Méditons ce que nous dit Viktor Orban

macrontage-smallBrexit, élection du Président Trump, c’en est trop pour les monopoles et pour leurs valets mondialistes européâstres – j’aimerais faire accepter le mot-valise « Euricains » ou alors « Eurabiques » : le second n’est pas mal, car il évoque, bien sûr, l’Eurabia en même temps que rabia, la rage. Rage de cette caste malfaisante qui détruit les Nations et les Peuples engoncés dans la tourbe du conglomérat ouest-européen. Le lecteur pourra mesurer la grande peur et la rage des nantis à l’aune des manigances opérées par les pervers US contre le Président Trump, et par les socialistes et autres concussionnaires contre le libre choix des citoyens Français : nous parlons du coup d’État qui a conduit à créer Macron de toutes pièces médiatiques en même temps que des coups terribles sont portés contre les candidats patriotes qui pourraient remettre en question le « système ».

Grâce à Breizh-info, nous profitons du discours Premier Ministre hongrois Viktor Orban prononcé le 10 février 2017. Nous en publions de larges extraits ici, car il y a dans ce discours matière à profonde réflexion.

On dirait bien, à l’examen de la situation actuelle, que l’Histoire fait « un bras d’honneur aux bénéficiaires et aux thuriféraires de l’ordre international régnant, aux mondialistes et aux libéraux, aux hommes d’influence confortablement installés dans leurs tours d’ivoire et dans les studios de télévision, à la bande famélique des médias et de leurs patrons » et « à tous ceux qui ont cru, enseigné et diffusé, que l’ordre mondial globalisé – dont ils ont ratissé tous les avantages – ne peut être modifié. » Acceptons-en l’augure, c’est à nous de jouer si nous ne voulons pas « entrer dans le rang et nous faire aux goûts libéraux du monde ouvert. » Car l’Histoire « n’a pas lu les écrits des grands sages selon lesquels elle était arrivée à sa fin, qui nous disaient que son lit et son cours étaient déterminés, et qu’elle n’avait le droit d’avancer que dans le cadre de digues bien droites. L’Histoire n’a pas lu tout cela, et ne savait tout simplement pas qu’elle était finie, voilà tout. D’un coup d’un seul, elle a levé la main : pardon, je suis encore là, et j’aimerais vous montrer quelques petites nouveautés. »

Les citoyens les plus conscients ont compris que « c’est nous tous, hommes et femmes de chair et d’os, avec nos idées et nos pensées, nos projets et nos espoirs, qui n’aimons pas et ne tolérons pas que d’autres aient envie de dire et de décider pourquoi en fin de compte nous sommes sur cette terre, ce que nous devons faire et ne pas faire et comment, ce que nous devons penser ou ne pas penser. » Peut-être sommes-nous encore loin du compte, notamment en France, et sans aucun doute le système a plus d’un tour dans son maudit sac, et l’argent qui achète tout, pour essayer de dévier le cours de l’Histoire. Nous luttons contre la démesure mondialiste des monopoles. Orban parle fort justement d’hybris : « un mélange de suffisance, d’orgueil et d’autosatisfaction maladive. Arrogance et sentiment de supériorité, dirions-nous dans notre langue d’aujourd’hui. C’est une vieille erreur des riches et des puissants de ce monde de croire qu’ils peuvent se mettre impunément à la place de Dieu. Ils édictent des révélations, prononcent des vérités qui ne supportent pas la contradiction, imposent des utopies à des pays et à des peuples, décident ce que les autres doivent dire et ne pas dire, ce qu’ils doivent croire et ne pas croire, définissent le cercle des initiés et considèrent comme intangible leur pouvoir mondial. »

Certains peuples ont eu assez de cette tyrannie insupportable, alors le système les couvre d’opprobre bien-pensante : « cette montée en régime du peuple(…) n’est, pour les libéraux aux abois, qu’un misérable populisme, dont chacun sait que c’est quelque chose de très vilain, pire, de nuisible, et qu’un homme politique « correct » ne peut pas dire cela en Europe. » Mais nous nous moquons de leurs couinements de pintades effarouchées, nous les naufragés de l’économie « mondialisée », nous qui tenons les médias du Propagandastaffel en haute suspicion, nous qu’on empêche à coups de procès politiques d’exprimer nos révoltes et nos projets, nous à qui le système a ravi ce pouvoir à l’origine duquel est chacun d’entre nous. Ces citoyens conscients, « « demandent qu’on leur rende leur patrie, ils demandent qu’on leur rende leurs chances dans l’économie et dans la société, ils demandent qu’on leur rende le monde, ce monde si large et si divers des nations, où ils se sont autrefois si bien sentis. C’est le message que crient les campagnes électorales américaine, française, italienne, hollandaise et autrichiennes. Le lait bout, pourrait-on dire. »

 Voilà qui peut paraître étrange, vu d’Europe Centrale : quoi ? Ces peuples prospères (ou dits comme tels) de l’Europe Occidentale auraient-ils perdu la raison ? Certes non, car « si nous écoutons attentivement, nous pouvons comprendre que des doutes sérieux travaillent les Occidentaux eux-mêmes quant à leur avenir. » Oh ! Cela gêne horriblement la caste, pas habituée « à ce que tout d’un coup, sans détour, toutes sortes d’idées jusqu’alors inconnues puissent tout simplement faire irruption chez eux aux chants que l’on croyait oubliés d’une ère nouvelle. » D’où la rage des Eurabiques et toutes leurs menées criminelles de démovores, dévoreurs de peuples. Car «(…) Des défis majeurs sont en train de se jouer. Les Occidentaux pensent que leur sort peut en être scellé pour des générations. (…) Pourront-ils poursuivre le mode de vie hérité de leurs parents, ou bien quelque chose d’irréversible ne se produira-t-il pas, sans leur accord, et même contre leur accord ? Auront-ils droit à leur propre culture ? Pourront-ils préserver les biens immatériels de l’intellect européen ? Auront-ils la possibilité, comme jusqu’à présent, d’étudier dans de bonnes écoles, de vivre d’un travail honorablement rémunéré, de se développer, d’accéder à la propriété, de fonder un foyer, d’élever une famille et de vieillir dans la dignité ? Et y aura-t-il une sécurité exempte de terrorisme, et une vie urbaine exempte de peur ? A quoi bon le bien-être et la richesse d’aujourd’hui, si l’avenir projette maintenant une ombre sur notre présent ? Une ombre longue et obscure. » Méditons ces paroles : le Premier Ministre hongrois résume avec clarté toutes nos inquiétudes.

Il dresse le bilan objectif de la situation des Peuples sous le joug de l’Europe des monopoles : « Dans l’Union européenne, nous autres Etats souverains faisons face aux unionistes, et les électeurs font face aux bureaucrates bruxellois. Tout cela n’est pas arrivé d’un jour à l’autre, comme sur un coup de tonnerre. C’est le fruit amer et acéré de longues années d’insatisfactions qui est arrivé à maturation. » La « démocratie » des Eurabiques, c’est une apparence, celle d’élections prétendues « libres » -alors que nous voyons bien, en France, comment les monopoles essaient de jouer en trichant la carte forcée Macron. Orban explique : « Parce que là-bas, (en Europe de l’Ouest) la démocratie ne représente pas seulement des élections libres, mais aussi et bien plus le tissu vivant de la liberté, un organisme souple et capable d’adaptation, réagissant en permanence au changement et capable de corriger ses erreurs seul et à temps. »  « Il y a encore quelques années, la démocratie dans l’Union européenne était basée sur le débat d’idées. La confrontation soigneuse des arguments et des contre-arguments, un mode d’expression ouvert, une pensée et des associations d’idées libres, une vie intellectuelle projetant à la surface de vibrantes nouveautés. » Hélas, « l’ère des sociétés ouvertes a fait son apparition dans la partie occidentale de l’Europe et au-delà de l’océan aussi, avec la naissance de la police de la pensée et le politiquement correct.(…) Le nouveau système politique appelé « société ouverte » a anéanti tout cela. Une démocratie basée sur le « correct » a pris la place de la démocratie basée sur le débat. » On ne saurait mieux dire !

« L’orientation intellectuelle libérale s’est retrouvée en opposition avec l’idéal de la démocratie, c’est-à-dire avec l’idéal d’une communauté organisée sur la base du principe majoritaire, de la volonté de la majorité. Au plan politique, la société ouverte signifie que le véritable pouvoir, le pouvoir de décision et d’influence, n’est plus entre les mains des représentants du peuple ni des gouvernements, mais qu’il doit être cédé ou sous-traité aux acteurs du réseau mondial, aux gourous médiatiques, aux organisations internationales que personne n’a élues et à leurs officines locales. Au plan économique, la société ouverte signifie que les hommes, les peuples et les cultures sont débités au mètre, comme les hamburgers, pour devenir des produits marchands. Les Etats sont transformés en halls de gare, où chacun entre et sort à sa guise. Et enfin, par le démantèlement des règles de la protection économique, on laisse entrer le renard dans le poulailler pour assurer la liberté de la concurrence. » Seuls les pharisiens et les incurables naïfs pourraient prétendre le contraire.

Alors le système réagit à sa manière criminelle : « Et bien sûr, personne n’y peut rien si ce sont chaque fois les renards qui gagnent. Et si les infortunés citoyens européens, s’éveillant tardivement de leur sommeil, essaient malgré tout de s’en sortir, voilà qu’on libère sur eux quelques millions de migrants. Si ces Européens bouchés, incapables ou réticents à se débarrasser de leur nature chrétienne et de leurs sentiments patriotiques, persistent à s’entêter, eh bien creusons plus profond, changeons carrément l’humus de base de la vie européenne. Que viennent donc les masses issues d’autres religions, d’autres règles morales et d’autres coutumes. Peu importe qu’elles ne connaissent rien de l’Europe, elles nous apprendront à vivre. C’est ainsi qu’a vu le jour la plus incroyable coalition de l’histoire mondiale entre les trafiquants d’êtres humains, les activistes des droits de l’homme et les hauts dirigeants de l’Europe, dont l’objet est de transporter de manière organisée sur notre continent plusieurs millions de migrants. » Arc-boutés sur leurs utopies démesurées garantissant leurs privilèges, les margoulins eurabiques importent le barbare et sa religion, préparent la partition des pays.

« Ils ont affirmé que le peuple représente un danger pour la démocratie. Et puisque le peuple est dangereux, ceux-là même qui défendaient hystériquement la liberté de la presse réclament maintenant la limitation de la presse, des médias et d’Internet. » «  Si les insatisfaits ne la ferment pas, ou si les médias n’arrivent pas à les faire taire, alors ils sont stigmatisés, condamnés et reniés. Et il n’y a pas de pardon dans cet exercice, même pas pour le nouveau président des Etats-Unis. Rien d’étonnant donc à ce que la pression ne cesse de monter dans l’Union européenne : les soupapes céderont tôt ou tard et les gens, à défaut d’autre choix, finiront par se rebeller et chasseront par leur vote les élites libérales. » Ce n’est peut-être pas le terme de « libérales » qui convient, car ce que nous subissons est précisément l’opposé du libéralisme de Bastiat, mais acceptons-le pour le moment.

Il importe, à l’exemple des Hongrois, de « retracer les lignes de démarcation entre la politique et l’économie, entre l’Etat et le marché, entre les idées confirmées et les nouvelles. » Garantir la stabilité de nos pays, ne pas déclarer forfait face aux situations de crise, ne pas céder aux chantages de l’Europe, de la BCE, du FMI, de la CEDH, refuser l’invasion des prétendus « migrants », bref, d’agir en Peuples souverains. Avec une pointe d’humour, Viktor Orban précise, à propos des réfugiés : « Nous laisserons entrer évidemment les véritables réfugiés : les Allemands, les Hollandais, les Français, les Italiens, les politiciens et les journalistes terrorisés, des chrétiens contraints de fuir leur pays, qui veulent retrouver chez nous l’Europe qu’ils ont perdue chez eux. » C’est de l’humour, certes, mais rien ne dit qu’un tel exode de patriotes soit inimaginable, au rythme où ils sont persécutés par le système. Le Premier Ministre ajoute encore un principe de bon sens : « Nous devons être capables d’entretenir notre pays et d’assurer son fonctionnement nous-mêmes. » Voilà pour les directives à la Frankenstein-Bolkenstein… Et pour l’immigration furieuse à la Merkel.

Il n’est par ailleurs pas question de remédier à la baisse de fécondité dans nos pays par un honteux métissage et une prolifération d’enfants issus de l’immigration :  « Je crois malgré tout qu’il est possible de trouver une relation entre la volonté de vivre d’une nation, la conscience collective d’un peuple et l’évolution des indicateurs démographiques, en d’autres termes entre la question de savoir si la nation est capable de croire et d’avoir confiance en elle-même et en ses successeurs, et la décision concernant le nombre d’enfants que l’on souhaite assumer. »

Vous trouverez, Lectrices et Lecteurs patriotes, bien d’autres considérations frappées du coin du bon sens dans le texte intégral de la traduction du discours de Viktor Orban (l’intégralité se trouve ici chez nos amis de Breizh-info), notamment à propos des manipulations sur l’humain, sur l’immigration (« L’immigration illégale a beau poser des problèmes insolubles et représenter une menace de terrorisme, la sanglante réalité et les actes barbares ont beau s’étendre à toute l’Europe, les migrants ont toujours la possibilité de circuler librement dans nos pays tant que leur situation n’a pas fait l’objet d’une décision définitive. ») et sur les criminelles manipulations d’organisations à la solde deDarth Soros (small) limaces comme Sorros : « Nous avons affaire ici à des prédateurs de grande envergure. Il s’agit chez nous de l’empire transfrontalier de George Soros, avec sa fortune colossale et son artillerie lourde internationale. Je pense tout de même que la coupe est pleine depuis qu’en dépit de la volonté populaire exprimée dans notre référendum, les organisations dépendant de George Soros travaillent infatigablement à transporter les migrants en Europe par centaines de milliers. » De telles menées criminelles doivent être châtiées avec la dernière sévérité.

Dans sa péroraison, le Premier Ministre souligne : « Nous voilà donc revenus à notre point de départ : les nations contre les mondialistes, les souverainistes contre les unionistes. Si nous voulons des réponses sûres et solides, nous devons être en phase avec nos populations. Nous devons interroger nos concitoyens, nous devons les ranger à nos côtés, comme nous l’avons toujours fait pour toute question majeure. » Il termine sur un aphorisme que n’aurait pas dédaigné Tocqueville : « Pour moi, le bon gouvernement est celui qui porte le peuple jusqu’à son objectif d’une manière telle qu’une fois arrivé le peuple ait l’impression qu’il n’avait même pas besoin de dirigeants. »

Pour conclure : méditons profondément ce que dit Viktor Orban, je crois n’avoir pas encore rencontré autant de lucidité dans les discours politiques patriotiques depuis le Général De Gaulle. Cette leçon doit nous servir, dans le cadre, mais bien au-delà du cadre, de la calamiteuse campagne électorale française.

Sacha

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.