Vos gueules, les grognasses !

Exhibition de bananeDonc je roulais tranquillement sur les routes embrenées par les tracteurs traînant d’immenses remorques remplies de la céréale la plus pourrie de toutes : le maïs. Pestant parce que ma pauvre guinde que j’ai tant de peine à garder propre allait être une fois de plus dégueulassée par des gens qui ne prennent pas la peine de nettoyer les routes qu’ils salopent, je n’étais pas très content. Non que j’aie quelque animosité contre nos camarades agriculteurs, mais force est de constater qu’un peu de civisme ne leur ferait pas de mal. Quoi ! Leurs gros tracteurs ne pourraient pas traîner une balayeuse et une citerne d’eau pour rendre sa propreté à la route ?

Ah ! UNE balayeuse et UNE citerne.  J’entends déjà les bien-pensants couiner : et pourquoi pas UN balayeur, hein ? UN réservoir ? Sexiste ! Bon, passons. Mais, pour reprendre l’anecdote, j’ai vite oublié nos camarades en question, parce que, voyez-vous, la radio de la bagnole, laissée imprudemment allumée, était calée sur Nostalgie.  Pas que cette radio soit pire que les autres, et nous les vieux aimons parfois entendre les conneries des variétés de notre jeunesse, qui, si idiotes qu’elles aient été, furent infiniment supérieures aux barbaries braillées par les connards de rappeurs.

Mais là c’était trop ! Voilà que j’entendis les bêlements du nommé Bachelet. Il avait fabriqué un Germinal  à sa façon, pas moche d’ailleurs : Les Corons. Mais pour l’heure il pleurnichait qu’il était « tombé en esclavage de ce sourire de ce visage ». Illico j’ai faire taire la radio en braillant : « Pôv’ con ! ». Tout à fait Hercule aux pieds d’Omphale, bien qu’en matière de virilité, le chanteur ne soit pas Hercule ! ChezRaoul, nous sommes misogynes ; ce qui veut dire que nous aimons les femmes d’avant, pas les gourdasses de maintenant, même pas celles de notre génération. Autant dire qu’on aime des mortes. Conséquence : dans ma rue, à part deux ménages dont un tout nouveau (espérance maxi de vie : 7 ans), nous menons une vie de moines, c’est-à-dire d’hommes sans femmes. Et, franchement, nous nous en portons très bien, la veuve Poignet pour les uns, des dames à voluptés tarifiées pour les autres, et nous savons tous faire la tambouille et laver le linge.

Parce que franchement, les grognasses contemporaines commencent à nous les briser menu, menu ! Avant… Il y avait le Mec, celui qui allait au charbon et rapportait sa paye, celui qu’on envoyait au front se faire casser la gueule pour que sa darone et ses chiares puissent vivre libres. Celui qui affrontait le mammouth, le bison, le machairodus et autres bestioles pour que chacun puisse survivre, l’espèce avec. Dur boulot, chasse, guerre : des métiers de mâles, qu’aucune fumelle n’aurait pu faire. Les rôles étaient partagés à la fois naturellement et socialement. Et puis les mœurs se sont entafiolées. Remarquez, ça s’est vu d’autres fois dans l’Histoire, et quelquefois c’est des femmes devenues hommes qui ont sauvé la donne : Jehanne Hachette et ses commères, la sublime Jehanne d’Arc, Margaret Thatcher (y en a des qui vont gueuler, je m’en fous !) parce que les hommes étaient dévirilisés. Fallait bien que quelqu’une aille au taf !

Bref : le XXe siècle a connu cet entafiolement des mecs. Perte de la virilité. En même temps que se répandait ce mal si bien décrit par Flaubert, et que les psys de l’entre-deux-guerres appelaient « bovarysme ». Avec des giries complètement déjantées du genre Beauvoir –la Grande Sartreuse-, les rombières ont rêvé de devenir non pas les égales de hommes –ce qu’elles étaient depuis des siècles- mais les patronnes (enfin : matrones) des hommes. La reine de la chaumière a voulu devenir Sissi Impératrice et tout commander. Le pire est que, la décadence des mœurs aidant, elles ont réussi à subjuguer les mâles. Elles refusent même la tâche naturelle de procréation : pensez donc, avec l’avortement de confort, c’est si facile ! Le résultat : nous avons vu des grognasses délétères comme Lauvergeon, Parisot, Royal. Sexistes et franchement racistes anti-blanc.  Nous voyons, grâce à une imbécile loi « de parité » (qui est le contraire de la démocratie !) 50% du gouvernement –des ministères il est vrai complètement inutiles, sauf un, hélas, mais bouffeurs d’oseille public – tenus par des harpies à  cervelle de colibri. Remarquez, dans les 50% restant, les mecs féminisés ne valent pas mieux. Même pas le président : il ne suffit pas d’avoir une quéquêtte furieuse pour être mâle, il faut, comme disait Lacan, « avoir le phallus ». Ce qu’il n’a pas.

