Au fil du temps (à bâtons rompus)

Richelieu SmallNe parlons même pas du prétendu « président » se précipitant je ne sais où pour « célébrer la fin de la guerre d’Algérie » : le 19 mars ne fut pas du tout un « cessez le feu », car il est établi que dès l’encre séchée sur le chiffon de papier d’Évian, les fellagas ont massacré des centaines de pieds-noirs, près de cent mille harkis, et que même l’armée française, demeurée sur ordre l’arme au pied, n’a pas hésité par la suite à tirer sur les français rue d’Isly. Le prétendu « président » vient de descendre un échelon de plus dans l’abjection.

Parlons de la capture du nazislamique Abdeslam (littéralement « serviteur de l’islam ») dans la kasbah de Molenbeek, laboratoire, comme on le sait, du « vivre ensemble » à la mode euro-socialiste mâtinée de merkélisme. Quatre mois pour dénicher la vipère, c’est fort. Ce maudit ne pouvait que bénéficier de la complaisance active de ses coreligionnaires pour tenir si longtemps, et du reste, ledits ont balancé des cailloux sur la police. Leçon : le « padamalgam » ne vaut pas un pet de lapin, il n’y a pas un islam radical opposé à un islam modéré, il n’y a que l’islam tout court.

Molenbeek pose un gros problème, semble-t-il. En fait, ce n’en est un que parce qu’il n’y a pas de volonté politique pour se débarrasser de ce chancre purulent. Il y a l’idéologie immigrationniste des socio-merkéliens, les chantages de l’Otan et du conseil de l’europe etc… Un pays volontaire n’aurait cure de ces menaces : on ne peut tolérer un État dans l’État, encore moins un état islamique. Richelieu le proclamait, et le fit bien voir. Que l’on se souvienne du siège de La Rochelle. Il ne serait peut-être pas très difficile de boucler Molenbeek et de l’assiéger jusqu’à résipiscence. C’est valable pour nos « territoires perdus » aussi. Ce qui bloque les « consciences » des dirigeants, c’est l’intoxication par la repentance, l’idéologie du « vivre-ensemble » et… le PLAN !

Ce plan, d’autres l’appellent « Grand Remplacement » voulu par l’Onu et ses maîtres, les cinq ou six grand monopoles de Wall-Street. Nous n’en avons pas fini avec l’invasion : voilà qu’on nous promet des centaines de millions d’envahisseurs, baptisés « immigrés climatiques » en (dé)raison des ahurissants mensonges climatiques dont la cop21 hollandienne n’est fait le porte-parole et l’exécuteur politique. Qu’il soit urgent de réagir avec la force des armes, nul besoin de le préciser.

Je parlais du Cardinal de Richelieu. En parcourant Valeurs Actuelles de cette semaine, je suis frappé par le podium des personnages historiques préférés des français se reconnaissant « de droite » (ce n’est qu’une enquête, n’est-ce pas). Il est normal et réjouissant de trouver en tête Jehanne la Bonne Lorraine, qu’Anglois brûlèrent à Rouen et que le sieur Philippot voudrait bien reléguer aux oubliettes. Jehanne incarne l’esprit de résistance et de reconquête. Le second est Henri IV, le roi de l’apaisement, mais dont l’Édit de Nantes a précisément créé cet « État dans l’État » en accordant des places fortes aux protestants que le Cardinal dut détruire. Bon, le Béarnais fut sans doute un bon roi, ne faisons pas la fine bouche. Médaille de bronze : Buonaparte dit Napoléon 1er. Moi je veux bien : le Code civil, ce n’était pas mal, mais ses guerres incessantes ont prolongé celles de la révolution, et au final ce fut le Congrès de Vienne (1814-1815) qui ressemblait au traité de Westphalie (octobre 1648). C’était bien la peine de ruiner la France pour ça !

