Ce n’est pas le moment de faire les difficiles !

macron-président-fait-à-coeur (small)Bien sûr, l’élection est truquée. Bien sûr, ce n’est pas par des bulletins de vote -sauf à recourir au référendum- que l’on remédiera à la situation désastreuse d’un pays à l’agonie. Cependant, même si l’insurrection est prévisible -et elle pourrait bien nous être imposée par l’agression venue de l’ennemi civilisationnel- elle n’est pas pour tout de suite. La France va probablement manquer, les 23 avril et 7 mai 2017, sa dernière chance d’éviter un drame par la voie légale. Précisément parce que le coup d’État socialiste a définitivement pollué cette élection majeure.

Le danger, c’est Macron. Ce bateleur aux simagrées de télé-évangéliste, acteur au sens étymologique d’hypocrite, est, comme le signale Ivan Rioufol, « le faux-nez » du calamiteux Hollande. « Au travers de son masque on voit à plein le traître » dirait de lui Alceste. Il est l’incarnation des grands monopoles apatrides, de l’européâstrie, de l’ « open society » chère à l’abominable Soros. Il remplace Juppé, et il n’est pas trop difficile d’imaginer que les médias de propagande ne le chouchouteraient pas autant si le vieux complice des islamistes n’avait pas été éliminé de la « primaire » de la droite molle. Macron, c’est un virus mortel. Il ne faut pas qu’il gagne.

Cependant l’on voit maintenant de manière incontestable que cette élection est entièrement manipulée par les forces réactionnaires à la solde des monopoles, appuyées par les idiots utiles de la bobocratie et du gauchisme (qui se confondent dans un magma assez répugnant). La manœuvre consiste, classique, à faire jouer une fois de plus l’infect « front républicain » contre un parti national pourtant lui aussi républicain. Autrement dit : créer de toutes pièces une situation d’affrontement entre la « société ouverte » mondialiste représentée par Macron et la Nation souveraine représentée par Mme Le Pen. C’est une évidence : tous les coups sont portés à la candidate nationale, maintenant qu’un coup d’État a pratiquement éliminé Fillon.

Dans cette configuration désirée par les ennemis de la France, il est évident que Macron bénéficierait du report des voix de gauche -celles d’Hamon et de Mélanchon- et de celles de cette partie de la droite molle que représentent les partisans de Juppé, de Sarkozy, les anciens de Chirac etc…, tous européâstres convaincus voire fanatiques. Seul, probablement, le dernier carré des « Bonapartistes », qui votaient jadis pour Philippe Seguin, Philippe de Villiers, Charles Pasqua, pourrait -ce serait raisonnable- se rallier à la candidate nationale. Cela ne suffirait pas à éviter la catastrophe, sauf si ce que l’on appelle « la droite hors des murs » faisait de même et si le parti des « RAF (Rien À Foutre) », ces écœurés des magouilles politiciennes, venait aussi faire pencher la balance en faveur de la France.

Nul ne peut aujourd’hui prétendre -et encore moins les sondeurs mensongers- connaître ce qui se passera réellement. Mais pour nous, c’est clair : si nous avons choisi l’abstention au second tour en 2012, car nous ne pouvions décemment pas voter pour celui qui avait trahi la Nation en faisant voter le traité de Lisbonne par son parlement, l’extrême danger qui menace notre pays – l’asservissement au mondialisme et la partition communautaire- exige que l’on rassemble toutes les forces patriotiques pour faire échec aux mondialistes, en l’occurrence à leur Golem, Macron.

Alors prenons plusieurs cas :

- Un peu probable second tour Macron-Fillon : nous voterions pour le « candidat résiduel de la droite », tout en sachant que ce ne serait qu’un pis-aller.

- Un peu probable second tour Macron-Hamon ou Macron-Mélanchon : abstention.

- Un peu probable second tour Fillon-Le Pen : nous voterions pour la candidate nationale, car Fillon est trop européâstre et trop mou face à l’immigration.

- Un peu probable second tour Hamon-Le Pen ou Mélanchon-Le Pen : nous voterions pour la candidate nationale.

- Un (peut-être) probable second tour Macron-Le Pen : nous voterions pour la candidate nationale.

Ce ne sont évidemment que des supputations. L’élection presque miraculeuse du Président Trump a montré que l’Histoire sait jouer des tours favorables aux peuples. Répétons-le : dans le projet de la candidate nationale, le patriotisme, la souveraineté, la fermeture des frontières, le privilège national de battre monnaie, la lutte contre l’immigration et le communautarisme rencontrent pleinement nos options politiques. Nous choisirons toujours la France face au mondialisme, à la « société ouverte » et à l’Europe de Bruxelles dominée par l’Allemagne de Merkel. Ce sont ces options, et elles seules, qui justifient notre choix. Cela n’exclut pas que nous autres, nationaux-libéraux, soyons en profond désaccord avec le projet économique du Front National et de sa candidate. Mais, ainsi que l’écrivait Aragon, « Quand les blés sont sous la grêle / Fou qui fait le délicat ». Alors, prenons notre bâton de pèlerin et allons expliquer cela parmi le peuple.

Sinistra delenda est, atque Macro delendus est !

Sacha

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