra oleum) fort convoitée par les pays développés, et des monceaux de gaz, tout aussi désirés. Et au-dessus du sable, des cailloux et des scorpions, il y avait des sectateurs de Mahom, tous très primitifs et avec une cervelle d’oiseau, mais des griffes et des dents de T-Rex. Ces cruels religieux avaient bourré les quelques neurones du p’tit prince d’idées de conquête en bandes (en arabe : djihad). Aussi rêvait-il de dominer le monde avec sa super-religion, fût-ce au prix de quelques centaines d’holocaustes.

Un jour que son pépé était parti folâtrer en vacances, son papa s’empara du pouvoir et établit la loi de Mahom, la charia, sur son pays. Personne n’avait le droit de moufter, à moins d’être 100% hallal dans ses idées. Puis en 2013, Papa abdiqua en faveur de son fiston. Lequel fut vraiment heureux d’avoir ainsi un superbe hochet dont la capitale allait rivaliser avec l’antique Bagdad-la-Magnifique, scrogneugneu ! Le p’tit prince, il faut le dire, s’appelle d’un nom trop long à prononcer, nous allons donc l’appeler plus simplement : Es Sheïtani, qui, comme chacun le sait, veut dire « du Diable » (qui appartient à Satan) en arabe.

Sheïtani a la fièvre acheteuse ; c’est là son moindre défaut. Il achète n’importe quoi : des clubs de foot, des immeubles, des palais, de grandes marques de luxe, des écoles prestigieuses, des monceaux d’actions dans des sociétés internationales et des ratons-laveurs. Il est partout, Sheïtani, mais il en a les moyens, avec quelque mille milliards en billets verts dans sa tirelire, à peine moins que la dette de l’État Français. Chaque tour de roue de nos voitures l’enrichit. Il achète aussi des tas d’armes, d’abord aux États-Unis (onze milliards de dollars), et ensuite en France. On se demande bien à quoi ça va lui servir, vu que personne ne menace sa principauté ? Le « pays des droits de l’homme », en tous cas, lui fournit un paquet de matériel militaire, des avions de guerre dont personne n’a voulu, forme ses matafs guerriers et ses gendarmes.

Il faut dire que Sheïtani adoooore la France dont il s’empare peu à peu des grands monopoles qui profitent de la mansuétude de l’État. Papa  avait même failli s’emparer d’Areva la nucléaire, mais heureusement Lauvergeon (accordons-lui cet honneur malgré ses gros défauts) s’y est opposée. N’empêche, des tas de monopoles français font leur beurre dans la principauté : EADS, Total, GDF-Suez, EDF, Veolia, Vinci, Air Liquide, Technip, Lagardère et ainsi de suite. Toutes des sociétés nullement libérales mais jouant, au contraire, à fond le jeu du capitalisme monopoliste d’État.

Aussi la caste politique française, fort corrompue et bouffant au râtelier du plus offrant, ne manque jamais de profiter des largesses de Sheïtani. C’est merveille de voir la noria des bouffons partant bouffer chez lui : en plus de Villepin qui voyage dans les aéroplanes de Sheïtani, on trouve du beau linge qui sèche, par exemple Rachida Dati qui, à l’époque où elle était Garde des sceaux, faisait le trajet deux à trois fois par mois. On dit (mais les gens sont si méchants !) qu’une fois elle en est revenue avec un polichinelle dans le tiroir. Citons aussi, dans le désordre : Hubert Védrine, Claude Guéant, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, Fadela Amara, Jean-Louis Debré, Gérard Larcher, Frédéric Mitterrand, Hervé Morin, Jean-Pierre Chevènement, Jack Lang… On dit même que Morfalou, qui avait fait copain-copain avec Sheïtani, utilisait Guéant comme ambassadeur personnel auprès du prince. En cherchant bien, je suis sûr qu’on trouverait un tas de socialistes très contemporains dans le même fourgon.

Ce qui explique l’extrême et répugnante mansuétude de tous nos politicards pour les mosquétaires des banlieues, entre autres. Et aussi leur antisémitisme camouflé en antisionisme. Car Sheïtani, comme son éponyme, achète les âmes corrompues : il ne donne rien pour rien. La preuve : la récente charge ridicule de Galouzeau contre Israël, en soutien du Hamas.

Or Sheïtani, comme je vous l’ai conté, nourrit de grandes ambitions pour sa religion d’amour, de tolérance et de paix. Il rêve du Califat planétaire. Aussi finance-t-il un tas de copains, par exemple les criminels sadiques du Califat Islamique en train de massacrer l’Irak, la Syrie et le Kurdistan, et qui crèvent d’envie de dévaster l’Arabie Saoudite et la Jordanie. Et puis, et surtout, en application des directives de Mahom et de ses sectateurs, il en veut à tous les koufar, et tout spécialement aux Juifs. Donc, les humanistes du Hamas qui appliquent ce principe selon le Livre El-Bokhari 56, Chap.94, « L’heure du jugement n’arrivera pas tant que vous n’aurez pas combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman ! voilà un Juif derrière moi, tue-le ! » sont ses chers petits protégés.

Au point qu’il se désole que certains chefs du Hamas, durement étrillés par Israël en représailles aux lancers de roquettes, pensent à venir à résipiscence. Pas de ça, Lizhett ! leur dit Shaïtani, pas question d’écouter les Égyptiens qui proposent un cessez-le-feu sans conditions et illimité. Par chance, les imbéciles de l’administration Obama voudraient l’inviter, lui Sheïtani, à participer à des négociations sur Gaza. Comme si les Alliés avaient dû inviter Hitler aux conférences de Casablanca ou  Téhéran. En fait, peu lui chaut que les boucliers humains périssent : il n’y a pas de trace d’humanité chez Sheïtani. Donc on continue « hatta al nacer », jusqu’à la Victoire. Ou qu’on lui foute sur la gueule !

En fait, il joue sur le pourrissement et la propagande. Comme il est riche, il s’est doté de la chaîne de TV bien trop connue. Les mosquétaires de banlieue adorent sa propagande nazie, il suffit de compter les paraboles aux balcons des cités, dans les territoires perdus de la République, pour s’en convaincre. On débauche des animateurs de TV anglais ou américains, on les gave de fric et on leur fait raconter ce qu’on veut, c’est-à-dire n’importe quoi, en ne montrant que les victimes collatérales et jamais les emplacements civils des départs de roquettes. Comme ça, on peut jouer sur le larmoyant qui emplit les crétins de compassion. Et je suis prêt à parier que beaucoup de nos merdiatiques bouffent aussi au râtelier du Sheïtani.

C’est clair : Es Shaïtani est aussi nocif que le virus de l’Ebola. Si nous étions dans un pays démocratique, le peuple serait en droit de demander des comptes à tous ceux de la caste politique et des merdias qui bouffent dans son argenterie. La planète –  même ses proches voisins d’Arabie Saoudite, c’est dire ! – a tout intérêt à l’éliminer. Mais qui, en Occident, oserait mortir un si gros actionnaire, un hôte si prodigue, un employeur qui rétribue si généreusement ses valets ? La caste politique se retrouverait in petto sur le pavé ! Je me plais à souhaiter que l’Enfer existe, et que ce drôle y expie la noirceur de son âme pour l’éternité. Et que Belzébuth bouffe les entrailles à nos politicards véreux.

Raymond

Ps : je me suis largement inspiré d’un article de Stéphane Juffa paru chez la Mena

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.