Comme si Darnand allait fleurir Drancy

Il n’y a pas de doute : si Maurras pensait que l’arrivée de Pétain au pouvoir était une « divine surprise », pour les socialistes les massacres de ces derniers jours en constituent une. L’occasion de se refaire à peu de frais une virginité politique, alors que la France plie sous le poids de leur politique imbécile, de leur idéologie décadente, de leur fanatisme anti-économique. Et maintenant sous le poids de leurs choix criminels.

Je l’avais annoncé dès le début : les socialistes allaient mettre en œuvre une ignoble récupération du crime. Ils le font avec leur « marche républicaine » (transports gratuits en Ile de France ! Voilà où vont nos impôts !), où, à côté d’islamiques trop contents de donner une trompeuse image « positive », on retrouvera les bobos, adolescents attardés (« le bobo veut jouer sur les deux tableaux : être pleinement adulte et prolonger son adolescence à n’en plus finir » Finkielkraut), la gauche fasciste habituelle, et des dirigeants européens qui, de leur côté, ne font rien non plus contre l’invasion. Témoin Merkel qui tempête contre « l’islamophobie » de Pegida. Imbécile ! Tout ce beau monde va défiler. Un peu comme si les miliciens de Darnand allaient déposer des gerbes à Drancy : on veut faire oublier sa responsabilité, ses crimes. On veut limiter la casse en mars prochain (il y a des élections) et les succès du GIGN et du RAID seront mis au crédit des socialistes qui n’ont rien fait pour éviter le fléau.

Tout cela n’est pas moral ! Bien entendu, l’UMP de Sarkozy s’engage dans la brèche : la collusion entre ce parti et le PS flagrante, et c’est normal, ils ne se séparent que par quelques infimes nuances. Par exemple : quelle différence ferait-on entre Belkacem Najat et NKM ? Même attachement à la perversion, même bobotisme débile. Entre Sarkozy et Hollande, même étatisme ; et tous sont plus ou moins stipendiés des émirs. Il faudrait, tout de même, que les « puissants » fassent un peu attention à leurs fréquentations, non ? Même dévotion européâstre. Même politique, enfin, de laxisme envers l’immigration musulmane.

Il demeure, à propos des massacres, quelques questions clivantes qui ne peuvent que faire voler en éclats « l’unité » mythique prônée par Hollande. Le première est celle-ci : ayant suivi sur BFMTV les tristes méfaits du sieur Coulibaly, j’ai constaté que l’attaque d’une supérette casher semblait aller de soi, comme s’il avait attaqué un Vival quelconque,  et que personne n’a jamais évoqué que le monstre s’attaquait à des Juifs. On cache, on cache d’autant mieux que la gauche fasciste a manifesté cet été aux côtés de fanatiques musulmans proches du hamas aux cris de « mort aux Juifs ! ».  Deuxièmement : le sieur Coulibaly était sorti de prison en 2013 : « En décembre 2013, il a été notamment condamné à cinq ans de prison pour avoir préparé la tentative d’évasion (ratée) de Smaïn Aït Ali Belkacem, l’artificier des attentats du Groupe islamique armé (GIA) à Paris en 1995.

Coulibaly a été arrêté et incarcéré en détention provisoire en mai 2010. Il est sorti de prison le 4 mars 2014 avec un bracelet électronique qu’il a gardé jusqu’au 15 mai 2014, date de fin de sa peine. Il a en effet bénéficié d’une remise de peine d’un an. » Je ne l’invente pas, c’est « Libération » qui l’avoue. Quant aux meurtriers frères Kouachi, l’un avait séjourné au Yémen (base arrière d’al quaïda), les deux « n’étaient certes pas inconnus des services de police. « Ces individus avaient fait l’objet de surveillance. Leur statut n’était pas judiciarisé (il n’y avait pas de procédure judiciaire en cours les visant). Il n’y avait pas d’élément les concernant témoigant de l’imminence d’un attentat », a en effet expliqué jeudi matin Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, sur Europe 1. Les services de renseignement américains en savaient également long sur les deux frères.

Selon les autorités américaines, les frères Kouachi étaient en effet fichés dans deux bases de données – l’une, hautement confidentielle, baptisée TIDE et contenant 1,2 million de suspects aux yeux des services antiterroristes  ; l’autre, une « no-fly list » plus restreinte, contenant les individus interdits de vol, qui est gérée par le Terrorist Screening Center, une unité coordonnant l’action des agences de renseignement. D’après ABC News, les deux hommes figuraient depuis des « années » dans ces bases de données. » (selon Les Échos). Ben oui ! Alors, pourquoi, puisqu’on les savait néfastes, sont-ils passés entre les mailles du filet ?

C’est là la faiblesse du « système », prompt à traquer les patriotes accusés d’être « fascistes » et laissant les vrais fascistes libres de se promener à leur gré. On nous rétorquera que l’on ne peut pas coffrer des gens qui n’ont pas encore commis de crimes. Soit : mais quand on sait qu’il y a de très fortes probabilités pour qu’ils en commettent, il vaudrait mieux les mettre préventivement en bocal, non ? On le fait bien à l’encontre des patriotes, alors qu’ils ne menacent personne non ? C’est là l’extrême faiblesse des démocraties molles, que de n’intervenir qu’après le désastre. Preuve évidente d’un manque de volonté politique : les dirigeants des pseudo-démocraties européennes sont des castrats.

Il y a bien d’autres questions, par exemple celle de l’importation d’armes automatiques, qui sont refusées aux citoyens mais qu’on laisse transiter via le grand banditisme trop heureux d’avoir un marché, dans nos pays, dans le secteur du terrorisme. Je n’en ferai pas le tour aujourd’hui, cela prendrait trop de temps. Ce que je remarque : nos services sont compétents. Mais ils souffrent de plusieurs maux, dus à désinvolture des politiques. Jadis, nous avions deux services très solides, la DST et les RG, travaillant avec le SDECE. Au gré des « alternances » entre les deux partis collabos, et de l’idéologie UMP et PS, les services ont été changés, fractionnés, ne coopèrent plus guère. Comment être efficace dans ces conditions ?

Oui, nous souffrons des tares de la caste politique. Elles se traduisent par le fait que l’État n’est plus en mesure de satisfaire à ses tâches régaliennes, la diplomatie, et la sécurité intérieure et extérieure du pays. Quand on sait, par exemple, qu’un gilet pare-balles dure cinq ans et que nos gendarmes traînent les leurs depuis quinze ans, que la police ne peut même plus entretenir son parc automobile, que l’Armée (mais c’est un handicap historiquement maintenu, sauf sous de Gaulle) est sous-équipée et n’est même pas au niveau des effectifs de l’armée d’Armistice en 1940, que finalement les budgets de sécurité rétrécissent comme peau de chagrin, on comprend que la France n’est plus défendue. En regard de cela, on gaspille l’argent extorqué aux citoyens en prébendes diverses, pour acheter, dit-on, la « paix sociale ». Nous voyons aujourd’hui le résultat de cette brillante politique. On nous raconte qu’il vaut mieux se consacrer à l’École, mais quels sont les résultats de cette institution qui recevra en 2015 le premier budget du pays ? Analphabétisme, médiocrité, décrochages scolaires, refus d’instruction de la part de certaines familles musulmanes, enseignement de théories perverses. Il faut arrêter ce gaspillage et redonner au pays les moyens de sa défense. Donc ramener l’État à ses rôles régaliens. La volonté de la caste politique, bien évidemment, est tout autre.

Ils auront beau faire : faute de volonté politique, ces misérables seront responsables d’autres attentats à venir. Et qu’on en soit sûr : ces massacres viendront.

Ce sont donc les responsables réels des massacres qui défileront dimanche, à l’appel et au financement du sieur Hollande et de ses sbires. Hitler ira fleurir Auschwitz. Tout citoyen conscient s’abstiendra de se mêler à la troupe des pleurnichards et des hypocrites, des pleutres et des combinards. Je voudrais que Dieu existe, et qu’Il fasse pleuvoir sur leurs têtes de reptiles les cataractes célestes.

Sacha

Post Scriptum (et pas PS) : lire l’excellent article de Guy Millières paru chez Dreuz-Info, conservé dans nos pages sous la rubrique « Adieu ma France »