Inintelligence avec l’ennemi

MG42bisLu via lesObservateurs.ch :

Le journal de gauche Les Inrocks prend la défense des terroristes français « C’était également un message d’amour »

Article publié le 23.01.2015

Dans un article hallucinant relayé par les Inrocks, Virginie Despentes revendique tout son amour et sa compassion pour ces malheureuses victimes de la « saussiété » que sont les Kouachi brothers et Coulibaly. Extraits:

« J’ai passé deux jours à me souvenir d’aimer les gens juste parce qu’ils étaient là et qu’on pouvait encore le leur dire. J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes.

Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir. Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilité sans venir gêner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de réalités que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au déshonneur d’une précarité de plomb. Je les ai aimés dans le mouvement de la focale écartée en grand, leur geste devenait aussi une déclaration d’amour– regarde-moi, prends-moi en compte. »

En temps de guerre –et nous y sommes bel et bien, malgré le déni gauchiste – on appellerait cela « intelligence avec l’ennemi ». Mais en l’occurrence, le mot « intelligence » n’a pas la place : la Despentes savonneuse n’en a pas le quart de la moitié du commencement. Ou elle est complètement démente, ou c’est une traîtresse. Elle présente des résidus encorannés de l’humanité comme de pauvres victimes, voire des héros. Il fallait l’oser ! Quoi qu’il en soit, c’est bel et bien un délit d’apologie de crime terroriste, et il me semble qu’il y a une loi qui le punit, non ? Parions qu’aucune plainte n’a été déposée, et que dans le cas contraire aucune poursuite ne sera engagée. Et même qu’en cas de poursuite, il se trouverait bien quelque juge rouge compatissant pour absoudre la malfaisante bourrique.

Le problème – enfin l’un de nos nombreux problèmes – est que des Despentes, il en est cent, il en est mille. Ce sont les têtes pourries qui tiennent aujourd’hui le haut du pavé. Leur putréfaction empeste le pays. De l’air ! De l’air !

Raymond

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