L’OTAN villageois, l’Erdogan et le serpent

turquieQuand un civil non-musulman ou (le cas se présentera tôt ou tard) un soldat de l’Occident est blessé et récupéré par les djihadistes, il est illico égorgé. C’est la règle musulmane. Mais quand un djihadiste est blessé et récupéré par les alliés, il est soigné. Il est vrai que cela se passe à la frontière de la Turquie de l’Erdogan, pays essentiellement islamiste. N’empêche : une infirmière a protesté, comme le rapporte le site Wikistrike :

« Dans un article d’information publié par le Taraf Daily mercredi [17 septembre 2014], l ‘infirmière, qui a été identifiée par ses seules initiales, E.G., , a dit au sujet des militants d’EIIL : « Nous les soignons et ils continuent à décapiter les gens. Je suis dégoûté de soigner les militants blessés d’EIIL ». E.G. a aussi écrit une lettre au Parlement et au Département de la Police nationale, disant qu’elle-même et ses collègues sont extrêmement perturbés par le fait d’avoir à soigner des gens « qui coupent des têtes ».

Taraf a rapporté que d’autres personnels soignants de Mersin, ainsi que dans d’autres provinces situées à la frontière syrienne, sont mal à l’aise avec le fait d’avoir à assister des militants d’EIIL, alors qu’ils sont responsables d’une violence extrême et de bains de sang au nord de l’Irak et en Syrie.

Dans la lettre qu’elle a écrite au Parlement et au Département de Police, E.G. a dit avoir été longtemps employée dans un hôpital privé à Mersin. Elle a dit que son hôpital a soigné de nombreux blessés syriens, qui s’étaient présentés comme des membres de l’opposition. »

On comprend le dégoût de cette femme, qui sera évidemment férocement sanctionnée par les sbires de l’Erdogan dès qu’elle sera identifiée. Elle a le courage de dire ce qu’il en est. Le barbare est… barbare et indécrottable, et l’on peut penser à la plaisante affaire relatée dans Le Combat des Chefs d’Astérix (voir vignettes). Sauf qu’ici l’affaire n’a rien de plaisant.

Astérix1

 Astérix2

De fait, faut comprendre qu’un djihadiste est une bête de proie en dehors de l’humanité, et donc qu’aucun traitement humanitaire ne doit lui être appliqué. Faute de comprendre cela, le danger persiste. Il est indispensable que le criminel sache qu’il n’a aucune pitié à attendre. Seuls les imbéciles pensent que l’on peut obtenir de ces fous une lueur de repentir : ils combattent pour Allah et ses soixante-douze vierges et ils se sentent parfaitement justifiés. Donc le seul traitement pour eux est : la mort. C’est leur passeport pour les soixante-douze vierges, c’est-à-dire le néant.

Pensons à la fable de La Fontaine, Le villageois et le serpent :

«   Il est bon d’être charitable,
Mais envers qui ? c’est là le point.
Quant aux ingrats, il n’en est point
Qui ne meure enfin misérable. »

Mais, évidemment, l’Erdogan fait soigner ses amis. Plus de Turquie dans l’OTAN, pas de Turquie dans l’UE ! Et mort aux djihadistes !

Raymond

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