Barraque aux Bahamas, le pire président que n’eurent jamais les Etats-Unis, s’affiche orgueilleusement d’un portrait retouché en couverture des magazines. Les plumitifs n’y vont pas par quatre chemins ; c’est Lui le tombeur du criminel d’al-quaïda, alleluia, que sa gloire illumine l’Occident. Les folliculaires, à leur corps défendant très certainement, s’interrogeant sur le fait que la traque du malfaiteur ait duré dix ans, ne font a contrario que rappeler à qui n’a pas la mémoire courte que la poursuite a commencé le 11 septembre 2002, et que pour l’essentiel c’est l’administration Bush qui a actionné la mécanique du renseignement. Il n’est donc pas juste que le mérite soit attribué au pupazzo de pacotille qui trône à la Maison Blanche.
Voilà qui me rappelle avoir lu chez notre conteur de fables l’histoire édifiante de deux animaux, le Singe et le Chat. « D’animaux malfaisants c’était un très bon plat« , commente La Fontaine, « Bertrand dérobait tout ; Raton de son côté/Etait moins attentif aux souris qu’au fromage. » Mais voilà que les drôles « regardaient rôtir des marrons./Les escroquer était une très bonne affaire« . Bref : le Singe persuade le Chat de tirer les marrons du feu, arguant que lui-même n’en était pas capable : « Si Dieu m’avait fait naître/Propre à tirer marrons du feu,/Certes marrons verraient beau jeu. » On devine la suite : tandis que le Chat « Tire un marron, puis deux, et puis trois en escroque./Et cependant Bertrand les croque. » Bush, le président honni de la caste bobolitique française, a tiré les marrons du feu et voilà Bertrand croquant, presque assuré de pouvoir quatre ans de plus dévaster le logis.
D’une idée l’autre, et parlant de singe, c’est aussi de monnaie simiesque qu’il s’agit, lorsque dans une discussion acerbe (à vrai dire, je ne sais s’il y participait un représentant de la Serbie !
) la Grèce malmenée par les urocrates menaçait tout de bon de quitter la zone uro. Ma foi, voilà qui serait avisé, car nonobstant des tracasseries sans fin par Brusselles infligées à la Grèce rebelle, sortir du système imbécile asservissant les pays aux foucades d’une bande de singes transnationaux vaudrait mieux que peiner sous le joug. Il me semble que nous-mêmes devrions pour un proche avenir nous résoudre à retrouver le privilège de battre monnaie, et de sortir d’Urope le plus vite possible. Indépendance est le mot pour l’avenir.
Mais toujours parlant d’argent, je me réjouis de la tempête dans le verre de champagne du probable candidat Strauβ-Khan, photographié avec sa dame au sortir d’une splendide Porsche. J’aime, regrettant toutefois de ne l’avoir pas inventé, le slogan blagueur qui court sur Internet, parodiant celui de M. de Jarnac : « La Porsche tranquille« . Voilà qui rappelle très opportunément que les socialistes sont invinciblement attirés par l’or et le luxe, et que bien benêts sont ceux qui croient encore que ces Tartuffe aspirent à défendre le pauvre travailleur et remettre le pays sur ses rails.
Voici, à ce propos, Gaucho-Figaro de titrer « Un faux-pas malgré un bataillon de communicants. » Là, désolé, mon sang ne fait qu’un tour ! Franchement, j’en ai par-dessus la tête que l’on emploie le verbe « communiquer » n’importe comment ! Communiquer, c’est converger avec l’autre dans une collaboration mutuellement négociée produisant du service (pour faire simple !), ce n’est pas fourguer des compères-loriots idéologiques, ce n’est pas jeter de la poudre aux yeux. En des temps moins stupides, ce que les imbéciles appellent « communication » des hurluberlus de la caste politique, on l’appelait tout simplement « propagande ». Variantes : « lavage de cerveau », ou encore « intox ». Les prétendus « communicateurs » (Causescu n’était-il pas appelé « Grand Communicateur » ?) ne sont, en fin de compte, qu’un Propaganda Staffel pratiquant ce qu’avant-guerre (la seconde mondiale) Serge Tchakhotine appelait « le viol des foules » -voir son ouvrage du même nom.
Au fond, les merdias au service de la caste politique ne font rien d’autre, à force de réitérer sans fin les mêmes imbécillités creuses, que conditionner les foules à la manière de Pavlov martyrisant son chien. C’est par suite à un conditionnement vicieux que les foules finissent par choisir tel ou tel escroc pour les diriger, plutôt que tel autre, sans que jamais nulle part le sens critique ne se manifeste. Les fourbes ont simplement affiné les méthodes. C’est à qui, des brigueurs, aura le gang de violeurs de foules le plus efficace : rien d’étonnant, alors, que Strauβ-Khan tout comme Sarkozy entretiennent une armée de ces brigands.
Sacha
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !