Le bobo est un être parfaitement dégénéré. « Le bobo, nous dit fort justement Alain Finkielkraut, veut jouer sur deux tableaux : être pleinement adulte et prolonger son adolescence à n’en plus finir. » Né d’une « aspiration bourgeoise à une vie confortable et de l’abandon bohème des exigences du devoir pour les élans du désir, de la durée pour l’intensité, des tenues et des postures rigides, enfin, pour une décontraction ostentatoire » le bobo est, ajouterai-je, le prototype de l’être hédoniste décadent., un sujet réellement impuissant à réguler ses pulsions, esclave de la satisfaction immédiate. Pour parler en termes lacaniens, le bobo ne connaît pas son désir, car il ne connaît pas la frustration. De fait, il est gêné par les autres, tous ceux, pues-la-sueur, beaufs, « fâchos », qui ne sont pas comme lui, et ne souhaite en réalité qu’une chose : les voir relégués à la périphérie de son territoire et asservis. Il est dogmatique et totalitaire… sauf pour lui-même.
Ces larves nous ont donné une belle preuve de ce qu’ils valent : « Aujourd’hui, soirée d’hommage aux victimes du massacre du vendredi 13 novembre, écrit « Uncle » sur LibertyVox, j’assiste, devant une chaîne d’information en continu, abasourdi, au spectacle le plus dérangeant qu’il m’ait été donné de voir.
Pendant que sur la partie gauche de l’écran défilent, sur fond noir, le nom de chacune des victimes, le « peuple », rassemblé devant la statue du nouveau dieu païen « République », sur la place du même nom, danse… Il danse, il sourit, il chante. L’un improvise un Rap, pendant, qu’un peu plus loin, des passants s’improvisent pianistes et chantent à leur tour des compositions de circonstance. Il faut que tout soit joyeux. La chanson à peine terminée, une femme entonne l’Internationale, faiblement reprise.
Il y a fort peu de monde, nous sommes loin de la marée humaine des « Je suis Charlie ».
Je suis consterné par ce spectacle affligeant, je ne sais plus où me mettre pour échapper à la vision cauchemardesque de cette foule de zombies, souriants, égarés, hébétés, perdus.
Deux femmes en burka incitent les participants à se donner la main ; la chaîne humaine devient farandole, menée par ces deux fantômes, à deux pas du lieu du massacre commis par les tenants de leur idéologie. Mauvais présage. Mais les zombies ne voient pas le symbole. »
Voilà l’affligeant spectacle qu’offre une caste dégénérée. Ce n’est pas assez : on apprend que le propagandiste de Hollande, Gantzer, s’occupait de sondages à la gloire de son patron tandis que les fellagas mitraillaient les innocents à Paris. Ignoble ! Les crimes de l’ennemi nous obligent à contempler le visage hideux de la fausse France hédoniste, castrée.
Nous sommes mal, très mal. Une police réduite (il faudra deux à trois ans pour former de nouveaux policiers), une armée clochardisée en matériel et aux effectifs inférieurs à celle de l’armée d’armistice concédée par Hitler à Pétain, une gouvernance provinciale parfaitement pharisienne d’être trop « parisienne », qui déclame à tue-tête mais s’agite dans la plus grande inefficacité, comme le gouvernement Raynaud de 1940. Et puis ces infects bobos, et même un Onfray qui se rallie à la bien-pensance.
Paris est désormais « ville ouverte » par la volonté des traîtres. La question n’est plus de savoir si notre terre sera islamique, c’est simplement de savoir quand. « Quand nous s’rons musulmans, en l’an 2020 », chantait une parodie.
Alors : NON ! Nous ne ferons pas « l’union sacrée » avec les sorciers qui ont appelé le fléau. Ils doivent être écharpés. Nous entrons activement en dissidence, nous les Cassandre qui avons été traités de prophètes de malheur, nous qu’on a traîné devant les juges rouges. C’est le devoir, aujourd’hui, et nous descendons dans la catacombe pour retrouver les murs porteurs de l’édifice que les traîtres ont miné. Cela peut durer des siècles, mais nous aurons notre Aragon, notre Castille.
La gouvernance étant ce qu’elle est, vous allez voir s’éteindre un à un les sites, les blogs d’opposition, les sites de réinformation. Car la gouvernance déteste la vérité et la liberté. Déjà ils ont censuré une vidéo où Oskar Freysinger débat avec un philosophe (gauchiste) Suisse : il doit s’y dire des vérités qui gênent les margoulins. Qu’à cela ne tienne : le samizdat circulera, au péril de notre liberté, au péril même, bientôt de nos vies. Tout cela pour qu’un jour Notre Dame la France, mise à l’encan et en dormition, se réveille en gloire. Et si nous échouons, il nous restera à sauver l’honneur, devant l’Histoire, en faisant Camerone.
« La barbarie va nous faire redécouvrir notre civilisation », affirme M. de Villiers dans Le Figaro.
« Nous y sommes: la guerre est là. Et le chaos va suivre. Les fautes sont trop lourdes. L’imputation sera terrible. »
« Les gens qui se sont succédé au pouvoir depuis l’ère giscardienne et maastrichtienne ont failli. La France officielle qui a importé au cœur de notre pays, une autre nation, a vécu sur deux principes: un «espace sans frontière», au nom de l’hubris européen ; et une «société multiculturelle», au nom de l’idéologie mondialiste. »
« De la même manière, depuis vingt ans, au nom du multiculturalisme, on a voulu en finir avec la fameuse «assimilation» des étrangers. C’était un «concept désuet». Il fallait «insérer», «intégrer». Et on a désintégré et assimilé à l’envers les petits Français de souche au mode de vie hallal. »
« Il y a un autre mensonge qui vient d’expirer sous nos yeux dans le Paris ensanglanté: nos élites ont voulu nous faire croire que la «laïcité droit de l’hommiste» était une réponse suffisante – et même la seule réponse convenable – à la gangrène djihadiste. Or on voit bien ce qui se passe aujourd’hui: les laïcards font le vide et les islamistes le remplissent. Ils nous frappent parce qu’ils nous méprisent. Le nihilisme occidental, prenant congé d’une chrétienté flageolante, s’exprime comme une neutralisation religieuse de l’espace public. »
« Quelle tristesse! Le bain de sang, le grand deuil… Tant de larmes… Et puis la torpeur… l’incompréhension, parfois la prostration. Tant de gens qui ont cru à la fable du «vivre ensemble» et au slogan «L’islam, religion de paix», ainsi qu’à l’impératif catégorique à l’intention des islamo-sceptiques: «Pas de stigmatisation! Pas d’amalgame!». »
« Et pourtant, dans les noirceurs de cette tragédie, s’est allumée une petite lumière. Bientôt émergera le carré de la dissidence. Un jour viendra – peut-être un jour prochain – où des milliers de mains vont se tendre les unes vers les autres. Des mains qui ne se connaissent pas. Fragiles, hésitantes. Celles des jeunes branchés du vendredi soir, agressés les premiers et dont la colère les portera vers la vérité. Leurs parents soixante-huitards leur avaient dit: «il n’y aura plus jamais de guerre». Maintenant, ils savent. Un peu plus loin, il y a d’autres jeunes, qui vivent tapis dans les banlieues et qu’on appelle les «petits blancs». Ceux-là n’en peuvent plus de baisser la tête et de longer les murs. Ils regardent aujourd’hui les terrasses ensanglantées, ils se sentent frères de détresse sinon de mode de vie avec les morts du Bataclan. Eux aussi vont se redresser en criant: «On est chez nous!». »
« Et puis il y a tous ces jeunes veilleurs de la Manif Pour Tous qui ont passé quelques nuits au poste et ont compris que la gent politicienne les avait manipulés. Ils savent que notre civilisation est mortelle. Ils sont entrés en dissidence, dans la grande catacombe. Enfin, il a les jeunes ruraux, qui se sentent abandonnés par la fameuse «politique de la Ville» et qui voient arriver dans les campagnes le flot des migrants où se glissent quelques terroristes syriens.
Toutes ces jeunesses vont se lever et opérer leur jonction. Ils porteront des lucioles, comme celles qu’ils ont déposées dans les rues de Paris. Ils les brandiront au nom de l’Âme Française. Toutes ces petites Marseillaises qui viennent de partout signalent déjà ces fiertés bourgeonnantes. Les événements en auront fait – eux, les fils de consommateurs compulsifs – des combattants instinctifs de notre identité patrimoniale.
Alors, peut-être qu’avec le recul, dans quelques années, on pensera : ce premier acte de guerre des islamistes à Paris, qui a semé la terreur et la panique, ce fut en fait la première faute stratégique du Califat. Car il a réveillé les Français- les jeunesses françaises -. et les a arrachés à leurs somnolences et crédulités. »
Merci, Monsieur de Villiers, pour ces lignes d’espoir. J’espère que la jeunesse sera au rendez-vous. Nous, les anciens, y sommes déjà.
Sacha
Post scriptum : lisez l’interview d’Oskar Freysinger que le journal Suisse « Le Matin » n’a jamais publiée.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !