Bande de crapauds, la repentance n’est pas notre credo.

le ver dans le fruitMicron, connaissez-vous ? C’est un de ces péteux qui gravitent autour de la « gouvernance ». À les regarder de près, ces jeunes prétentieux, béjaunes et petits marquis arrogants se ressemblent comme des clones : ultra bien mis, pas un pli à la veste, le menton relevé à la Mussolini, sur la face un mépris abyssal pour tout ce qui n’est pas Eux. Satan travesti en ange de lumière. Le Micro-Macron, invité au Bilderberg et flirtant avec la Trilatérale, s’est fendu d’un discours très socio-fasciste visant à dédouaner les islamistes et, une fois de plus, culpabiliser les Français :

« «Nous sommes une société dont, au coeur du pacte, il y a l’égalité. Nous sommes une société où, en moyenne, l’égalité prévaut beaucoup plus que dans d’autres économies et d’autres sociétés, en particulier anglo-saxonnes (…) «nous avons progressivement abîmé cet élitisme ouvert républicain qui permettait à chacune et chacun de progresser. Nous avons arrêté la mobilité» sociale », «Nous sommes une société où nous avons construit la capacité à fermer la porte.»

Il a évoqué le fait que «quelqu’un, sous prétexte qu’il a une barbe ou un nom à consonance qu’on pourrait croire musulmane, a quatre fois moins de chance d’avoir un entretien d’embauche qu’un autre.» Et voilà l’énarque jésuite : «Je ne suis pas en train de dire que tous ces éléments sont la cause première du djihadisme. C’est la folie des hommes, et l’esprit totalitaire et manipulateur de quelques-uns. Mais il y a un terreau, ce terreau est notre responsabilité», «Nous avons une part de responsabilité, parce que ce totalitarisme se nourrit de la défiance que nous avons laissée s’installer dans la société. Il se nourrit de cette lèpre insidieuse qui divise les esprits. Et si demain nous n’y prenons pas garde, il les divisera plus encore».

Salopard ! Il ne fait que mettre en sauce énarchique le discours profond des socio-fascistes. Les gènes de gauche finissent toujours par prendre le dessus, témoin Onfray (en qui notre Camorra n’a jamais eu confiance !) : « Droite et gauche qui ont internationalement semé la guerre contre l’islam politique récoltent nationalement la guerre de l’islam politique. » Pauvre crétin !

Moi, je leur réponds : « Fermez-la, Ducon ! La raison profonde de toute cette chienlit dure depuis quatorze siècles. Depuis que des fous ont fabriqué une idéologie mortifère, fossilisée dès le IXe siècle, ils n’ont eu de cesse de porter le fer et le feu pour propager leur religion infernale. Voilà la vraie raison des attaques islamiques, et elles ne cesseront qu’après la destruction de l’idéologie en question. Le pire, cependant, est que l’islamisme trouve dans nos sociétés pourries des salauds pour en minimiser les désastres et essayer d’en faire porter le poids moral aux peuples victimes. Cette trahison mérite tout simplement l’accrochage aux fourches patibulaires qui, je l’espère, s’élèveront bientôt à la croisée de nos routes.

Dans Le Figaro, en revanche, Alain Finkielkraut qui, lui, a les pieds sur terre met les choses au point.

« [...] Comme le rappelait dans ces colonnes Jean-Pierre Le Goff, la disparition des grandes idéologies avait pu laisser croire à l’avènement d’un monde unifié et pacifié sous la triple modalité de l’économie de marché, d’Internet et des droits de l’homme. Cette illusion se dissipe brutalement: nous vivons la fin de la fin de l’Histoire.

L’Histoire fait son retour dans un pays et sur un continent qui se croyaient définitivement hors d’atteinte. Et cette Histoire n’est pas belle à voir. [...] c’est l’Histoire avec une grande hache, qui, au titre de « croisés », d’« impies » ou d’« idolâtres », peut nous faucher n’importe où, à tout moment, quels que soient notre âge, notre sexe, notre profession ou notre appartenance. [...]Loin d’accoucher de la liberté, la violence qui se déchaîne est une calamité sans échappatoire, un fléau auquel personne n’est libre de se soustraire.

 [...] Dans l’Europe posthitlérienne, l’antiracisme tient lieu de vision du monde et on expie le fait d’avoir pris l’Autre pour l’ennemi en prenant l’ennemi pour l’Autre. [...]

L’islamisme n’est pas tout l’islam, loin s’en faut. Mais ce n’est pas non plus un phénomène marginal ni une création de l’Occident. Nous n’avons pas, par nos politiques néocoloniales, nos guerres impérialistes et nos pratiques discriminatoires, enfanté ce monstre. Nous ne payons pas pour nos crimes.

L’obligation du djihad, rappelle Bernard Lewis, se fonde sur l’universalité de la révélation musulmane : « Cette obligation n’a de limite ni dans le temps ni dans l’espace. Elle doit durer jusqu’à ce que le monde entier ait rallié la foi musulmane ou se soit soumis à l’autorité de l’État islamique. Jusqu’à ce moment, le monde est partagé en deux : la maison de l’islam et la maison de la guerre. Entre les deux existe un état de guerre moralement nécessaire, juridiquement et religieusement obligatoire jusqu’au triomphe final et inévitable de l’islam sur l’incroyance. »

Bref, le djihad n’est pas un retour de bâton, c’est un projet de conquête. L’Occident doit se défaire de la croyance mégalomaniaque que, pour le meilleur et pour le pire, c’est toujours lui qui mène le bal. Il faut en finir avec l’ethnocentrisme de la mauvaise conscience. Les islamistes ne sont pas des corollaires, ce sont des sujets historiques à part entière. [...]

Aujourd’hui l’État islamique a une adresse. Le califat n’est plus un rêve mais un lieu. On peut donc et on doit répondre par la guerre à la terreur qu’il répand. Daech constitue une menace pour le monde entier. Mais ce n’est pas en bombardant Raqqa qu’on réglera le problème posé par la sécession culturelle à Molenbeek et dans de nombreuses cités françaises ou par la montée de l’intégrisme religieux jusque chez les chauffeurs de bus de la RATP. [...]

Lutter contre l’islamisme, c’est se donner les moyens de reprendre les territoires perdus de la nation en reconstruisant l’école républicaine abêtie, abîmée et même saccagée par un demi-siècle de réformes démagogiques et en maîtrisant les flux migratoires, car plus il y a d’immigrés venus du monde arabo-musulman, plus la communauté nationale se fragmente et plus se développe la propagande radicale. Mais est-il encore temps ? »

D’accord avec le Philosophe. Est-il encore temps ? Je ne sais pas. Soixante-dix ans de paix sirupeuse ont castré les peuples d’Europe Occidentale. La paix et la consommation sont d’abominables émollients, et il faudra du temps, du sang, de la souffrance, pour retremper l’acier. Et, franchement, ce n’est pas par l’École qu’il faut commencer, à moins de virer tous les gauchistes qui y sévissent. Il faudra le faire, de toute façon. Mais il faudrait du temps pour rééduquer toute une génération ; or ce temps manque, l’ennemi est dans la Cité, il tue. Pour commencer, il faut casser des gueules, en premier lieu celles de tous les traîtres qui veulent nous culpabiliser. Non, bande de crapauds, la repentance ce n’est pas notre credo ! Et nous allons vous le montrer !

Raymond.

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