 Il arrive parfois que Le Figaro retrouve la dignité d’antan, lorsqu’il était un véritable journal d’opposition. Je suis tombé par hasard sur un commentaire de Charles Wyplosz parlant des extorsions que Hollande et sa clique préparaient pour 2015. Je le cite intégralement, en réservant mes commentaires entre crochets et en italiques. Voici :
Il arrive parfois que Le Figaro retrouve la dignité d’antan, lorsqu’il était un véritable journal d’opposition. Je suis tombé par hasard sur un commentaire de Charles Wyplosz parlant des extorsions que Hollande et sa clique préparaient pour 2015. Je le cite intégralement, en réservant mes commentaires entre crochets et en italiques. Voici :
SNCF, autoroutes, électricité, poste…comment Hollande va vous plumer en 2015
FIGARO VOX VOX ECONOMIE Par Charles Wyplosz
« Bonne année 2015, il n’y aura plus de hausses d’impôts! Promis, a dit le Président. Oui mais vous allez payer plus pour les transports (SNCF, autoroutes, métro-bus, taxis), l’électricité, la poste, sans doute les documents administratifs, et pleins d’autres choses qui sont décidées par le gouvernement. Le matraquage va continuer, par des chemins détournés pas très subtils, et la croissance va rester molle. Malgré la baisse des prix du pétrole qui est la seule bonne nouvelle de 2014 pour 2015. [La baisse des prix du pétrole n’est pas nécessairement une bonne nouvelle. Certes, POUR UN TEMPS elle semble favoriser nos économies désespérément liées à cette source d’énergie, mais tout le monde a compris que les saoudiens s’attaquent au gaz de schiste américain et au pétrole russe. Sacré imbroglio ! Les mahométans finiront par sortir vainqueurs de ce bras de fer. ]
François Hollande joue sur les mots. A l’ENA, on vous explique la différence entre impôts et autres prélèvements obligatoires, et on ne considère pas les prix réglementés comme des prélèvements. Tout ceci se mélange douloureusement dans les porte-monnaie des citoyens qui ne comprennent pas, faute de ne pas être allés à l’ENA. Une sorte de taxe sur l’ignorance.
Le cas de la SNCF est exemplaire. Elle ne peut rien faire sans l’accord du gouvernement. Donc l’augmentation qui s’annonce est bien une décision du gouvernement. C’est bien une taxe. D’abord, parce que nous n’avons pas le choix, comme pour les impôts. La SNCF reste un monopole pour la quasi-totalité des transports ferroviaires des Français. Certes, le trafic est ouvert à la concurrence dans le cadre des accords européens, mais il y a mille et une manières de décourager la concurrence et nos politiques ne s’en privent pas. Ensuite, parce que la SNCF fait partie du budget de l’État. S’il y a des pertes, qui donc les comble? Réduire les pertes c’est alléger les dépenses publiques et avoir besoin de moins d’impôts. Tout se mélange dans le grand porte-monnaie de l’État, comme dans celui des citoyens. Il n’y a pas besoin d’avoir fait l’ENA pour le comprendre. [En effet. Et, en acquittant un prix plus que déraisonnable pour un service qui laisse largement à désirer –retards, inconfort de certains TGV, renoncement au ferri-transport des marchandises, insécurité, d’une part les citoyens qui ne prennent jamais le train sont spoliés, mais encore, d’autre part, celui qui prend le train paie deux fois : une fois pour les infrastructures qu’il a déjà payées au moyen de l’impôt, une autre fois pour un service surévalué. Belle leçon ! Mais regardez : il coûte aussi cher d’aller de Paris à Marseilles que de Paris à New-York. Les syndicats d’aviateurs refusent aussi les compagnies low-cost, rien de nouveau sous le ciel miteux des privilèges]
La justification avancée par la SNCF est d’une parfaite mauvaise foi. Il s’agirait de financer les investissements et d’améliorer la sécurité des passagers. Bien sûr, on ne vous parle pas des retraites plus que généreuses des cheminots, ou de leurs salaires plutôt avantageux, deux postes qui plombent la compagnie nationale. Non, ça c’est l’eau qui coule sous les ponts et qu’on ne peut pas toucher sérieusement sous menace de grève. Alors on amuse la galerie en déroulant de superbes projets d’investissements.
