Second tour : Daesch l’emporte !

decadenceLa caste a gagné, et avec elle la cinquième colonne du califat islamique qu’elle contribue activement à installer dans le pays. L’alternance n’est que de façade : ce sont toujours les mêmes traîtres, francs-maçons, disciples de Koudenhove, européâstres, atlantistes, immigrophiles, islamophiles, pervers, gloutons, larrons, qui demeurent aux commandes. Par la faute d’une majorité abrutie de pleutres et d’indifférents. Fort bien : voici que continue le temps des trahisons et que commence celui des prisons. Mais nous, patriotes, serons emprisonnés, mourrons peut-être mais ne céderons pas.

Alexis de Tocqueville, dans De La Démocratie en Amérique, après avoir décrit sans pitié l’état d’esprit d’un sujet s’en remettant à l’État-nounou, explique avec une précision de chirurgien ce qui se passe. J’ai souvent cité des bribes de ce passage, je vous le livre en entier pour que vous compreniez bien la cause du mal.

« Il y a de telles nations de l’Europe où l’habitant se considère comme une espèce de colon indifférent à la destinée du lieu qu’il habite. Les plus grands changements surviennent dans son pays sans son concours ; il ne sait même pas précisément ce qui s’est passé ; il s’en doute ; il a entendu raconter l’évènement par hasard. Bien plus, la fortune de son village, la police de sa rue, le sort de son église et de son presbytère ne le touchent point : il pense que toutes ces choses ne le regardent en aucune façon, et qu’elles appartiennent à un étranger puissant qu’on appelle le gouvernement. Pour lui, il jouit de ses biens comme un usufruitier, sans esprit de propriété et sans idées d’amélioration quelconque. Ce désintéressement de soi-même va si loin que si sa propre sûreté ou celle de ses enfants est enfin compromise, au lieu de s’occuper d’éloigner le danger, il croise les bras pour attendre que la nation tout entière vienne à son aide. Cet homme, du reste, bien qu’il ait fait un sacrifice si complet de son libre-arbitre, n’aime pas plus qu’un autre l’obéissance. Il se soumet, il est vrai, au bon plaisir d’un commis ; mais il se plaît à braver la loi comme un ennemi vaincu, dès que la force se retire. Aussi le voit-on sans cesse osciller entre la servitude et la licence.

Quand de telles nations en sont arrivées à ce point, il faut qu’elles modifient leurs lois et leurs mœurs ou qu’elles périssent, car la source des vertus publiques y est comme tarie : on y trouve encore des sujets, mais on n’y voit plus de citoyens.

Je dis que de pareilles nations sont préparées pour la conquête. Si elles ne disparaissent pas de la scène du monde, c’est qu’elles sont environnées de nations semblables ou inférieures à elles ; c’est qu’il reste encore dans leur sein une sorte d’instinct indéfinissable de la patrie, je ne sais quel orgueil irréfléchi du nom qu’elles portent, quelque vague souvenir de leur gloire passée, qui, sans se rattacher précisément à rien, suffit pour leur imprimer au besoin une impulsion conservatrice. »

Ces lignes ont été écrites entre 1835 et 1840 : elles n’ont rien perdu de leur actualité ni l’analyse de sa pénétrante précision. Eh bien ! Que les Français continuent à bâfrer insouciants comme deux des Trois Petits Cochons, qu’ils continuent à ridiculiser les Cassandre, voter pour les tyrans, dorloter l’ennemi et à traîner les donneurs d’alerte au tribunal : ils périront. Et l’auront bien mérité !

Sacha

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