Merci, Hollande, pour ces moments

Capitaine du naufrage (small)Lu dans Le Figaro :

« En 2013 le PIB anglais était inférieur de 97 milliards d’euros au nôtre (respectivement 2017 et 2114 milliards d’euros). Or il a bénéficié d’une croissance en volume de 3 % en 2014, ce qui lui a permis de progresser d’une soixantaine de milliards d’euros. De même l’inflation britannique a été de l’ordre de 1,5 %, d’où à nouveau une augmentation de 30 à 40 milliards d’euros. À quoi s’est ajoutée la revalorisation de la livre sterling, de 5,4 % vis-à-vis de l’euro, ce qui a permis de gonfler le PIB des Anglais d’environ 126 milliards d’euros. De son côté, la France n’a bénéficié que d’une croissance de 0,4 % et d’une inflation du même ordre ; du coup, son PIB nominal ne s’est accru que de 20 milliards d’euros à peine, selon la Commission européenne. »

Voici la conséquence de l’impéritie et du fanatisme idéologique des socialistes, Soliveau le Minuscule en tête. Nous sommes assez bien partis pour connaître un sort lamentable. Il suffit de constater qu’un président de rencontre s’imagine que revêtir la cote ridiculement mal taillée du « pacte de responsabilité » va tout régler sans rien faire pour s’en rendre compte. Il suffit de voir l’opposition haineuse de la clique socialiste, la grosse mère Delille en tête, aux trop timides tentatives de réformes de Macron pour en être sûr. En portant au pouvoir ces vauriens, 39% du corps électoral a sans doute voulu (avec quelque raison) sanctionner Morfalou, le traître du traité de Lisbonne, mais ils ont en même temps cédé au chant des sirènes étatistes et bisounours. Tout le monde le paie maintenant, et puisqu’il n’y a à l’horizon aucun parti crédible, aucune option économique libérale, les carottes sont cuites : nous nous effondrons. Comme la Grèce.

Les Anglais ont compris. D’abord ils ont évité de tomber dans le bourbier de l’Euro qui ne profite qu’à l’Allemagne (et ce pays a raison d’en profiter, quoi qu’on en dise) ; ensuite ils ont entrepris les réformes nécessaires pour relancer intelligemment leur économie, non par la relance étatique de la consommation keynésienne, mais par ces mesures structurelles permettant l’investissement et la création d’entreprises. C’est-à-dire en faisant exactement l’inverse de ce que font les socialistes de tout poil, du PS au FN (là c’est encore virtuel) en passant par l’UMP.

Bah ! S’en fout la mort, diraient les gauchistes, avec l’arrivée de la charia, ce sera le sous-développement gratuit, islamique et obligatoire.

Raymond.

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