Bref : les rombiasses ont féminisé les mâles,  c’est l’ère du papa-poule, d’un monde de foutus bizounours. Quelle connerie ! Ce n’est pas au mec de s’occuper des chiares : il doit les nourrir et les protéger, c’est pas la même chose. Mais c’est comme ça : on a laissé les fumelles couper les roubignolles aux mâles. Paraît que la génération d’aujourd’hui, c’est amour-m’amoûoûr ! Elles croient que le mariage c’est une question de sentiments ! Pauvres caves ! Aimer quelqu’un, c’est pas plus et pas moins qu’aimer le chocolat ou le steack. Si on en bouffe trop, on s’en lasse. Pas étonnant qu’à force de loncher, ça devienne monotone et qu’on finisse par aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte ! D’où les divorces à répétition. Ben mon vieux, elles ont bien réussi leur coup, les grognasses !

Verront bien : puisqu’il n’y a plus de vrais mecs, que des gonzesses, qui va les protéger contre les barbus qui veulent leur coller la burqa, hein ? Pauvres gourdes ! Elles ont fait leur malheur !  Voilà-t-y-pas qu’elles se mettent même à travestir les mots de la langue, ces connes ! Le coup de la grognasse de l’Assemblée qui taxe un député parce qu’il l’a appelée « M’ââme Le Président ! » À l’amende , le vilain macho ! EH ! Mazetier : et mon cul c’est du poulet ? Tiens, j’arrête ! Parce qu’il y a des paires de baffes qui se perdent, foutues harpies !

Je tombe, dans le Fig’  sur un article intéressant, la réponse du député taxé par la bourrique. La voici in-extenso.

« Madame le président»: l’appel de Julien Aubert aux citoyens français

Sanctionné par Sandrine Mazetier après l’avoir appelée «Madame le président», le député Julien Aubert revient sur la polémique. Il en profite pour s’interroger plus largement sur les maux de la démocratie moderne.

Julien Aubert est un homme politique français. Il est élu député pour la première fois lors des législatives de 2012 dans la cinquième circonscription de Vaucluse.

Citoyen,

Je t’écris parce que je suis inquiet, comme toi, pour mon pays et la démocratie.

Tu me reconnais peut-être parce que je suis un député sanctionné pour une voyelle jugée indésirable au nom de la féminisation des titres.

Je ne suis guère fier de ce que ma notoriété procède d’une polémique futile. Mais d’un mal peut surgir un bien. En effet, l’affaire qui m’a fait connaitre du grand public est un exemple assez caractéristique des maux dont souffre notre démocratie aujourd’hui. Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984: Orwell s’était trompé de 30 ans.

Lorsqu’a éclaté l’affaire «de la présidente», plusieurs médias se sont empressés de jouer le morceau habituel: «Mais vous n’avez rien d’autre à faire que vous battre sur la grammaire?» Quoi de plus facile que de flatter la foule en lui donnant un objet de lynchage?

Toi, Citoyen qui a peut-être été assommé sous le bombardement médiatique sur cette polémique, tu t’es peut-être aussi posé la question? Moi aussi, car autrefois, j’étais à ta place, dans mon canapé, face au flot incessant de scandales et d’épiphénomènes.

Lorsque je me suis lancé dans la vie politique, il y a trois ans, c’était parce que je n’étais pas d’accord avec le fonctionnement de la vie politico-médiatique: absence de débat de fond, clivage factice partisan, polémiques du jour amplifiées par les chaînes de télévision en continu…

Je voulais changer les choses, et travailler différemment.

Depuis le début de l’année 2014, j’ai eu la responsabilité de définir la position de l’UMP sur la transition énergétique, présentée par l’actuel hôte de l’Elysée comme l’un des sujets majeurs de son quinquennat. Ce travail, je l’ai réalisé sérieusement avec plusieurs de mes collègues. Chaque semaine du premier semestre de l’année 2014, nous avons réuni des experts et acteurs du secteur de l’énergie afin de débattre sur quelle stratégie énergétique faut-il à notre pays. 45 heures de débat et de travail, des dizaines de rendez-vous et d’auditions, pour arriver à 11 propositions consensuelles, adoptées par mes collègues de l’UMP, et qui auraient certainement pu être une plus-value pour l’avenir de notre pays.

En as-tu entendu parler? Non. Pourquoi? Parce que la conférence de presse que nous avons donnée pour présenter notre position a généreusement attiré 4 journalistes, dont 3 de la presse spécialisée…

Et puis les débats sur le texte ont débuté. 37 heures d’audition jour et nuit qui ont débouché sur 30 heures de travail en commission spéciale. Aucun journal, ou presque n’a voulu en parler. Une tribune que j’avais rédigée pour expliquer le coût faramineux de ce texte de loi inapplicable (290 milliards d’euros selon nous), n’a même pas trouvé preneur. Il faut dire que parler des frondeurs ou du duel Juppé/Sarkozy en 2017 était une question bien plus urgente que les finances et l’avenir énergétique de la France.

Le résultat de ces centaines d’heures de travail a été un mépris total de la majorité pour nos idées. Rien n’a été retenu, le texte a été examiné à la va-vite. Ce n’était pourtant pas faute de proposer des solutions alternatives: j’avais préparé quelques 200 amendements au projet de loi.

Heureusement il s’est trouvé un grand journal du Soir pour répéter les éléments de langage du gouvernement en disant que l’opposition avait soit disant «tué» le débat par une obstruction idiote. Aucun espace ne m’a été proposé pour répondre. Les autres journaux m’ont expliqué que ça n’était pas vendeur ou que la place manquait.

Et puis il y a eu cette phrase, anodine, prononcée en Français, qui a provoqué un tintamarre médiatique incroyable. Enfin un article disputé sur les médias!

Malheureusement, Citoyen, il ne s’agissait pas d’un article de la loi, mais d’un article féminin ou masculin devant le mot président(e). La presse écrite, y compris étrangère, en fit ses gros titres. Japon, Royaume-Uni, Belgique. On ne savait pas au juste dans quel contexte ladite phrase avait été prononcée, mais qu’importe le flacon. Des Torquemada s’empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j’étais coupable. «Machisme, conservatisme, provocation». Au nom des libertés, lynchons-le! Coupable, forcément coupable pour les bien-pensants! Personne ne prit le temps de s’interroger sur l’objectivité de la sanction.

Les médias radiophoniques ou télévisés se firent alors un plaisir de m’inviter en me gourmandant: «n’avais-je pas mieux à faire?» Je leur répondis que oui, j’avais mieux à faire et que jusqu’ici la stratégie énergétique de la France d’ici à 2050 n’intéressait pas grand monde. Je tentais une accroche – un coût, un risque sur l’emploi dans le nucléaire – mais rien n’y fit. Il était bien plus intéressant de s’interroger sur le fait de savoir si je n’avais pas fait exprès de provoquer Sandrine Mazetier pour me faire de la pub (vilain garçon!).

Alors, je m’y suis plié, pour défendre mon honneur.

Car, ce qui est inquiétant, Citoyen, c’est que même dans ce maelstrom médiatique, la propagande du parti au pouvoir a joué à plein. Les Trissotins ont bêlé la leçon qu’on leur avait bien apprise: j’avais «violé le règlement de l’Assemblée». Aucun journaliste (sauf un ou deux) n’est allé vérifier si c’était vrai. Mais le voisin l’ayant affirmé avec gravité, il ne pouvait en être autrement. Et c’est évidemment faux: l’article 71 du règlement de l’Assemblée nationale qui sert de base à la sanction est lui-même ainsi rédigé «Le Président rappelle à l’ordre…».

Lorsque mes collègues, inquiets qu’on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique, sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, on les a dépeints comme ridicules. On a même osé écrire que leur solidarité était «indécente», comme si réparer une injustice pouvait être indécente. Et pour les punir, un site poétiquement appelé «Macholand» a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est.

Cerise sur le gâteau: lorsque l’Académie française, sortant de sa réserve, a finalement rappelé pourquoi on pouvait féminiser les métiers, mais pas les titres, car la fonction survit à son porteur temporel, certains médias de gauche ont réussi à affirmer sans rire qu’elle donnait raison… à Sandrine Mazetier. Arriver à prétendre l’inverse de ce qui est réel, c’est la plongée dans un monde néo-orwellien.

Citoyen, comment appeler une démocratie où le peuple est volontairement intoxiqué avec de la fausse information pour lui faire avaler des choses énormes au plan des droits, tandis qu’on décrédibilise ceux qui pensent différemment?

Citoyen, comment caractériser un régime où certains en arrivent à considérer normal qu’un représentant du peuple soit sanctionné comme un délinquant, sans base juridique, sans grief, juste par idéologie?

Citoyen, comment identifier un régime qui pense qu’il faut éduquer les gens par la langue, en purgeant les mots et en intimidant ceux qui ne cèdent pas?

Citoyen, tu te tournes vers moi tous les jours, et tu m’interroges: «N’avez-vous rien d’autre à faire?» Je te pose à mon tour la question: ne serait-il pas temps, Citoyen, que tu fasses, toi aussi, quelque chose pour mettre fin au lent déclin de la démocratie représentative?

Citoyen, combien de temps penses-tu que nous tiendrons sans ton soutien? Il est peut-être temps de leur dire «le mot de Cambronne».

Julien Aubert

Bon, ben voilà. Si nous, les mâles blancs n’y mettons pas bon ordre, à coups de pied au cul s’y faut,  si les efféminés ne gagnent pas un peu de testostérone comme dit l’ami Vautrin, à coup sûr c’est les barbus qui vont y mettre bon ordre. Hé, les rombiasses, c’est ce que vous voulez ? Sinon, fermez-la !

Raoul.

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