Il a toujours été évident pour les gens raisonnables qu’aucun pays ne peut du jour au lendemain absorber un flux torrentiel d’immigrés. Prenons le cas de la France, avec une économie étouffée par la politique socialiste, avec un taux de chômage avoisinant 11% (malgré les tripatouillages statistiques du ministère du « travail »), on ne voit guère comment des allochtones en état de sous-compétence pourraient trouver de l’emploi et participer à la production nationale. Encore n’est-ce là qu’une donnée immédiate ; et s’il fallait entretenir encore et toujours plus d’assistés, cela correspondrait mécaniquement à un accroissement des charges imposées à tous ceux qui produisent et subissent la spoliation fiscale. Plus immédiatement encore, pour accueillir tant d’immigrés d’un coup, il faut des moyens d’hébergement et de regroupement, donc encore engager des dépenses lorsque la dette de l’État atteint une dimension cosmique. On parvient ainsi très vite à un état de saturation et d’impuissance. C’est très exactement ce que subit l’Allemagne, pourtant riche, après l’énorme faute politique de Mme Merkel et de ses affidés de Bruxelles.
Munich a accueilli 12.000 réfugiés sur la seule journée de samedi et se trouve « à la limite » de ses capacités d’accueil. Imaginez que chaque jour l’effectif d’une division sur pied de guerre se répande dans votre ville : la désorganisation qui s’ensuivrait deviendrait le chaos. Les policiers de Munich reconnaissent que « Compte tenu des chiffres enregistrés hier (samedi) il est tout à fait clair que sommes arrivés à l’extrême limite de nos capacités » pour prendre en charge ceux qui affluent depuis les Balkans via la Hongrie puis l’Autriche. Il manquerait, selon la même source, «entre 1.000 et 5.000 hébergements d’urgence » en l’état actuel de l’invasion. On envisagerait même de devoir faire dormir les réfugiés dehors, protégés seulement par des couvertures isothermes. Or Allemagne, selon le vœu de Merkel, attend 800.000 demandeurs d’asile cette année ! Merkel a beau dire avec des accents obamaniens « Wir können » (nous pouvons), il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour prévoir une immense et dangereuse pagaille. Déjà on estime que si le torrent venu d’Autriche et de Hongrie ne tarit pas dimanche, l’Allemagne accueillera un nombre de réfugiés, en particulier syriens, comparable voir supérieur à celui du week-end précédent, soit environ 20.000. On peut imaginer que, les capacités d’accueil étant déjà saturées, les difficultés croîtront de manière exponentielle. «Nous ne savons plus comment faire avec les réfugiés » se plaint Dieter Reiter, bourgmestre socialiste de Munich. Eh oui ! Voilà où mène la compassion imbécile !
On comprend que Merkel ait suspendu –provisoirement, dit-on, mais ce n’est, espérons-le qu’une clause de style- les dispositions du traité de Schengen en rétablissant les contrôles à sa frontière avec l’Autriche. Cependant il est trop tard : d’une part, si les dispositions de Schengen ne sont pas suspendues partout en Europe, le torrent trouvera d’autres voies de passage, d’autre part ceux qui sont déjà pré-positionnés en Allemagne vont bien évidemment s’estimer floués, et réagir rageusement, avec arrogance et quérulence puisqu’on leur a fait croire que tout leur est dû. L’Allemagne en premier, et ensuite tous les autres pays d’Europe risquent fortement de voir compromise la paix civile. Car l’invasion ne s’arrêtera évidemment pas en Bavière, elle gagnera le nord de l’Allemagne et développera ses métastases dans les pays alentours, dont la France. De plus, à moins d’aller sur le terrain écraser l’ « état » islamique, et de supprimer toute aide aux arrivants, il y est à parier que, l’appel d’air existant toujours, le torrent ne tarira pas. Le tiers-monde africain continuera à se déverser en Europe, jusqu’à la noyer.
Merkel et la bande de Bruxelles ont donc commis une faute politique majeure. Non seulement ils n’ont pas analysé les conséquences économiques de leur acte délirant, mais ils n’en ont pas vu, faute d’analyse, les conséquences sociales et civilisationnelles. Car il est évident que ces gens qui arrivent importent avec eux le tiers-monde et son chaos, le communautarisme, le tribalisme, les affrontements intercommunautaires, notamment avec les communautés autochtones. À cela s’ajoute la menace du djihad qui a trouvé dans l’invasion son cheval de Troie. Quelque chose vient d’être cassé en Europe, et ce ne sont pas les discours lénifiants et culpabilisant des castes politique et médiatique qui pourront y changer quelque chose. Maintenant, on doit se demander pourquoi Merkel (suivie par le trottinant Hollande) ont pu être si stupides.
On dit que l’Allemagne a besoin de main d’œuvre bon marché. Je n’en doute pas. Mais pourquoi n’a-t-elle pas cherché cette main-d’œuvre dans des pays européens à fort taux de chômage ? Ces travailleurs-là ont certainement une qualification professionnelle supérieure à celle de la majorité des immigrants d’Afrique. Mais il y a des aberrations dans les lois européennes, comme la directive Bolkenstein : ils doivent être payés au niveau salarial de leurs pays, ce qui n’est pas le cas des immigrants d’Afrique. Certes. Mais il y a certainement une cause plus grave, une idéologie mondialiste de métissage remontant aux délires de Coudenhove-Kalergi, personnage cosmopolite sans pays. Il voulait un « nouvel ordre européen » susceptible, selon lui, d’éviter les guerres. Pour cette tâche messianique, il s’adressa d’abord à … Mussolini. Curieusement, il voulut se rapprocher du Général de Gaulle, n’ayant pas compris que celui-ci, patriote, voulait une Europe des Nations et non pas un conglomérat de peuples métissés sous une autorité commune. Bref : dans son livre Praktischer Idealismus, il indique que les résidents des futurs “Etats-Unis d’Europe” ne seraient plus les peuples du Vieux Continent, mais une population issue du métissage. Il expose clairement que les peuples d’Europe doivent se mélanger avec les Asiatiques et les Africains, créant ainsi une non-race a-nationale.
Je ne sais pas quel est l’impact exact des délires de cet exalté dans les milieux eurocrates, mais je note qu’il existe un prix européen Coudenhove-Kalergi, remis tous les deux ans à certains européâstres dont Van Rompuy et … Merkel (2010) et Juncker (2014). Bizarre, non ? Ce qui me semble : sans pour autant imaginer un « complot », force est de reconnaître qu’il existe des Guides et Illuminés croyant posséder la Vérité et qui s’emploient à façonner ce qu’ils croient être l’argile humaine, comme le fait le potier sur son tour. Certains d’entre eux s’imaginent avoir « compris » l’origine des guerres : les Nations et ethnies ; supprimons-les, pensent-ils, et nous aurons résolu le problème. Exactement comme les généristes veulent résoudre ce qu’ils croient être un conflit entre hommes et femmes en supprimant les distinctions de genre. Disons-le tout net : ces énergumènes sont des ennemis de l’humanité. Et je fais l’hypothèse que ces idées tordues ont quelque chose à voir avec l’immigration forcenée que subit l’Europe aujourd’hui.
Anthropologiquement, on ne pourra (heureusement !) jamais modifier le fonctionnement humain. L’humain distingue de l’humain, parce qu’il se singularise, il institue formellement son altérité qui en même temps lui fait instituer l’autre et l’en sépare. Sur ce fossé il lance des ponts, transitoirement il fait des contrats, communique, crée des groupes. Et il est fondamental de se souvenir qu’un groupe ne se crée pas seulement par agrégation de sujets, il est surtout exclusif… de tout ce qui n’est pas lui. Sur cette base anthropologique se constituent ethnies, clans, tribus, partis, nations. Guides et Illuminés peuvent toujours espérer abolir l’altérité et forcer les groupes à admettre l’exclu, ils n’obtiendront que la destruction des groupes existants et… la constitution de nouveaux groupes, donc à nouveau commerce et belligérance. Même s’ils parvenaient à leur funeste entreprise de métissage, ils ne supprimeraient pas pour autant le principe d’exclusion-inclusive qui fonde les nations. En attendant, comme ils ne comprennent rien, comme ils poursuivent leurs délires, ils font violence aux peuples. Que les peuples leur renvoient cette violence !
Sacha
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !