Quand de tristes sires étouffent la flamme

Emblèmes piétinées« Pauvres tombes de l’oubli / Les fleurs les ont envahies. » Les tristes paroles de cette triste chanson me sont revenues en contemplant l’alignement des croix blanches au cimetière du Chemin des Dames, dans l’émission « Zoom » de TV-Libertés. Oh ! Il n’y a pas de fleurs, mais de mesquines pelouses, et je n’oublie pas qu’il y a un an des blasphémateurs ont fait piétiner les tombes de Verdun par une horde de collégiens embrigadés.

Mais il s’agit bien de tombes de l’oubli, comme on envoie les vieux bateaux au quai de l’oubli avant de les démanteler. Considérant l’état répugnant dans lequel est tombé le pays, je ne pouvais m’empêcher de penser que tous ces jeunes hommes, morts pour la Patrie, sont finalement morts pour rien puisque les descendants de ceux-là nés d’eux-mêmes parfois, et en tous cas des survivants, ont permis aux traîtres de livrer la France à l’Amérique, à l’Europe de Bruxelles-Berlin, à l’islam.

On me dit qu’à l’Arc de Triomphe, ils étaient trois « présidents » à ranimer la flamme. Non pas trois Pieds-Nickelés : comme eux, certes, ce sont des escrocs, mais ils n’amusent personne. Trois traîtres, certes, dont le premier compte, parmi ses fautes, le Traité de Lisbonne, la réintégration de la France au sein de l’OTAN, la déstabilisation de la Lybie pour cacher des magouilles. Le second, pauvre panouille, n’a rien trouvé de mieux que de marier les pervers. Le troisième, élu par tromperie à la suite d’un coup d’État juridico-médiatique, accentue allègrement la politique de déracinement et d’abandon de souveraineté : autant, sinon davantage que les deux énergumènes précédents, il nous vend à Berlin et aux monopoles atlantistes. Voilà quels sont les tristes sires censés rendre hommage aux soldats morts pour la France.

C’est faire insulte à tous ceux qui sont tombés pour que France demeure. France n’est plus, puisqu’ils sont là. Ce n’est désormais qu’un ramassis de crétins infantilisés, colonie du Mickeyland et de ses stupides souris parlantes. Une Cour des Miracles où il n’est fait droit qu’au criminel et non à la victime, un puant troupeau d’ovins promis au couteau du musulman. Un royaume de falsification et de spoliation.

Pauvres, pauvres héros des Éparges, de Verdun, du Chemin des Dames, vos successeurs ont perdu en dix jours une guerre dont le pays ne s’est jamais remis, leurs fils ont déliré en 1968, et nous voilà, aujourd’hui, précipités dans la honte et l’abandon. Et vous voilà incompris, oubliés de gens indignes qui n’ont plus d’Histoire ni de frontières.

Mais sachez-le : nous sommes encore une petite minorité à croire en ce que vous avez cru, et prêts à mourir pour cela. Tout en rêvant de voir un jour se dresser aux carrefours les fourches patibulaires pour y pendre les traîtres.

Sacha.

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