Macromicron

Tronche Couleur 200Nous vivons dans un univers de marchands, comme si le nec plus ultra de l’existence humaine était de se vautrer dans l’hédonisme consumériste. Voir les soldes. « Pouvoir d’achat », « indice de croissance », ce sont des formules creuses -et des tripotages arithmétiques- qui cachent le Veau d’or des monopoles : le taux de profit. Tout se vend, surtout ce dont nul n’a besoin. Ce qui fait que des ridicules impétrants à la présidence sont automatiquement des fourgues débitant des catalogues de promesses démagogiques, mais évitant comme la peste les préoccupations des gens concernant les piliers de la société : identité, indépendance, souveraineté, famille, valeurs nationales, démocratie réelle. Oh, ce n’est pas qu’ils n’en parlent pas, il ne peuvent pas faire autrement ; mais écoutez-les, si vous avez le courage de crever de rage : ils éludent toujours en noyant les poissons sous des logorrhées parfaitement insanes.

D’une manière presque générale, tous ces brigands briguant les suffrages sont donc, à des degrés divers, des larbins des monopoles financiers apatrides. Inutile d’en baptiser certains de « libéraux », car le monopole est l’exact contraire du libéralisme -relisez Bastiat. Je ne vois pas un seul national-libéral à l’horizon.

En fait, ce sont tantôt des jacobins, tantôt des pseudos libéraux. Mais leur credo, celui des monopoles, se résume à quelques mots, autant de sirènes sur les hauts fonds du complot mondialiste : « droits-de-l’homme », « Europe », « Atlantisme », « société ouverte », « village planétaire ». On comprend qu’autant de citoyens s’abstiennent de voter, car de toute façon, le système est bloqué au profit de ces cuistres et parce que le peuple n’a pas voix au chapitre une fois qu’ils sont aux commandes. C’est la raison pour laquelle nous avons méprisé les « primaires » de la droite molle (l’autre gauche) et méprisons celles de la gauche.

Cependant, un inquiétant personnage tient en ce moment le haut du pavé médiatique : Macron. Inutile de le présenter, il a sévi dans la camarilla hollandienne, et c’est très vraisemblablement le missile de secours de ce que l’on appelle « la seconde gauche », celle qui a renoncé à défendre le prolétariat « sans dents » et ne se sent bien que dans le mondialisme. Macron, on le sait, est coopté par les Bilderberg et était à Davos en janvier 2016 où, paraît-il, il avait éclipsé Valls. Ancien de la banque Rotschild, qui plus est, ses accointances avec les monopoles ne font aucun doute. C’est un être entièrement fabriqué et financé par le système. Voyez : il fonde un parti politique auquel l’adhésion est gratuite, va chercher par deux fois des subsides à Londres. Le défunt milliardaire Henry Hermand l’a lancé grâce à une sorte de start-up politique, HH Développement… qui finance également, c’est curieux, n’est-il pas, l’officine fasciste Terra Nova, conjointement avec une autre officine encore plus néfaste, l’Open Society du terroriste Sorros. Là où pointe l’oreille de Sorros, gît le monopole. Parmi les « parrains » (au sens mafieux) de Macron, nous trouvons des personnages douteux comme Attali, Minc, Jouyet… Macron ne manque ni d’appuis ni de fonds pour sa campagne de racolage, et tout cela lui vient des puissants du jour.

Il ne faut donc pas se laisser duper par les effets de manches et la « juvénitude » (© Ségolène, un de ses soutiens) de l’énergumène. Il ne se présente pas pour faire la politique désirée par le Peuple et nécessaire à la France ; il est là pour servir la politique des monopoles, dans la continuité de la pratique vieille maintenant trois décennies : approfondissement de l’oppression européâstre, achèvement de la destruction de la Nation, remplacement de la population (c’est l’ « open society »), délocalisation de ce qu’il reste des entreprises à valeur stratégique, imposition des pseudos « valeurs » dites libertaires -LGBT, avortement, théories du genre etc… Et peut-être même la guerre otanienne. Si les candidats à la présidence sont dangereux à des degrés divers, Macron est sans conteste le plus dangereux.

On peut augurer de ce que serait sa présidence en regardant la composition de la coterie constituant son équipe de campagne. Ne vient-il pas de s’adjoindre un « économiste » soi-disant réputé, Jean Pisani-Ferry, devenu le « responsable du programme et des idées » ? Pisani-Ferry vient de quitter une officine proche du Premier Ministre, France Stratégie chargée de « conseiller » en matière économique et sociale, et devrait piloter chez Macron un groupe de, paraît-il, 400 « experts » ( !) ayant « spontanément » rejoint l’impétrant.   Il avait été auparavant conseiller à Bercy auprès des ministres Strauss-Kahn et Sautter. Il avait également été président délégué du Conseil d’analyse économique (CAE) et expert pour la Commission européenne. Il a notamment dirigé le cercle de réflexion bruxellois Bruegel de 2005 à 2013. C’est la nouvelle version de « le changement dans la continuité », en quelque sorte.

Naturellement, l’impétrant Macron joue à fond sur les médias. À la manne de l’argent monopoliste versé directement dans ses caisses de campagne, s’ajoute le lobbying auprès de ce prétendu « quatrième pouvoir » illégitime chargé de l’intox et de la désinformation. En premier lieu, question intox, Macron s’est adjoint un « sondeur », Denis Delmas, qui fut président de TNS Sofres en France de 2002 à 2006, puis pour toute l’Europe de 2006 à 2013. Quant à la désinformation… Il est très clair que le Propaganda Staffel médiatique mise à fond sur l’énergumène dont un certain Pierre Henry, directeur d’une officine immigrophile Terre d’Asile, loue « les engagements européens, laïques et en faveur de l’accueil des réfugiés » « très clairs » de son patron. Nous ne ferons pas la liste des vauriens rameutés : si vous avez la patience de regarder les écrans du Propaganda Staffel au cours des quatre mois qui viennent, vous serez convaincus que toute la racaille bien-pensante, clintonnienne et perverse de l’idiot-visuel est de son côté.

En second lieu, et question de clintonisme, la journaliste ô combien objective Laurence Haïm, attachée de presse près l’Obama, démissionnaire de i-Télé et grande pleurnicheuse lorsque ses copains politiques sont blackboulés, devient le Voix de son Maître Macron. Avec cette spécialiste du larmoyant et de l’intox, voilà Macron bien armé pour sa campagne, scrogneugneu !

Nous sommes donc en face d’un candidat particulièrement nocif, dont les options vont très exactement à l’encontre de ce que désirent les peuples, le nôtre en particulier, et de l’orientation nouvelle que Donald Trump semble vouloir donner à la politique et à l’économie internationales en accord, s’il le peut, avec la Russie. Macron représente tous les dangers, toutes les forces destructrices au service des monopoles apatrides. Il doit, par conséquent, être combattu avec toute la force possible. Mais il y a, hélas, deux risques : que les imbéciles du PS, incapables de se réformer, se rallient à lui, qu’un imbécile comme Bayrou en fasse de même, et qu’au second tour, si l’énergumène était qualifié, il bénéficie de l’abominable « front républicain » qui nous a toujours perdu. Ah ! Si Le Pen Marine comprenait l’impérieuse nécessité de réunir la vraie droite et renonçait à faire cavalier seul !

Raymond & Vautrin

 

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