Suivant l’aphorisme de Sir Winston Churchill, l’Angleterre a choisi le grand large. Dans la tempête, le Continent est isolé. Je n’y croyais pas encore ce matin, allumant par habitude mon ordinateur, morne et persuadé que les européâstres allaient gagner d’un cheveu. Et puis non, à partir de six heures, les nouvelles arrivaient, l’incroyable avait eu lieu. Joie !
On peut cette fois sans exagérer parler d’un fait historique, c’est-à-dire d’un fait qui changera la donne politique dans les années qui viennent. Le Royaume-Uni n’était certes pas le plus mal loti dans le conglomérat européen, sa diplomatie ayant, durant des années, combattu opiniâtrement les oukases des eurocrates, Cameron avait même fait mine d’arracher de nouvelles concessions. Rien n’y fit : le résultat est incontestable. Il fallait que le peuple Britannique ait bien gardé les pieds sur terre, qu’il ait mal vécu les dérangements politiques, économiques, identitaires occasionnés par l’entité européâstre pour choisir librement la voie de l’indépendance.
Les europhiles et stipendiés de Bruxelles font grise mine, certains même enragent ouvertement, comme du côté de chez la vieille chancelière Merkel. D’aucuns conjecturent que ce sont les « vieux » qui ont refusé en masse le « Brexit » (49% des gens âgés de 50 à 64 ans, 58% des plus de 65 ans) tandis que les « jeunes » béjaunes auraient voté en masse pour rester dans le conglomérat (64% de 18 à 24 ans). Pures spéculations, car un vote est secret, il n’y a aucun moyen de savoir qui glisse quel bulletin dans l’urne. De toute façon, il est vrai que les jeunes, inexpérimentés et élevés dans l’illusion hédoniste, sont probablement plus sujets à gober les mensonges de Bruxelles, Berlin, Paris.
D’autres encore espèrent que l’Écosse et l’Irlande du Nord feront sécession. Pour Londres, c’est déjà fait, puisque c’est une capitale islamique – jusqu’à nouvel ordre. Rageurs, ils souhaitent une désintégration du Royaume-Uni : ils devraient apprendre un peu d’Histoire pour savoir que leurs vœux perfides ne pourront pas se réaliser. Qu’importe, il faut qu’ils jettent leur venin : le Stock Exchange s’effondre, la Livre perd 10%, on prédit un cataclysme. Ces imbéciles sont tellement habitués à confondre la vie d’une Nation avec le mercantilisme qu’ils se savent pas encore ce que pourtant de Gaulle affirmait en son temps : la politique d’un pays ne se décide pas à la corbeille, n’en déplaise aux eurocrates. Les phénomènes dont ils espèrent une vengeance sont passagers, c’est la douleur de la naissance, ensuite, cela s’oublie parce qu’un être croît, prend des forces, s’embellit. Débarrassée des pesanteurs de Bruxelles, redevenue maîtresse de ses lois et de son devenir, la Grande-Bretagne montrera qu’un grand Pays peut vivre sans se fondre dans un emporium dominé par les monopoles mercantilistes.
Nul doute que l’eurocratie et les monopoles de Wall-Street feront tout pour « démontrer »
par les manœuvres les plus perverses que quitter le conglomérat européâstre est suicidaire. J’imagine qu’à Washington, Berlin, Paris, traîtres et margoulins sont déjà à l’œuvre. Ils redoutent par-dessus tout la contagion : et si d’autres pays suivaient l’Angleterre ? Les Pays-Bas, entre autres, et, pourquoi pas ? La France de 2017. Aussi va-t-on essayer d’interdire la seule expression véritable de la démocratie : le référendum. Nous aurons à nous battre pour déjouer toutes les vilainies. Car ce qu’il ressort de tout cela, du Brexit, de la progression des courants patriotiques en Europe, c’est que de plus en plus les peuples s’opposent à l’eurocratie, la domination d’une caste politico-mercantile qui fait prendre des vessies pour des lanternes afin de protéger le taux de profit camouflé en « taux de croissance ». Nous avons le droit, nous aussi, de décider de notre sort sans le remettre entre les mains d’une caste n’agissant qu’en fonction de ses seuls intérêts. Nous avons le droit de décider nous-mêmes de fermer nos frontières au torrent invasif attiré par la politique de Merkel, nous avons le droit de faire nous-mêmes nos lois. Nous avons droit à l’indépendance et à la souveraineté, nous avons le droit de disposer de nous-mêmes.
Que les eurocrates le sachent : ils ne sont plus écoutés, ils ne seront plus obéis. Et les prétendants au trône, en 2017 chez nous, devront prendre position sans ambiguïté sur la question de l’Europe : avec l’identité, l’immigration, l’abolition des lois perverses, voilà un autre pilier du débat politique à venir. La Révolution de 1848 avait gagné toute l’Europe, le Brexit pourrait bien faire de même : peut-être abolir l’europe des monopoles, pour faire enfin naître l’Europe des Nations.
Honneur au peuple Britannique qui vient d’allumer cette immense lueur à l’Ouest !
Sacha
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !