La grande provocation et l’inanité d’un gouvernement

PinocchiollandeSi j’osais, je débuterais mon papier par cette parodie :

« C’est la Valls brune
D’une band’de cons de la Lune »

Les poètes amateurs pourront toujours broder là-dessus.

Car, enfin ! Á quoi rime ce barnum médiatique commencé hier matin, 25 août, et qui trouve sa conclusion lamentable cet après-midi ? Strictement à rien. On a fait partir les trublions les plus agaçants pour le duo maudit Holland-Valls, et cela s’arrête là. Ne parlons même pas de l’ahurissant spectacle que notre malheureux pays donne au monde : celui d’une pantalonnade d’histrions. Voilà qui ne va pas redorer le blason d’un pays arrogant qui s’imagine détenir les clefs de l’Universalisme sous le prétexte (faux) qu’il aurait inventé les « droits de l’homme ». En fait, il n’a fait qu’inventer sous la Terreur le prototype de tous les États fascistes – communistes compris – qu’a connus le XXe siècle et dont nous avons encore aujourd’hui de très beaux spécimens vénéneux. En fait de gloire, on repassera.

Nous venons d’assister, par médiastres interposés, à un jeu des chaises musicales, c’est tout. L’enjeu n’a été à aucun moment le salut de la France. Non ! Il s’agissait simplement d’une sorte de danse du balai (variante des chaises musicales) où s’affrontaient les ambitions personnelles de petits cuistres candidats potentiels à la présidentielle de 2017. Donc de gens qui n’ont cure de la France et du service de l’État. Pour le moment, il s’agit de marquer sa « différence » et s’emparer de maroquins. Peu importe le savoir-faire : l’onction élyséenne leur délivre la compétence, ce qui leur permet de faire n’importe quoi, de préférence dans le respect de leur idéologie.

On a donné aux Français les jeux du cirque, en cette fin de la période abrutissante des vacances. La semaine prochaine, ils trouveront la note fiscale dans leurs boîtes aux lettres. Qu’importe ! Ils se seront divertis en regardant la pantomime des gueux. Le médiocre s’y prend pour un héros ; voyez Montebourg, cet oligophrène, se croyant Cincinnatus ! Montebourg est-il un modèle de vertu que le Sénat viendrait implorer de laisser ses labours pour sauver Rome ? Allons donc ! On dirait plutôt, comme le roi de Montherlant dans La Reine Morte : «  Allez ! Allez ! En prison ! En prison pour médiocrité ! » Sort qui siérait à tous les représentants de la caste politique.  Lorsque le gouvernement d’un pays n’est plus guère qu’une troupe de bateleurs, amuseurs publics, on peut en conclure sans risque de se tromper que ce pays est définitivement perdu.

Que sort-il de ce jeu imbécile ? Rien, sinon la continuité d’une politique qui, de promesses fallacieuses en faux projets et mantras tonitruants, a procédé comme le cadavre du chien crevé dérivant au fil de l’eau. Car, il faut s’en rendre compte, seuls des détails superficiels distinguent les choix idéologiques d’un Montebourg de ceux d’un Hollande. C’est toujours l’État-providence redistribuant à des parasites l’argent extorqué aux citoyens. Aucune velléité de réforme structurelle ne se fait jour, en dépit des exhortations à la fois de l’Europe – qui pour une fois a raison – et des économistes les plus avisés. Les socialistes sont autistes et suivent obstinément la voie délirante qu’ils se sont tracée. Ils n’ont pas le courage d’affronter la colère des prébendiers à qui il serait tout à coup demandé un effort, une fois les entreprises libérées du carcan de l’État-providence.

Ils se disent – dans l’optique de certains économistes marxisants – que la crise est comme une fonction sinusoïdale, qu’il y a des passages négatifs et automatiquement des passages positifs à les suivre. Ils les attendent, ces valeurs positives, les bras ballants ou en prenant des mesures délétères ;  les mantras de Hollande le prouvent : « la reprise est là ! » Sauf qu’elle ne vient pas parce qu’on a introduit, avec le « social », un sacré déphasage. Leur peur tient au fait que si l’on faisait sauter les obstacles, ils risquraient d’avoir tous les prébendiers sur le dos, avec le renfort de tous les spoliés, dont les intérêts par ailleurs, sont opposés. On appelle cela « acheter la paix sociale » au détriment de la production de richesses, seule capable de nous tirer de l’ornière.

Alors il est inutile de faire des plans et des contrats qui ne reçoivent jamais le commencement d’un début d’exécution et qui, de toute façon, sont tellement à côté de la plaque qu’ils sont d’emblée condamnés à l’échec.  En votant pour Hollande, aveuglé par l’idéologie et la démagogie jamais avare de promesses, 39% du corps électoral a voté la déchéance de la France. Ce qui n’est pas normal : 61% ont voté contre, soit en votant pour Sarkozy (qui ne vaut guère mieux) soit en s’abstenant faute de voie libérale. Allons-nous continuer à subir la dictature d’une majorité devenue faible minorité au fil des élections municipales puis des élections européennes ? Va-t-on maintenir ce parlement irresponsable ? C’est au Peuple de répondre. Et comme il est privé de démocratie directe, puisqu’il n’a, par le jeu vicié des partis, que le choix entre la Peste, le Choléra et l’Ebola, puisqu’il ne peut pas à tout moment crucial remettre sur ses rails de train fou du gouvernement, son unique moyen est l’insurrection. Mais à part quelques passionnés de notre espèce, qui oserait mettre en jeu sa maison lézardée achetée à crédit, sa voiture pourrie, son écran géant, pour reconquérir ce pouvoir dont il est pourtant la source ? C’est cette stupide apathie qui conforte les forbans dans leur pouvoir.

Que nous donne donc ce simulacre de remaniement ministériel ? On chasse des mauvais : Montebourg, Hamon, Philippetti. Mais on garde les médiocres : Sapin, Fabius, Le Drian, Tourraine, Rebsamen, Cazeneuve, Le Fol, Ségolène, et j’en oublie.… Il est bien vrai qu’on n’a plus d’élites sous la main. On garde les nuls comme Désir.

Et l’on conserve les pires : notamment, imposée par Hollande, cette Taubira ennemie déclarée de la France, totalement impliquée dans le vote de la loi perverse du mariage des homosexuels, détruisant la fonction régalienne de sécurité de l’État avec une loi laxiste en faveur des délinquants. Ah ! Quelle belle recrue ! Elle qui est à peine secrètement en désaccord avec la plus petite velléité de social-démocratie, elle se tait et demeure pour poursuivre impunément son œuvre délétère.

Oui, c’est une catastrophe, mais comparée à Belkacem, est-ce vraiment la pire ? On a peine à imaginer cela : la fanatique des théories du genre, celle qui a travaillé en douce avec Hamon pour les ABCD de l’égalité, une incompétente notoire, nommée au ministère de l’Éducation. Les duettistes, Laurel et Hardy, pardon, Valls et Hollande, sont évidemment fous, car on ne pouvait pas imaginer pire provocation à l’encontre des familles. Il faut être inconscient !

Je lance solennellement un appel : familles de France, n’envoyez plus vos enfants à l’École dirigée par Belkacem ! Faites la grève de l’école ! Lecteurs, relayez mon appel, svp ! Il en va de l’avenir de nos enfants et de tout le pays.

Monsieur Valls, la ligne politique de Terra Nova est bien respectée. Mais ne l’oubliez pas : vous avez des vipères dans votre panier ! Et quelque jour, les Français seront tentés d’écraser les têtes des reptiles. Bref : beaucoup de vacarme pour RIEN, on prend presque les mêmes, en tous cas d’aussi médiocres, l’on met les pires à des postes-clés, et l’on recommence. Pour le pire qui ne ratera pas, soyez-en sûr. Quoi qu’il en soit, les citoyens n’ont pas à obéir à ce gouvernement de rencontre : il est nul et non avenu.

Nul doute qu’il ne connaîtra pas un sort meilleur que les précédents. Mais l’essentiel est là : la France est perdue. Perdue par absence totale de démocratie, par absence de conscience de ce que sont les enjeux du futur, par peur de la responsabilité du citoyen. Que reste-t-il à faire ? Ou bien l’insurrection, avec le libéralisme en but stratégique. Nous l’avons, nous, mais le Peuple ne l’a pas encore, puisqu’il est apeuré par les idéologues qui présentent le libéralisme comme le Diable. Ou quitter un pays en naufrage et aller en des terres où la responsabilité et le mérite ont encore du sens.

Sacha

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