Droit sur les brisants : on maintient le cap !

Capitaine du naufrage (small)Donc… Pleurnichard 1er et son Mussolinito veulent paraître droits dans leurs bottes crottées. Les mauvais chiffres sur la croissance récemment publiés par l’INSEE n’y font rien, la France, d’après le squatter de l’Élysée, serait toujours la « cinquième puissance économique du monde et qui entend, par les réformes qu’elle engage, rester à ce niveau». Il a déclamé cette pantalonnade sur le mont Faron qui, pour l’occasion, était contraint de recevoir un monarque fanfaron.

On ne saurait mieux être à côté de la plaque ! Tout foire, l’économie est en berne, les Français en colère. Pire : selon L’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, 8,7 millions de Français seraient en état de pauvreté, soit 11% de plus qu’en 2008. S’en fout la mort, dit Pleurnichard, on s’en tient au plan du 31 décembre 2013 réaffirmé en janvier dernier. On va voir ce qu’on va voir.  

On risque, en effet, de voir des catastrophes. Recul de la production industrielle (-0,5%), diminution de l’investissement des entreprises (-0,8%), chômage (officiellement 10,1% des actifs), déficit commercial. On parle même de déflation. Cela n’a pas d’importance pour ce gouvernement de rencontre : le soi-disant président continue sa danse magique pour faire venir la croissance : « la reprise est là ! La reprise est lâââ lalalala ! » Comme le rappelait fort opportunément un chroniqueur du Figaro, cette manigance de chaman applique la ruse romaine post hoc ergo propter hoc : B vient après A, donc A est cause de B. Si la reprise européenne intervenait, alors le mantra de Pleurnichard serait suivi d’une petite reprise en France, et donc les plans du monarque seraient la cause de la reprise. C’est comme ça que l’on prend le citoyen pour de l’extrait de courge !

Voilà pourquoi les deux compères de l’Élysée et de Maquignon ne changent rien pour la « rentrée », d’après leurs cogitations prandiales au fort de Brégançon : on garde le cap, on poursuit les mêmes conneries « avec lucidité et combattivité ». Oh mais tout de même, pour que la tromperie fonctionne, il faudrait, comme l’a dit Mussolinito, « des initiatives en faveur de l’investissement au niveau européen». Ben pardi ! Que le Ciel m’aide, alors je n’aurai pas besoin de bouger mon cul de plomb. C’est tout le socialisme, ça ! La preuve : le ministre des phynances, Sapin-le-bien-nommé, s’est fendu d’un poulet publié dans l’Immonde où il essaie de démontrer «pourquoi il faut réorienter les politiques économiques européennes». Selon les plans socialistes, ça va de soi.

Comble d’hypocrisie et de démagogie, le gabelou en chef prétend qu’il n’y aura pas en 2015 augmentation de la spoliation étatique contrairement à la période 2010-2013, parce qu’on feint de s’apercevoir  que ça a des « effets désormais connus en termes de pouvoir d’achat des ménages et de réduction des capacités d’investissement des entreprises». Comme si cela n’avait pas été prévisible d’emblée ! Aurait-on la mémoire si courte, chez les « gouvernants » ? De toute façon, ça reste flou : RIEN quant aux fameuses réformes structurelles, en premier lieu sur le dégraissage drastique de l’État-mammouth. Car aucun socialiste ne peut avoir l’idée d’abandonner la politique de prébendes.

Hollande peut pas faire redémarrer économie

 Donc : l’Europe, l’Europe ! C’est d’elle que, selon nos pieds-nickelés, dépend la réussite de la stratégie géniale de Pleurnichard 1er. Et d’abord de l’insolemment prospère Teutonia. Mais l’Allemagne dit « merde ». Oui, le PIB allemand recule de 0,2%, mais dans un contexte où ailleurs ça stagne : ce n’est pas une raison suffisante pour modifier la politique allemande. Ni pour faire payer aux Allemands la stupidité des autres, et notamment celle des socialistes français. Le petit ralentissement allemand a pour causes d’une part les mesures sociales imposées par les socio-démocrates de la coalition gouvernementale et d’autre part les soubresauts de la politique internationale (Ukraine, Proche-Orient), mais ça devrait repartir : le taux de chômage est nettement plus bas qu’en France, le marché intérieur tient bon, les taux d’intérêt sont bas. Et on ne croit pas trop aux trompettes déflationnistes de Pleurnichard. Alors l’Allemagne dit, avec raison, à nos crétins : « Faites les réformes structurelles indispensables. » « Parle à mon cul, ma tête est malade ! » répondent nos abrutis de socialistes.

Qu’on le veuille ou non, ce n’est pas en relançant la consommation en augmentant les dépenses et la dette d’État et la pression sur les entreprises que l’on peut faire repartir une économie, délabrée ou non. Merkel diminue la dette fédérale, et présente un budget en équilibre : c’est, réellement, ce qu’il faut faire et ce à quoi jamais nos socialistes ne pourront consentir. Les rodomontades hollandiennes résonnent dans le vide.

Ces vantardises sont d’autant plus vaines que la France gronde et grogne et que les socialistes craignent une explosion de plus en plus annoncée par les chroniqueurs. C’est pour cela que Pleurnichard essaie d’exploiter les souvenirs, les veilles gloires (très relatives !) de 1945, et les campagnes actuelles en Afrique : il voudrait « rendre sa fierté à la France ». Comme s’il en était capable ! Tout ce qu’il sait faire, c’est répéter les mensonges de la propagande chiraquienne, concentrées dans le film Indigènes en évoquant le débarquement de Provence et 110 000 indigènes des colonies qui y auraient participé. Selon lui, les occupants des territoires perdus de la République seraient « héritiers de cette page d’histoire. » Il faut le dire, vraiment, quand on voit les déprédations, les menaces, les exigences orgueilleuses de ces personnages, les drapeaux de pays étrangers remplaçant nos couleurs nationales sur nos édifices publics lors des journées d’émeutes. Quoi, Pleurnichard 1er, vous parlez d’unité nationale alors que vous faites tout pour importer des ferments de guerre civile ? C’est bien beau de faire des effets de manche en invoquant « toujours le même ennemi: le fanatisme, l’intolérance, la barbarie.» Franchement, est-ce vous savez vraiment qui, chez nous, est barbare, fanatique et intolérant ?

Non, décidément, il faut tourner la page de l’Histoire, économique et politique. C’est urgent.

Raymond

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