J’ai appris par la presse et les folliculaires que vous vous apprêtez à gaspiller quelque cinquante millions pris dans nos poches pour « remédier », comme on dit maintenant, au « décrochage scolaire » – comme on dit aussi de nos tristes jours. Ce qui, avouons-le, ne laisse pas de surprendre, puisque le ministère dont MM. Valls et Hollande vous ont donné les clés, bénéficiera l’an prochain de la première allocation budgétaire prise sur l’argent spolié aux citoyens. Voilà qui n’est pas sans nous inquiéter, puisque nous savons que les socialistes font de l’école (qui a désormais perdu l’honneur de la majuscule) le terrain d’endoctrinement subreptice aux délires du « gender » et autres perversions.
Mais, bien que cette divagation soit un réel sujet de préoccupation pour les familles, et nécessite une réponse violente de la société, je souhaite limiter ici mes remarques à la dépense extraordinaire dont j’ai fait état en commençant. Lorsque l’on parle de « décrochage », on parle en fait de « désintérêt » et « d’abandon ». Phénomène que, pour ma part, je ne nierai point. Un nombre considérable, et sans aucun doute croissant, d’enfants et de jeunes gens (je ne parlerai pas « d’adolescents », car ce terme n’a aucun sens en matière de psychologie ni d’anthropologie) n’aiment pas l’école et, en raison de l’obscurité de l’avenir que leur propose le socialisme, n’en voient plus l’intérêt. On gagne certes plus vite et davantage d’argent en se livrant à des extorsions et trafics divers qu’en préparant le concours d’entrée à Polytechnique. Le diplôme ne représente plus grand-chose dans un pays ruiné où la débrouillardise des picaros (vous savez, cette philosophie bas de gamme des voyous madrilènes du XVIIe Siècle, résumée par cette devise : arreglarse las, se démerder… Pardon ! Vous ne savez pas ce qu’est le roman picaresque, et vous n’avez sans doute jamais lu le Lazarillo de Tormes ni notre Gil Blas !), où cette débrouillardise aux effets immédiats a remplacé cette vieille maxime : « si tu veux tracer ton sillon droit, attelle ta charrue à une étoile ».
C’est sans doute une première raison du « décrochage » évoqué. Une autre est que de jeunes diplômés ne trouvent pas d’emploi dans un pays où le socialisme ruine avec constance les entreprises. Ceux qui se sont « accrochés » s’empressent aujourd’hui d’aller valoriser leur talent à l’étranger, et c’est bien compréhensible. La troisième raison est probablement que l’école ne présente plus aucun intérêt quant aux apprentissages. Bien sûr, on y apprend le macramé, comment naviguer sur la toile, et comment étant un garçon devenir une fille et vice-versa, mais on en sort très souvent illettré et dyscalculique, donc handicapé social. À cela s’ajoute le fait que les handicapés sociaux sont généreusement pris en charge aux frais des citoyens : pourquoi, alors, s’en faire ? J’ajouterais bien volontiers cette constatation très politiquement incorrecte : les enfants de l’islam, par éducation, ne peuvent que refuser l’instruction des « roumis ». Les familles les incitent à ce refus de la culture des autochtones, en espérant imposer leur propre inculture.
Je ne fais, Lala Najat, qu’énoncer des truismes, les raisons de « décrochage » sont légion. L’ennui est que même les truismes (qui sont vérités d’expérience) sont ignorés de vous et vos services, parce que gênants et politiquement incorrects. Donc vous allez vous confronter à un réel problème dont vous et vos aides ont une ignorance encyclopédique. Comme je suis gentil, je vais vous fournir un moyen parmi tant d’autres d’évaluer le défi.
Prenez une classe de troisième, dans un de ces « collèges uniques » inventés par un imbécile de droite et si chers aux imbéciles de gauche. Pas même un collège du 9-3, un brave collège sans ennuis. Vous y êtes ? Bon : allons-y !