Là où je tique fort, c’est de voir au quatrième rang monsieur Quatorze, Louis. Ce personnage transforma les grands vassaux en valets de chambre, et faisait montre d’un orgueil pathologique. De plus, il sentait fort le bouc. Avec son Colbert, il a fabriqué ce que nous connaissons aujourd’hui : un État hyper-centralisé et fiscardien. Il n’avait peut-être pas tort de vouloir agrandir son « pré carré », mais ses guerres incessantes ont ruiné la France qui ne s’en est jamais remise jusqu’en 1830. On pourra toujours m’objecter les splendeurs du « Grand-Siècle », les tragédiens que j’aime bien (Racine, Corneille), l’immense Molière (qui a écrit Le Tartuffe contre les cagots), La Fontaine (ami de Fouquet), mais désolé : je n’aime pas la bouffissure morbide de ce règne incarnée par l’inepte palais de Versailles.

Versailles où fut signé un traité saboté par le cinquième lauréat, Clémenceau. Le Tigre a peut-être sauvé les meubles en 1917-18 (« je fais la guerre ! ») mais franchement, en humiliant et ruinant l’Allemagne, il a fait le lit du nazisme. Jacques Bainville l’avait bien montré en son temps (Les Conséquences politiques de la paix). Bref : il faudrait examiner le bilan du vieux flic radsoc (admiré par le dictateur en herbe, Valls) avant de le faire monter sur le podium.  Où ne figure pas De Gaulle.

C’est bizarre.  Le Général est 7e à égalité avec Clovis. Pourtant, « à droite », tout le monde s’en réclame : l’Herpès qui n’a plus rien de gaulliste, le FN qui tout de même partage avec lui l’idée de la souveraineté, et même les centristes, mais tout de même il ne fait que 8 à 21%. L’européâstrie et l’atlantisme sont passés par là. C’est aussi que le bilan est mitigé. Pétain, c’était Verdun (pendant deux mois, ensuite il a commandé toute l’Armée française) et la collaboration. De Gaulle, c’était la Résistance et la forfaiture algérienne. La première était grande, et la lecture des Mémoires de Guerre montre combien âpre fut la lutte pour ne pas tomber en vassalité de l’arrogant Roosevelt, protéger l’avenir, refuser l’AMGOT. Quant à la seconde… Peut-être fallait-il se débarrasser du boulet colonial qui nous ruinait, mais pourquoi avoir donné le Sahara et son pétrole aux fellagas ? Pourquoi avoir honteusement abandonné les pieds-noirs et les harkis ? Ces plaies ne se referment pas. D’un autre côté, la politique étrangère -sortie de l’organisation militaire de l’Otan, recherche d’une alliance avec la Russie qui allait boire le communisme comme le buvard boit la tâche d’encre, l’intransigeance sur l’Europe que De Gaulle voulait « des nations », c’était bien. Ce n’est plus à la mode qu’au FN et chez quelques patriotes ; mais le peuple ressent confusément le besoin de l’identité nationale et de l’indépendance souveraine.

Reconnaissons tout de même que l’enquête révèle que les gens de droite interrogés se déclarent « libéraux » (à 77%) même s’ils ne savent pas très bien départir la liberté du libéralisme économique (de ce côté, le classement est minoritaire, hélas). Paradoxe et perplexité. Autre paradoxe : mettre en haut du podium le vieux Juppé. Il paraît qu’il incarnerait le mieux la droite, lui qui fricote avec les musulmans, devant Le Maire et Sarkozy. Avec un coco de cette sorte, nul doute que la France serait bien dirigée ! Bon, le personnel politique officiel, Le Pen Marine comprise, ne vaut pas grand-chose.

Meilleure serait sans doute la droite identitaire, souveraine, libérale qui naît sous nos yeux : Buisson, Zemmour, de Villiers. Pour peu que Marion se décide à abandonner sa tantine butée au programme économique gauchiste, elle viendrait heureusement compléter un quatuor  capable de faire avancer le pays. Mais cette droite intelligente n’est pas encore une force politique. Les carottes sont cuites pour 2017, la France continuera à être vendue par un président euro-atlantiste et immigrophile. Il faudra attendre. Attendre, alors que nous sommes en danger de mort !

« Au secours, Jehanne ! »

Sacha

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