Mais comment font les entreprises qui doivent investir? Elles ne peuvent pas augmenter leurs tarifs, concurrence oblige. Alors elles empruntent. Ce qui les oblige à réfléchir très sérieusement à la rentabilité de leurs projets, faute de quoi elles ne pourront pas rembourser. On ne se pose pas ce genre de question dans un monopole, on augmente les tarifs. Et quand une entreprise perd de l’argent année après année, soit elle réduit des coûts, soit elle meurt. Mais à la SNCF on ne peut ni réduire les salaires, ni alléger les effectifs. Un monopole qui ne risque pas de mourir, service public oblige, opère sur une autre planète. Aux frais des usagers et au bon vouloir du gouvernement. [C’est le jeu vicié de tout monopole : dominant, il impose sa loi, au détriment des usagers. Toute entreprise monopoliste a besoin de l’État pour assurer sa domination et sa pérennité, voyez Alsthom. C’est exactement l’opposé du libéralisme économique. Tout devient pire quand c’est une « entreprise publique » qui fabrique une véritable aristocratie.]
François Hollande sait tout ça, bien sûr. Il sait que les coûts des administrations et des entreprises dans le giron, officiel ou non, de l’État ne sont pas vraiment contrôlés, et qu’il n’a plus les moyens de les financer sans compter. Il n’a aucune envie d’essayer d’appliquer à ce gigantesque ensemble d’activités les méthodes qui ont fait leurs preuves dans le secteur privé. La raison c’est qu’il agit du «Service Public qui ne doit pas succomber à la logique du profit». Personne ne parle de profits, ce serait trop désespérant. Mais le secteur public, tout comme le secteur privé, est fondamentalement une activité économique, ce qui signifie faire plus et mieux au moindre coût. Le plus étonnant c’est que tant de Français paraissent ne pas voir les choses ainsi. Ils se refusent à reonnaître le lien entre les impôts qu’ils payent et les services qu’ils reçoivent. Ils sont prêts à serrer leurs dépenses pour boucler leurs fins de mois, pas à abandonner le mirage de l’État bienfaiteur. [Excellente analyse, qui rejoint toutes celles que nous avons déjà publiées. Les Français sont des veaux aveugles, ils ne voient même pas que l’État-nounou et gabelou les asservit et les ruine. Ils préfèrent la quiétude de l’asservissement à la responsabilité, sans se rendre compte que cette situation lénifiante en fin de compte les appauvrit. Nous sommes un pays d’imbéciles.]
Tant qu’il en sera ainsi, François Hollande, tout comme ses prédécesseurs et ses successeurs, fera ce qu’il faut pour trouver de l’argent. La révolte contre les impôts couve? Pas de problème, on laisse les prix contrôlés déraper. Le taux d’inflation est nul, et pourrait même devenir négatif parce que les entreprises se voient obligées de baisser les prix, mais les billets de train et tout le reste continuent d’augmenter. L’argumentaire est bien au point. Que voulez-vous, les pigeons sont faits pour être plumés. Surtout qu’ils n’ont pas de dents. » [Pas de dents ni de cervelle : le pigeon est un reptile dégénéré, doté seulement d’un cerveau archaïque, le paléo-cortex. Avec un peuple imbécile à ce point, le pays ne peut qu’aller vers sa destruction finale.]
[Charles Wyplosz est professeur d’économie internationale à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, et directeur du Centre international d’études monétaires et bancaires.]
En fait, nos braves crétins de concitoyens ne voient pas plus loin que le bout de leur feuille d’impôt sur le revenu. Et ils savent, comme le montre ce sondage en ligne du même Figaro de ce jour, que les impôts augmenteront quand-même :
(résultats au 4 janvier sur 16954 participants : 96% de « Non »)
Arrivé à ce degré de déréliction, un peuple qui ne se révolte pas, qui n’exécute pas sa caste politique, est irrémédiablement perdu.
Sacha
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 Chez Books on Demand (BoD)
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 Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.
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                     Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
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 Très instructif. À méditer !
Très instructif. À méditer ! D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !
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 Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !
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 Bon ! À vos portefeuilles !
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 ASSEZ DE BARBARIE !!!
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 et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !
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