Ce pauvre gros joufflu de Cambadélis ! Voilà qu’il dénie de caractère éminemment gauchiste des nuits de boue ; pour lui, c’est une « prise de parole ». Parole que l’on refuse, bien évidemment, aux patriotes, ces affreux fâââchos. D’ailleurs c’est simple : à Calais on emprisonne les opposants à l’immigration alors qu’ils défilent pacifiquement, mais chez Hija de Nada, à Paris, les preneurs de parole peuvent casser du flic, des vitrines, du mobilier urbain, on ne dit rien ou presque : on leur trouve mille excuses. Toutefois le très extrême-gauche Goupil (est-ce un nom ou un sobriquet usurpé ?) voit dans ces rassemblements foutraques « la naissance d’une nouvelle génération de gauche ».
Espérons que cette génération gauchiste-là ne gouvernera jamais. Nous avons déjà assez souffert des soixante-huitards qui ont mis la France au tas. Morfalou voit dans ces énergumènes « des gens qui n’ont rien dans le cerveau ». Pour le coup, je suis d’accord avec lui (une fois n’est pas coutume). Une entrevue entre les journalistes de TVLibertés et un hurluberlu sorti pour la circonstance de la boue nocturne lui donne raison : la preuve par l’expérimentation, en somme.
Le gugusse est très représentatif de cette génération dégénérée : un type sautillant et débagoulant, barbichette en pointe clairsemée, regard éberlué des fumeurs de pétards, et, dernier chic chez les admirateurs du tiers-monde envahisseur, coiffé de dreadlocks teintés en bleu-verdâtre. Une caricature, au point que je me demande si nos amis de TVLibertés n’ont pas pêché ce spécimen tout exprès pour le faire parler. Lorsqu’il répond, tout en faisant un genre de danse de Saint-Guy, c’est drôlement limpide :
« Moi, ch’pense que y a plusieurs possibilités. Ça peut être une grève générale, mais pour ça…Enfin c’est déjà une grève générale, mais faudrait… Pour une grève générale, il faudrait qu’on ait beaucoup, beaucoup, beaucoup de masse(s ?) » Hum… Donc récapitulons : nuit de boue peut être une grève générale, c’en est même une, mais pour ça il faut beaucoup de monde…Pas de bol, il n’y a pas de masse(s) critique(s). Conclusion : ce n’en est pas une. Le barbiquet a quelques problèmes avec la logique, dirait-on. Poursuivons :
« Après, sschais pas, moi, à partir, ça peut s’transformer en…en…en…en… » Les mots manquent autant que la perspective. Allez, on peut dire ce qui passe incidemment par le fromage mou qu’on a dans le crâne : « en action contre l’Assemblée ? » Marrant : il doit croire que l’Assemblée gouverne comme sous le Front Popu. « Enfin, j’en sais rien, j’représente pas ce mouvement, moi, j’me représente moi-même, donc, à la limite, mes idées… » Mmmm… Comment peut-on se déléguer le pouvoir à soi-même au point d’être son propre représentant ? Je sais bien, on dit par ironie qu’untel ne représente que lui-même, mais là le rombier prend la chose au pied de la lettre. Alors, en effet, « à la limite », ses idées… Ce ne sont même pas les Nuées du vieil Aristophane !
Mais enfin, on ne s’arrêtera pas en si bon chemin : « Ça peut évoluer en beaucoup de choses, on peut prendre des places publiques… » Est-ce un propos d’assiégeant de place forte ? Que nenni, aucun CRS ne défend ces places que l’on souille par des incontinences en tous genres. Mais enfin… « déjà, on s’est étendu, y a trente villes en France qui sont nuit debout (Il faudrait savoir si l’on est étendu ou debout !), y a des villes en Belgique, y a des villes en Espagne, y a Berlin aussi, donc l’essentiel c’est aussi qu’ça prenne sur l’international et qu’ça… » Il voit grand, le dadais ! Il est d’une génération qui réinvente l’Internationale laquelle sera, à n’en pas douter, le genre humain, « pasqu’y a des problèmes dans tous les pays, et qu’on s’bat contre le concept de pouvoir, aussi. » Diantre ! Les révolutionnaires et autres anarchistes des générations précédentes se battaient contre un pouvoir politique réel, bien désigné comme celui de l’ennemi de classe, mais désormais la relève par la génération montante fait nettement mieux : c’est l’idée même de pouvoir qu’il faut abattre, comme on combat le concept de différence naturelle des genres.
Quel galimatias ! À n’en pas douter, et c’est quelqu’un qui a subi mai 68 qui l’affirme, les Cohn-Bendit et autres Geismar, Sauvageot de ma jeunesse sont nettement battus en nébulosité par la brillante génération montante. Nous avons une mesure exacte de la décadence, celle d’imbéciles politiquement débiles qui ne savent pas ce qu’ils veulent tout en sachant à peine ce qu’ils ne veulent pas. En fait, le naïf pêche-lune interrogé est comme les non-chefs de cette foutraque, « une de ces figures hybrides, comme l’histoire en enfante dans ses périodes de chaos, une apparition surgie de quelque Walpurgis politique… » comme l’écrivait Benoist- Méchin à propos d’un certain Eisner, dictateur de Munich en 1919. Plus ça change, on le voit, plus c’est la même chose, à gauche.
À moins d’un coup de serin (pas si rare dans l’hexagone), l’aberration des nuits de boue est vouée à demeurer marginale, heureusement, mais protégée par un pouvoir infâme qui ne rêve que de se perpétuer. Le chaos s’aime tellement qu’il n’a de cesse de s’engendrer.
À cette cagade débridée et incontinente, j’aime opposer le sérieux et la responsabilité du Rendez-Vous de Béziers, à la fin de ce mois. Là se retrouveront les gens de l’élite véritable, ceux qui ont un cerveau, ceux qui pensent à la défense du pays et à comment lui rendre la maîtrise de son devenir. Regardez un peu le programme et les sujets sur lesquels nous allons plancher : sur l’économie (Thatcher ou Colbert ?), sur les médias (libérer l’info), sur la famille (après les crimes de Bitaura), sur l’Armée (refaire la force), sur la sécurité et la justice (comment faire en cinq ans ce que la droite n’a pas fait en 30 ans), sur l’École (passer au Karcher l’école soixante-huitarde), sur la Culture, l’Europe, l’Agriculture, l’immigration. Nous aimons savoir où nous voulons aller, loin des fumerolles gauchistes. Tout le contraire des abrutis hirsutes de la nuit. Cela ne veut pas dire que nous réussirons dès maintenant, mais nous aurons posé des jalons pour l’avenir. En espérant que le temps ne nous rattrapera pas, car jamais nous n’en avons autant manqué, de temps. L’ennemi est dans la Cité.
Raymond
Share
Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !