Magouilles et poudre aux yeux

AchmedL’ineffable Figaro posait ainsi une question biaisée : « Après Morlaix, craignez-vous que la grogne sociale se propage dans le pays ». Pourquoi employer « craindre » ? Serait-il dangereux pour la démocratie que le peuple s’exprime en dehors des moyens contrôlés par l’État, la gauche, les castes politique et médiatique ? Allons ! Soyons sérieux ! Comme c’est biaisé, j’ai répondu « non ». Car je ne crains pas la « grogne sociale ». Si les filous du Figaro avaient employé le verbe « espérer », j’aurais répondu « oui ». Il y a même des contributeurs qui ont répondu « je ne crains pas, j’espère ». Moi itou.

Finalement, l’imbécillité du libellé de la question fait que sur 29906 réponses, on compte 84% de « oui ». Mais est-ce crainte, ou espoir ? That’s the question. Quelques imbéciles ont prétendu qu’il valait mieux un changement par les urnes que par la révolution. Quelle stupidité ! Depuis Tocqueville, on sait qu’en France, pour se débarrasser d’un pouvoir tyrannique, il n’y a que la révolution comme solution possible. Car tout est verrouillé. Tenez : en 2005 on dit « non » à la constitution européenne, et Morfalou au pouvoir nous refile le traité de Lisbonne grâce à un parlement à sa botte. Batrassyen 1er fait passer en force la loi du mariage pervers avec un parlement à sa botte. Etc…

Souvenons-nous de ce que disait Coluche (je cite de mémoire) :« Si voter servait encore à quelque chose, il y a longtemps que ce serait interdit. » Mais il y a encore des abrutis pour croire au Père Noël.

Nous sommes dans un régime fasciste, totalement démonétisé, plus coté à l’Argus, mais qui abuse des institutions, faites pour un autre président, afin de s’accrocher comme un morpion et continuer d’être immobile en matière d’économie et de réformes structurelles, et hyper-mobile en matière de saccage « sociétââââl ». Les citoyens sont écrasés par l’impôt et les taxes, les plus riches s’exilent, les plus pauvres étouffent. On rajoute là-dessus un alignement inconditionnel sur l’UE et les USA pour emmerder les Russes et se ramasser un embargo en pleine poire. C’est assez !

Le seul moyen est de se débarrasser de la caste politique, et non pas bêtement aller choisir au bureau de vote entre la Peste, le Choléra et l’Ébola. C’est nécessaire : la grogne doit devenir révolution, il y a urgence.

SarkoSavantFouEn attendant, on époussette le Sarkopithèque, et Le Figaro n’est pas le dernier à jeter de la poudre sarkozyste aux yeux du peuple. Ah ! Qu’il est beau, qu’il est beau le Sarko ! Mais, bandes d’ânes, est-ce que vous auriez la mémoire du poisson rouge ? Pensez-vous qu’avec ses grands airs il aurait changé d’un iota ? Allons donc ! Il est toujours aussi européâstre, atlantiste, bonapartiste (le centralisme, ça lui plaît !), dirigiste en économie (le libéralisme à la Madelin ? Il exècre). Il n’a pas de position tranchée sur le mariage pervers ; mais c’est Chatel, un de ses ministres, qui a lancé les turpitudes du gender à l’école. Il bouffe toujours au râtelier des rois fainéants. Il n’y a pas plus à attendre de Sarkopithèque que des socialistes et de Le Pen Marine qui fait les yeux doux à l’islam et adopte un programme économique que ne désavouerait par Méchancon.

Ce n’est plus à cette caste endogamique, totalement déconnectée de la réalité qu’éprouve le Peuple, de gouverner ce pays. Nous arrivons à l’heure où les citoyens devront inventer eux-mêmes un nouveau contrat social et trouver des solutions pour tirer le pays de la fosse à purin où trente ans de désinvolture, gabegie, clinquant people l’ont enfoncé.

Allez, Peuple, Morlaix !

Raymond

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