Peut-être ne connaissez-vous pas Brassens, le dernier en date de nos vrais poètes, et probablement vos goûts se portent-ils sur le « rap » afro-mage, mais enfin, soumettons à une classe lambda quelques vers du vieux Georges. D’abord : « la loi de la pesanteur est dure, mais c’est la loi ». Newton et l’histoire Romaine dans un même vers malicieux, c’est probablement trop pour les élèves dont certains hurleront « nique la loi ! ». Et si vous leur citez la maxime « dura lex, sed lex », je suis prêt à parier que ça leur évoquera soit un plat en verre (au mieux) soit un préservatif (au pire). Personne ne verra la plaisanterie, par manque de culture basique. Quant à la pesanteur (g, son accélération, dans p=mg), je suis sûr qu’ils trouveront qu’un kilo de plume est plus léger qu’un kilo de plomb. Continuons :
Passons sur « la barque pour Cythère est mise en quarantaine », puisque Watteau doit un peu se confondre avec Waterloo ou, mieux, water-polo, et que la quarantaine doit bien être une affaire de « quadras ». On pêche des mots naufragés comme on peut. Mais… Vous-même avez-vous quelque jour entendu parler de Watteau (Antoine) ? Posez la question au ministre de la culture, qui ira chercher la réponse sur Google. Plus facilement, en apparence, proposez ces deux vers : « Et le p’tit bleu est-ce ça n’le rend pas meilleur / d’être servi au sein des vignes du Seigneur ? » Vous allez constater que : le « bleu » vous en fait voir de toutes les couleurs, du bleu résultant d’un taquet de Samir à Jessica, au bleu de l’uniforme des « keufs » ; en tous cas c’est un mauvais bleu. Il n’est même pas envisageable d’interpréter les vignes du seigneur : Mohammed vous dira que c’est « haram » (remarquez, ce serait pire s’il savait qu’à l’origine l’expression désignait le peuple d’Israël !)
Bref : vous voyez, lala Najat : il y a un long, long, très long chemin à parcourir avant de redonner sinon de l’attrait, du moins du « sens » à l’école. Je vous suggèrerais bien une solution efficace, qui ne coûterait pas un sou : balancer à la poubelle toutes les âneries type « gender », macramé, « activités » etc… et en revenir aux fondements culturels, avec coup de pied au cul à l’appui. Mais voilà : ce n’est pas votre programme idéologique. Par conséquent, vous allez faire comme tous vos prédécesseurs depuis la réforme Fouché (1966 !), gaspiller non pas les deniers publics (qui n’existent pas) mais l’argent extorqué aux citoyens, et, ce en pure perte, juste pour un coup de propagande. Moi, je verrais plutôt d’un bon œil que l’État soit dépossédé du privilège de l’instruction publique – qu’il a abusivement transformée en « éducation nationale » – pour que la maîtrise de l’instruction soit conférée aux organisations civiques et l’éducation rendue aux familles.
Ce n’est pas pour demain, allez, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.
Sacha
Ps : je viens de lire chez http://www.lesobservateurs.ch un petit article très édifiant :
«Ce lundi matin, un professeur (d’ailleurs on dit une professeure si l’on ne veut pas se rendre complice du « système oppressif contre la femme »), poste le texte suivant sur son compte Facebook :
Sa directrice d’établissement convoque donc ce professeur des écoles, pour lui dire qu’il est intolérable que les enfants « lisent beaucoup trop », parce que cela pousse les enfants « à adopter une attitude élitiste ». L’histoire de cette convocation, qui commence à se répandre sur le Web (ici un article sur Slate), veut dire beaucoup de chose de la machine « éducation nationale » en France, gangrénée à tous les niveaux par l’ultra-gauche qui rêve de déconstruire par tous les moyens le « vieux monde bourgeois » (celui dans lequel les enfants osaient apprendre à lire, par exemple) pour le remplacer par le monde égalitaire, égaylitaire, où tout le monde se ressemble dans la même nullité.
Pour nos « élites » nourries par l’argent public et chargées par des organismes étatiques opaques et endogames, de réfléchir aux différentes manières d’imposer une déconstruction générale du vieux monde « bourgeois », la lecture est une reproduction sociale et bourgeoise (un exemple d’étude sociologique ici). Comprenez que si un enfant se met à lire, alors que ses camarades ne lisent pas, ou ne veulent pas lire, il adopte d’emblée une position de domination intellectuelle intolérable. Lire, c’est donc continuer la domination de la bourgeoisie sur les classes prolétaires ; de même que demander à l’immigré musulman de s’intégrer à la société, c’est entretenir la domination de l’Église en Occident. Pour eux, on est toujours pris dans la vieille dialectique marxiste : opprimés/oppresseurs, exploités/exploiteurs, prolétaires/bourgeois, etc.
De tels propos ne sont pas si rares dans le système éducatif. Les exemples sont multiples. C’est par l’endoctrinement des enfants que les socialistes/communistes rêvent de changer la société. C’est pourquoi tous les efforts sont portés vers l’école – ABCD de l’égalité, ligne Azur, Charte de la laïcité, scolarisation précoce des enfants, rabotage de l’histoire de France, etc… Le vieux monde communiste gangrène encore trop l’Éducation Nationale. »
Article de Vivien Hoch, philosophe, auteur de plusieurs ouvrages.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !