Présidents et truands


presidentielle-cuvee_2017Tenez, c’est pas piqué des hannetons :

« Succession de désastres dans le landernau de la déradicalisation. Sonia Imloul, une des figures médiatiques de la lutte contre la radicalisation depuis 2014, comparaissait ce lundi 13 mars 2017 devant le tribunal correctionnel de Paris. Ex-responsable de la Maison de la prévention et de la famille, elle avait pour mission de déradicaliser les jeunes islamistes. Elle est accusée de détournement de subventions, travail dissimulé et blanchiment. Près de 60.000 euros auraient été détournés.” (Philippe Franceschi, BoulevardVoltaire)

Ben c’est comme ça. Il y a tellement de chtourbe dans ce foutu pays que des malfrats se glissent en loucedé dans les lézardes. Facile : il suffit que quelque chose tourne en eau de boudin, et illico on te vous concocte des soluces à la con. Comme pour les faire marcher il faut du trèpe, on embauche n’importe quoi, ça fait du chômedu en moins. Pas besoin de se casser la nénette, suffit d’un vague diplôme et v’la un « expert » tout balancé, pourvu qu’il ait la bonne brême, au PS de préférence. Avec ça, comme il faut bien du carbure pour faire marcher le bastringue, c’est le cochon de contribuable qui affure. On a monté comme ça des tas d’arnaques, qu’à côté Panama, Stavisky, la piastre ou le coup des avions renifleurs c’était de la petite bière. La déradicalisation, fallait y penser ! Fonds de commerce garanti, y a tellement de scrafeurs mahométans qu’on n’a que l’embarras du choix pour en dératiser quelques-uns. Sauf que ces radicaux-là, c’est peau de balle et balai de crin pour les driver dans le droit chemin, la sauce mahomet leur a grillé la pensarde. Alors font semblant de caresser des nounours ou de tisser du macramé, en se foutant de la gueule des naves. Laissez tisser le chourineur !

Enfin pas si naves, les dératiseurs, savent bien que c’est du flan, leur Spiel. Mais ça leur permet de bricoler des carambouilles en barbotant dans la caisse. Remarque que c’est pour tout pareil. Font de la « politique de la ville », autre exemple. Pas trop difficile : les racailles bousillent le « mobilier urbain », y aura bien toujours un p’tit cadeau pour les fournisseurs de quincaille en remplacement et des zélus pour croquer un tantinet au passage. Tout ça, la main sur le cœur, pour cigler la « paix civile », qu’ils disent. Ou encore, là c’est très fort, des zassoc’s à la mords-moi-le-nœud qui font profession de dépouiller les malpensants avec la bénédiction de certains chats-fourrés genre dix-septième chambre à pioger avec les Ali-La-Pointe. Là tu trouves des caïds passés un jour par la cellotte, aidés par des débardots marrons. Des gestapistes qui jouent aux vertueux.

Bon, t’entraves. La moisissure sur la confiture, quoi ! La politicaillerie, c’est ça : du président au truand, c’est les mêmes. Y aura toujours des entourloupes pour blanchir la mornifle. L’argent n’a pas d’odeur, la valoche qui le contient sent le cuir, dirait l’Alphonse ! Les purs sont des naïfs, on les embastille et ils tirent la dèche. Les autres, pètent dans la soie parce qu’ils ont trouvé la combine pour te refiler obligatoire les harengs saurs au prix du caviar. L’histoire de nos pétasses de républiques est pleine de ces zigotos-là. T’as qu’à voir comment ils tirent des bords, tantôt chez Fillon, tantôt chez Juppé, tantôt chez le Macron ; de la rue Les Roustons à la Résistance et vice-versa, quand ils n’ont pas un pied dans l’une et l’autre. Du maquereautage. Du macrontage, pas davantage. C’est qu’ils symbiosent à tout crin, les politicards, les journaleux et les truands ; y a plus de limite parce qu’on a dépassé les bornes. Tu ne me crois pas ? Ben regarde ces dégénérés qu’on appelle les « bobos ». La plupart fument le tarpé ou se cament. Faut bien dégoter l’herbe ou la schnouff quelque part, alors. Chez des dabes ou chez des vendeurs à la sauvette, mais comme c’est verboten, y a pas : le bobo fornique avec le truand, petit ou gros. Je ne te parle même pas de ce qu’avant, quand on était encore polis, on appelait les « ballets roses » ou « ballets bleus » à la Con-Bandit !  C’est qu’ils s’y entendent, ces véroles, à « changer la société » en ramassis de pédales et de malfrats.

Autant que je te carbonise l’espoir tout de suite : on n’en sortira pas sans foutre un boxon monstre à coups de mitraillettes. Parce qu’ils sont de grands maîtres de l’arnaque ! Tiens, voilà qu’ils veulent nous refiler une petite gouape au sourire de faux-cul. Pour ça, ils flinguent la concurrence à tour de bras. Et que je te balance le François, la Marine, aux condés, aux chats-fourrés, sous des prétextes boiteux, pendant que les journaleux font la réclame pour leur sale petite frappe de bankster.  Et pour le fourguer au crétin de contribuable, sois-en sûr, l’oseille ne manque pas, les truands affurent, c’est un sacré placement. Ouais, le pays est pérave jusqu’au trognon. Depuis le 10 juin 1940. Tiens, on n’en parle pas, de ce jour où les Panzern de Guderian ont commencé à mettre nos grivetons à la course à l’échalote. Toute une armée faite aux pattes ! On ne s’en est jamais remis. La preuve : nos Carlingues modernes continuent d’obéir aux Boches de l’Angela. On me dit que ce matin le Macron a filé à Berlin chercher de l’appui et de la mornifle. En échange de quoi, hein ? Tu ferais bien de planquer tes bijoux, ma belle lectrice, ton jonc, mon cher lecteur, parce que le Macro, il en mijote de bien saumâtres !

Bon ! Maintenant tu sais à quoi t’en tenir. Pas qu’on veuille, nous autres, fabriquer une société exemplaire, d’abord ça n’existe pas, il y aura toujours du pain de fesse, des tripots et des combines magouilleuses, c’est humain. On aimera toujours le flouss et les jolies filles, même si ça ne plait pas aux fémenistes. Mais tout de même, il y a trop de gangsters et banksters, qui ont le pays en pogne. Alors on balance des quetsches, fissa, à tout-va ! On éparpille façon puzzle ! Tant qu’il est encore temps.

Raoul

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