Instruction publique or not ?

Anticons new (medium)Ne pas se faire d’illusions, ce régime de bananes est celui des factions de gôche. Le nouveau gouvernement de rencontre ne tient que parce que Valls, qui, paraît-il aurait réussi à passer toutes les portes du slaloom à La Rochelle, en réalité fait tout pour ménager la chèvre, le chou et le loup. La preuve : il garde l’hagarde des sots, vieille péronelle haïe de la majorité des Français, dans son sérail malgré une provocation ostensible d’icelle. C’est qu’il n’a pas désavoué la gauche idéologique fasciste, celle des dévastations sociétââââles. Voyez le spectacle que donne la micro-cérébrale mais maxi-perverse Belkacem à l’Éducation.

Donc Mussolinito –et son commanditaire Pleurnichard, le grand inaugurateur de chrysanthèmes – sont les otages consentants de l’abominable gauche fasciste. S’en fout la mort : il ne se passe presque rien en face ! Le peuple, malgré les prédictions des haruspices professionnels, ne fait pas tout péter, il n’est pas dans la rue pour renverser ce pouvoir tyrannique.

Bien sûr, quelques maires, dans le Nord, suivent l’exemple de Dupont-Aignan, tous décidés à désobéir à l’État fasciste sur la « réforme » des rythmes scolaires. Ils ont raison, nous les soutenons et espérons même que la nouvelle majorité des maires de France suivront ce mouvement. Sans nous faire d’illusions : on peut se dire de droite et n’avoir rien dans le caleçon. Nous espérons aussi qu’une fronde s’élève dans les familles, que le mercredi soit boycotté, puisqu’une grande majorité des Français, paraît-il, sont contre cette stupide « réforme ». Le Figaro donne à cette heure, sur 40 861 votants, 86% de contributeurs pour l’abrogation de la mesure Peilhon-Hamon-Belkacem. On attend aussi la Manif’ pour le 5 octobre, et nous lui souhaitons un million de personnes dans la rue.

Mais cette mesure imbécile n’est en fait qu’un chiffon rouge. Car l’essentiel est occulté, à savoir le délabrement général de l’Instruction Publique. « Nouvelle mention passable pour la France qui arrive en 25e position du dernier classement Pisa (Programme for international student assessment). Soit deux places de perdues par rapport à la précédente édition de cette enquête d’évaluation internationale des acquis des élèves de 15 ans. » (Source). Et l’ « éducation » est l’un des premiers budgets du pays : 22,36% de la dépense d’État en 2013, hors enseignement supérieur. Bravo ! Quelle efficacité. Il est vrai qu’on est plus occupé à apprendre le macramé aux enfants et aux ados plutôt qu’à s’inquiéter des fondamentaux : lecture/écriture, calcul, histoire-géographie. Résultat : « Ainsi, en mathématiques, thème dominant de Pisa 2012, tout comme en 2003, le score a diminué de 16 points dans cet intervalle de 9 ans, ce qui fait passer la France du groupe des pays situés au-dessus de la moyenne de l’OCDE, au groupe dans la moyenne. Parallèlement, si le nombre d’élèves très performants en France est identique, le nombre d’élèves en difficulté, lui, augmente. »

Foutoir et laisser-aller. Par hasard j’ai vu à la télévoyance chez un voisin une séquence (je ne sais pas si c’était TF1 ou la télévision socialiste France2) montrant un prof de maths : un gros à longs cheveux graisseux mal peignés, barbe, T-shirt avec « I don’t need Google », veste blanche avec des tas de têtes de morts noires, bref : ce qui doit être, probablement, le nec plus ultra des enseignants socialistes. De mon temps, un type ainsi affublé eût été sanctionné par le premier inspecteur général venu. Ben aujourd’hui, on l’interview, on lui demande son avis. Signe évident de décrépitude des mœurs. Belkacem va essayer de conduire le mammouth comme un chameau : normalement elle devrait se casser assez vite la gueule. Mais ça ne règlera pas le problème.

Ce problème comporte deux volets. Le premier : doit-on maintenir « L’Éducation » nationale, c’est-à-dire une administration budgétivore, rongée d’idéologie et finalement très inefficace ? Ma réponse est NON. Il faudra bien qu’un jour, si la France ne disparaît pas dans la ouma, l’on songe à redonner aux collectivités régionales, voire locales, et aux groupements de citoyens, voire à des entreprises, la responsabilité de l’instruction publique, sans fonctionnaires mais avec des agents contractuels responsables.

Le second est le contenu : remettre les savoirs au centre de l’apprentissage, et non les enfants. Donc un retour sérieux aux fondamentaux (voir plus haut), l’abandon de tous les macramés inutiles, et le strict respect de la laïcité, c’est-à-dire l’interdiction de toute idéologie politique et religieuse. Neutralité absolue : pas, surtout pas, d’idéologie perverse type « théorie du genre ». Avec incitation à l’excellence, et rétribution de celle-ci.

Aucun parti de la caste politique n’est déterminé à cela, pas même à demander aux Français d’en décider eux-mêmes par référendum. Maintenant que même le FN de Le Pen Marine fait les yeux doux à l’islam, il n’y a aucun parti dans le pays capable de tourner résolument le dos aux pratiques désastreuses.

La solution, désormais, est entre les mains de ce peuple contradictoire, abruti, trahi, désorganisé, mais qui pourrait quelque jour trouver tout seul la voix et la voie pour mettre tous ces gougnafiers dans la poubelle de l’Histoire. On a vu d’autres prodiges !

C’est ainsi qu’Allah est grand.

Raymond

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