Les pauvres conjoints de la République

Oh maisZé mé marre ! Pourri-Marx titre en couverture une belle ( ?) photo avec pour légende : « Love Story à San-Francisco ». Bien, bien : les deux pipauls en question sont Montambour et Philipétasse. Mon Dieu ! Voilà de quoi faire pleurer de tendresse dans les chaumières achetées à kroum. N’est-ce pas merveilleux de voir deux si grands serviteurs de l’État français passer une sorte de lune de miel sur les bords du Pacifique ? Ils ont certainement dansé sur le Golden Gate Bridge : « sur le pont de Frisco, on y danse on y danse, sur le pont de Frisco, on y danse comme des veaux ». Ah ! Ces vaillants défenseurs des pauvres trouvent tout de même un petit peu d’argent pour prendre l’avion jusqu’à Frisco et se payer un hôtel (sans aucune doute minable) pour y abriter leurs amours. J’ai envie de m’écrirer : « Vive les cons joints conjoints ! » (Là, j’ai failli confondre avec une paire de goudous, heureusement que j’ai rectifié, hein ?)

N’empêche ! Après le déballage indécent des histoires d’alcôve de Batrassyen Premier avec sa harpie, et les errotances de Montambour avec Pulpinard puis Philipétasse, on a un nouvel épisode de la saga perverse de la « gauche morale ». Cela peut plaire aux voyeurs –et aux télévoyeurs- mais pas à des gens ayant les pieds sur Terre. L’érotisme débridé et assez généralement pervers de la caste politique ne nous intéresse pas : il ne fait que révéler l’incapacité des vauriens au pouvoir –et de ceux qui y aspirent. Notre Vautrin ne cesse de dire qu’on ne doit pas confier la gestion de l’État à ceux qui ne sont pas maîtres d’eux-mêmes : il a totalement raison. Question maîtrise de leurs pulsions et désirs, les socialos, c’est triple zéro pointé. On regrette le temps du Général, totalement discret sur sa vie privée. On sait depuis longtemps que ce peuple de veaux se repaît des frasques épithalamiques de ses monarques : eh bien ! Les histoires bataculières des voyous au pouvoir, ou qui gravitent autour, on n’en a rien à battre.

Ces gens-là n’ont aucune légitimité, puisqu’ils ne se contrôlent pas eux-mêmes, donc pas d’autorité, même si une légalité douteuse leur permet de faire du mal. Ils sont  nocifs, et tout le monde connaît leurs délits perpétrés en permanence contre ce malheureux pays. MAIS : un peuple qui les laisse faire est complice. Regardez : il y a des millions de gens se plaignant de l’ignoble augmentation des impôts. Braillements inutiles, puisque personne ne se précipite pour se débarrasser des voleurs. Cette passivité est de la complicité, et moi-même suis complice, puisque je reste tranquillement à bramer en vain derrière un ordinateur, au lieu d’être sur les barricades avec un fusil !

Bientôt, les djihadistes passeront à l’action ici même. Il y aura des attentats, des victimes ; mais ces victimes ne seront pas innocentes, parce qu’elles, comme des millions d’abrutis, auront laissé les gouvernants depuis trente ans ou plus institutionnaliser l’importation de populations aux mœurs détestables pour remplacer les autochtones de longue lignée. On a laissé construire de foutues mosquées où de foutus imams prêchent des discours de haine. On a fait couler à flot l’argent extorqué aux citoyens pour faire une « politique de la ville », c’est-à-dire doter les territoires perdus de la république d’équipement dont ces barbares n’ont rien à battre, et qu’au pire ils détruisent. On a fait une politique raciste de discrimination positive. Et cela, avec tous les avantages que reçoivent ces allochtones à nos dépens, coûte bon an mal an plus de 30 milliards l’an. Résultat : record absolu de djihadistes en Europe, environ 900 répertoriés, sans compter tous ceux tapis dans l’ombre qui, tels des criquets-pèlerins, attendent leur heure. Et ils sont légion.

Le plus ahurissant dans cette histoire, c’est qu’on laisse revenir les vermines parties s’instruire dans l’ « état » islamique en atrocités diverses. Mais enfin ! Pourquoi ? Que dirait-on d’un organisme dont les virus partiraient faire un tour dans un autre organisme, histoire de s’hybrider avec pire qu’eux, et qui les laisserait ensuite revenir ? Assurément, cet organisme serait voué à la mort. Eh bien ! C’est exactement ce qui se passe chez nous. Au lieu de mettre les revenants en prison à perpétuité, ou, mieux, de les éliminer discrètement, on les réinstalle en espérant peut-être les contrôler et trouver leurs disciples. C’est une politique de fous et de lâches. Aussi ne faudra-t-il pas se lamenter de ses résultats prévisibles : en laissant agir nos politiques, nous sommes coupables et méritons le châtiment. Car ce n’est pas en Irak et en Syrie que l’on peut éradiquer la menace (pour, d’ailleurs, sauver les potentats qui l’ont financée : Arabie Saoudite, Qatar, Turquie…), c’est d’abord chez nous qu’il faudrait porter le fer, dans ces territoires abandonnés à la charia.

Tout part à vau-l’eau, et nos stupides potentats se gobergent avec l’argent du peuple tandis que le peuple ne bouge pas le petit doigt pour retrouver sa responsabilité et la maîtrise de son destin en chassant la volaille folle des coquecigrues. « Quand les nations sont arrivées à ce point, disait Tocqueville, il faut qu’elles modifient leurs lois et leurs mœurs, ou qu’elles périssent, car la source des vertus publiques y est comme tarie : on y trouve encore des sujets, mais on n’y voit plus de citoyens. » Nous y sommes : la source du mal est en nous-mêmes, c’est une maladie auto-immune. C’est tout de même triste, de vivre au crépuscule d’une civilisation !

Raymond

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