Le Misanthrope, saison 2

macrontage-smallOn ne lit plus Molière, et c’est fort dommage. Il est vrai que l’illettrisme ambiant fait qu’il n’y a plus guère de culture Française ; le sieur Macron lui préfère une culture « en France ». Comme il y a un islam en France, dans doute ? Pourtant, Molière flétrissant les Tartufe et autres sacripants est étonnamment contemporain. Jugez-en.

Il advint que du fond de ma province, vous savez, cette France « périphérique » qui n’a pas voté comme Paris à 90% pour le pupazzo des monopoles, je tombai sur deux hommes disputant des élections législatives à venir. L’un, Philinte, pensait assez naïvement que le Peuple allait priver le tyranneau d’une majorité pour gouverner. L’autre, Alceste, ne l’entendait pas de cette oreille et soutenait plutôt raisonnablement qu’au contraire, dupé par la démagogie médiatique – Jean-Yves Le Gallou parle, lui, d’un « orgasme médiatique » – une majorité d’imbéciles, auxquels se joindront les habituels clients de la gamelle étatiques, traîtres, prébendiers, bref, des gens de sac et de corde, allait donner à Macron les moyens de mal faire.

Ayant par hasard sur moi de quoi enregistrer la scène, je vous en restitue les paroles :

Philinte :
Tous les pauvres élus, sans nulle exception,
Seront enveloppés dans cette aversion ?
Peut-être en est-il bien, dans le siècle où nous sommes…
Alceste :
Non, elle est générale, et je hais tous ces gnomes,
Les uns parce qu’ils sont voleurs et malfaisants,
Les autres pour être aux barbeaux complaisants,
Et n’avoir point pour eux ces haines vigoureuses,
Que doit donner le vice aux âmes vertueuses.
De cette complaisance on voit l’injuste excès
Pour le franc scélérat occupant l’Élysée.
Au travers de son masque on voit à plein le traître,
Et le monde avisé sait bien ce qu’il peut être,
Car ses roulements d’yeux et son ton radouci
N’imposent qu’à des gens forcément abrutis.
On sait que ce ruffian, digne qu’on le confonde,
Par de sales médias fut poussé dans le monde,
Et que par eux son sort de splendeur revêtu
Fait gronder le mérite et rougir la vertu.
Quelques titres honteux qu’honnêteté lui donne,
Son misérable ego dupe trop de personnes :
Nommez-le fourbe, infâme et collabo maudit,
Peu de monde en convient, Elkrief contredit.
Sur l’écran sa grimace est partout bienvenue,
On l’adule, on le loue, partout il s’insinue.
Lorsque fut par la brigue un État disputé,
Sur moins forban que lui on le vit l’emporter.
Têtebleu ! Ce me sont de mortelles blessures
De voir qu’avec le vice on garde des mesures,
Et parfois il me prend des mouvements soudains
De fuir dans un maquis ce train de malandrins !

Ma foi ! Cet Alceste-là n’a certainement pas tort, et lorsqu’après plusieurs méfaits macronesques les imbéciles seront décillés, l’on verra combien au contraire il avait saisi le personnage Paphlagonien qu’une minorité (44% du corps électoral) a imprudemment porté au pouvoir. Nous autres, qui savons depuis l’origine à quoi nous en tenir, essaierons toutefois de mettre les bâtons dans les roues de l’État Macronique en votant systématiquement -sans trop d’illusions- pour les candidats résolument patriotes.

Il le faut, car outre la tyrannie de Bruxelles, visible en tous points -du budget à l’invasion en passant par l’hubris règlementante et la CEDH- , la volonté des monopoles est en passe de nous priver définitivement de la maîtrise de notre devenir. Comme cela se voit en Suède, où un coup d’État ourdi par les gauchistes et les sociaux-démocrates fait perdurer un régime corrompu et vendu aux barbares, et où désormais les opposants mal-pensants sont  systématiquement fichés, comme il sied dans tout pays fasciste. Ne vous leurrez pas : ces manœuvres sont dans les projets de Macron, Merkel, et leurs maîtres du « shadow government » monopoliste.

Il serait bien temps de s’armer, de se défendre, non ? Après, il sera trop tard.

Sacha

Ps : au fait, n’avez-vous pas remarqué que le « joli mois de mai » est désastreux pour la France ? 10 mais 1940, dix jours après nous sommes échec et mat. Mai 68 : second cataclysme. Mai 2012 : le hollandisme. Mai 2017 : le macronisme. Il y a matière à philosopher, non ? Car ce sont autant d’étapes dans la décadence et la disparition de la France.

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