L’Anneau, le nano et l’hyper-sot (à bâtons rompus)

Anneau de Jehanne1-Honneur à ceux qui, répondant à l’appel de la famille de Villiers, ont ramené l’anneau de Jehanne la bonne Lorraine sur cette terre de France d’où l’on bouta hors l’Angloy. Cette relique, la seule, de l’héroïne inspirée fut arrachée à la Pucelle par l’évêque collabo Cauchon, digne précurseur des collabos d’aujourd’hui, qui la vendit au Gauleiter de l’époque, un certain cardinal anglais Henry Beaufort. Depuis, l’anneau était resté en terre hostile (pardonnez-moi, Sir Winston, mais vous savez aussi bien que moi que telle est la vérité). Il allait être vendu à l’encan, à des collectionneurs américains, japonais, que sais-je ? Le collectionneur est un être maniaque, pathologiquement : la place de l’anneau n’est pas derrière une vitrine pour être contemplé par un riche abruti content de soi. Encore moins dans un musée français géré par un ministère de l’Inculture. Là, comme les puissants du jour haïssent la France, c’était la banalisation absolue et l’oubli dans quelque réserve.

Une relique… Mais ce n’est par un rogaton destiné à l’adoration stupide des foules. Rien à voir. Ici, l’anneau revêt une puissance symbolique considérable : il rappelle ce que fut la volonté héroïque de Jehanne, son habileté politique à faire couronner le dauphin de France, son courage militaire. Jehanne, c’est ce que l’esprit de résistance et de reconquête de la terre des Français a de plus pur. Il était donc normal que ce modeste bijou revînt sur la terre française, et en un lieu, le seul peut-être, où l’on conserve encore l’âme de la France.

Tout ceci est si important que les ennemis de la France, gauchistes naturellement, élèvent déjà des doutes quant à l’authenticité de l’anneau, pourtant garantie par les certificats. Des doutes, en attendant de glapir comme renards la queue prise dans une barrière. Normal : les collabos ne peuvent que s’agiter comme des diables dans un bénitier. Car ils ont peur ! Peur que la France se réveille, peur du peuple qui en a assez d’être privé de son histoire et vendu à l’encan aux euro-atlantistes valets des monopoles. Des fois qu’il boute hors l’envahisseur salafiste et ses valets … Car, nous aussi, constatons qu’aujourd’hui encore, « c’est grande pitié dans le royaume de France ». Vérifiez, s’il vous plaît !

2- Le sieur Hollande, dans un joli spectacle bouffon, a fait des remontrances à Mr Cameron : si vous brexitez, alors là attention ! Nous allons jeter sur la perfide Albion tous les damnés de la Terre ! Comprenez : nous allons lâcher sur vous ces envahisseurs pour l’instant vaguement parqués à Calais, et vous verrez ! L’imbécile a proféré cette menace d’une voix pateline, avec l’air (con)tristé d’un faux-cul. J’espère que l’UKIP de Nigel Farage et la majorité des citoyens du Royaume Uni y verront non seulement une ingérence dans les affaires britanniques, mais aussi une menace de guerre. Car, n’en doutons pas : c’est la vieille chancelière démente qui parlait d’Allemagne par la voix de son caniche. Excellent spectacle digne d’un Tartufe.

Mais le spectateur ne peut retenir son rire lorsque le pitre élyséen déclare candidement que si c’est comme ça, eh bien ! Nous attirerons vos banquiers chez nous ! Je crois que cette énormité ridicule avait déjà été éructée par Micromégas – pardon : Macron – quelques jours plus tôt. L’outrecuidance a toujours quelque chose de risible. Ici, c’est du plus haut comique ! Comment la France socialiste, devenue un repoussoir pour les investisseurs, à cause de sa fiscalité démente, de son code du travail antédiluvien (et irréformable !), ses syndicats, de ses prébendiers, pourrait-elle attirer les banquiers de Londres, la plus puissante place de la finance en Europe ? Franchement, voilà la minuscule grenouille se voulant plus grosse que le bœuf. Quelquefois, on déplore que le ridicule ne tue pas.

 3- J’ai découvert un autre ridicule, bien inquiétant. Cette fois, il vise toute l’espèce humaine -enfin, les spécimens qui dans l’espèce ont spolié assez d’argent pour s’y aventurer. Il y a toujours eu des Guides et Illuminés, enragés de constater que les hommes ne sont pas conformes à l’idée qu’ils s’en font, et qui veulent à tout prix repétrir ce qu’ils croient être l’argile humaine, afin de créer un « homme nouveau », fût-ce au prix d’un holocauste. C’est en regardant la fin du dernier « Bistrot Libertés » que j’ai découvert le projet ahurissant de Google. Il ne s’agit rien de moins que de fabriquer « l’homme augmenté », hybride d’humain et de technologie.

On ne parle pas ici des prothèses restaurant les membres perdus en obéissant à des impulsions nerveuses, non ! C’est au cerveau que les Dr Frankenstein et Pr Nimbus s’attaquent. Un pitre, stipendié de Google, un certain Dr Laurent Alexandre, se balade comme un kiki-sauteur, portant écouteurs, micro et émetteur, brandissant une télécommande, et annonce tranquillement qu’on va « fusionner le neurone et le silicium », afin d’ « augmenter nos sens pour augmenter notre cerveau. » Ben mon gars, l’humain fait ça depuis le début de l’humanité, d’augmenter sa force, ses sens, et son cerveau n’a sans doute pas bougé d’un iota. Qu’à cela ne tienne : on va « fabriquer des prothèses de cerveau » et utiliser la « neurogénétique ».

Il y a un petit, tout petit problème, camarade : à part quelques réflexes reptiliens, du côté du paléo-cortex, on ne sait absolument RIEN de ce fonctionnement cérébral qui nous confère des facultés qu’aucun autre animal ne possède. Tout ce que les neurosciences nous proposent, ce sont des schémas techniques, on en est toujours à l’homme neuronal conçu comme un ordinateur. Ridicule ! Mais tant qu’à faire, l’Alexandre chevauchant le Bucéphale de Google en rajoute : on va « assurer une conscience éternelle » (au fait, on sait comment ça marche ???), « assurer l’immortalité de l’âme en transférant le contenu cérébral sur des circuits intégrés. »

Ce serait risible, si ce n’était pas de l’hybris. Et l’hybris ne sauve pas du ridicule. « Les dieux sont les premiers à détester la démesure » faisait dire Sophocle à un personnage des Trachiniennes. Je suis malheureusement sûr que des milliers d’imbéciles croiront à ces idées de dément et même qu’il en aura pour se prêter (moyennant phynance) à un charcutage cérébral, comme d’autres riches oligophrènes se sont fait congeler en espérant qu’on allait les ressusciter. Naturellement, tout cela ne pourra que foirer. Heureusement.

L’inquiétant, c’est que de Robespierre en Lénine, Hitler, Staline, Mao-Zedong, et aujourd’hui le monopole Google, des Guides et Illuminés ont essayé la même chose : chiffrer, techniciser, réduire l’autonomie des hommes à leur gouvernement par une caste de vauriens persuadés d’être suprêmement intelligents. On sait comment ça finit !

Sacha

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