Haro et bastonnade sur les réseaux sociaux

Oh maisJe déteste les mal-nommés « réseaux sociaux ». L’histoire de l’opération de délation généralisée avec le hashtag du cochon(1) est la preuve immédiate de la nocivité de ces réseaux, même si ça a fait sortir Tariq Ramadan de son trou. Twitter (to twitt : jacasser, donc Twitter = jacassin) est une mine de stupidités malveillantes, et, comme je l’ai dit, en 140 mots on ne peut pas inventer la Relativité. Heu… hélas même c’est zéro ! (E = MC0) Même s’ils doublent le nombre de caractères, c’est fait pour réagir comme une paramécie titillée par une aiguille de verre : par réflexe et non par réflexion. Les bobos, dont la caractéristique est d’avoir un cerveau de Shadock, fonctionnent à merveille avec ce genre d’encolpion.

Il en va de même, évidemment de Fesse-Bouc. Il s’y étale généralement toute la perversité et la connerie du monde, venant d’imbéciles qui s’imaginent que pour ÊTRE il faut se donner en spectacle aux autres, se déshabiller et déshabiller ce qu’on croit être son « âme ». Même pas du narcissisme, mais une perversion bizarre, un exhibitionnisme, en somme. J’ai regardé « ça » chez un mien voisin, malheureusement accroché à ce genre d’idiotie : c’est calamiteux !

Il y a pire : j’apprend d’ici et là les manies inquisitoriales des propriétaires de ces saletés : Sébastien Jallamion, par exemple, fut dénoncé par une « collègue » (probablement « issue de la diversité » ?) pour avoir dit ce qu’il pensait de l’envahisseur sur Fesse-Bouc. On connaît la suite. Tout est censuré. Tout est fliqué, ces prétendus « réseaux sociaux » servent de Big-Brother, comme s’il n’y avait pas assez du fisc, de la sécu et autres saletés étatiques pour cette basse besogne. « Pour vivre heureux, vivons caché » est une règle de vie bien oubliée ! Alors Big Brother se goinfre de tout ce que les gens révèlent, et tout est stocké dans son Big-Data à l’usage des monopoles, de leurs flics, des marchands

C’est évidemment une opération de subversion planétaire : ce n’est pas être « complotiste » que de le dire, puisque ces énergumènes agissent à visage découvert. On connaît, par exemple, les délires « transhumanistes » de Google. Ainsi que je l’ai dit incidemment dans plusieurs articles précédents, ces systèmes nocifs ne s’adressent pas à nos facultés, au néocortex siège de nos capacités culturelles, mais au paléocortex, le cerveau reptilien. Je viens d’en avoir confirmation dans un article du site Développez.com. En voici la teneur :

 

Dangers des réseaux sociaux : Facebook aurait été conçu pour exploiter les vulnérabilités humaines

D’après un ancien président de l’entreprise

Le 12 novembre 2017, par Christian Olivier, Chroniqueur Actualités

Dans une interview accordée au média Axios lors du National Constitution Center de Philadelphie qui s’est tenue le 8 novembre dernier, Sean Parker a partagé son point de vue sur les dangers potentiels liés à l’usage des réseaux sociaux. Rappelons que Sean Parker est président fondateur de l’Institut Parker d’immunothérapie contre le cancer et le cofondateur de Napster, un magasin de musique en ligne. Il a également occupé le poste de président fondateur chez Facebook et même si, officiellement, il ne travaille plus pour cette entreprise d’Internet, il possède toujours des parts dans cette société technologique américaine. Sean Parker estime que, de manière globale, les réseaux sociaux devraient être considérés comme un système pervers qui exploite les vulnérabilités psychologiques de l’être humain. Ce système aurait été délibérément conçu afin d’emprisonner l’esprit de ses utilisateurs et d’assurer le succès rapide du service dont il fait la promotion. Ses déclarations viennent relancer la controverse sur les dangers liés à l’exploitation des vulnérabilités humaines à laquelle se livreraient les entreprises technologiques, notamment celles de réseaux sociaux comme Instagram, Facebook, Twitter, Tumblr, SnapChat ou encore WhatsApp.

D’après lui, ces entreprises vendent de l’illusion aux consommateurs en leur proposant un produit qui agit lentement mais sûrement comme une drogue sur l’organisme avec des retentissements non négligeables sur l’appareil psychologique de ses utilisateurs. « Elles font croire au consommateur qu’il est libre de choisir », alors qu’en réalité « le processus de réflexion qui a mené à la création de ces applications, Facebook en tête de liste, devait permettre de répondre à cette question simple : comment consommer au maximum votre temps et vos capacités d’attention », a-t-il regretté.

Pour emprisonner l’esprit des utilisateurs avec le consentement, volontaire ou non, de ces derniers dans le système qu’elles ont mis en place, ces entreprises se sont inspirées de la biologie humaine. Leurs applications s’évertuent à reproduire ou à susciter chez l’utilisateur un processus chimique naturel qui siège au niveau de l’encéphale de chaque être humain : les mécanismes de récompense et la sensation de plaisir qui s’y associe. Ce processus chimique naturel permet notamment d’installer durablement l’accoutumance.

 Pour ce faire, « au moment où quelqu’un va aimer ou commenter une publication ou une photo, l’usage de ces applis va provoquer de petite décharge de dopamine (la molécule du plaisir) de façon suffisamment régulière pour entretenir durablement le mécanisme de récompense. Cela va vous pousser à contribuer davantage pour recevoir toujours plus de commentaires et de likes [votre nouvelle source de plaisir] », a confié Parker en précisant qu’il pense lui-même à ce genre de méthode en tant que hacker

 « C’est une boucle de rétroaction basée sur la validation sociale » et « Dieu seul sait ce que cela provoque chez nos enfants », ajoutera-t-il. Pourtant, comme lui-même le fera remarquer plus tard, les inventeurs de ce système sont des personnes comme « lui, Mark [Zuckerberg], Kevin Systrom et bien d’autres ».

À l’heure où le combat contre l’addiction au numérique apparait comme un sujet de plus en plus discuté, de nombreuses figures de l’industrie du numérique s’accordent désormais à dire, qu’à l’origine, les technologies qui s’y rapportent ont été développées dans le but de flatter les instincts basiques de l’homme. Il est difficile de prédire l’ampleur et l’impact de «ce phénomène de mode» qui pourrait sapparenter à «une forme déguisée dasservissement» dans lhistoire de lhumanité. »

Voilà, voilà… Je n’emploierais pas le mot « numérique » pour désigner cette saleté. « Numérique », cela renvoie très exactement aux techniques digitales, qui permettent de piloter des automates (depuis la cafetière Nespresso jusqu’à la fusée interplanétaire). Que les vecteurs du net soient des signaux numériques, soit, mais le résultat pour le crétin devant son écran n’est certainement pas digital ! Enfin bref : ce qui apparaît clairement, c’est que tous ces « réseaux sociaux » sont bel et bien des machines d’asservissement. Qu’est-ce qui est concerné ? les circuits thalamo-corticaux que nous partageons avec les rats et les reptiles. C’est-à-dire tout ce qui dans l’activité cérébrale est indépendant des circuits supérieurs de l’intelligence (ou de la Raison) logique, technique, ethnique, éthique.

Alors voilà : mes amis, pour votre tranquillité, ne sous abonnez jamais à (ou désabonnez-vous de) ces saletés. Si vous avez déjà pris la précaution de renoncer à la télévision du Propagandastaffel, renoncez également aux mortifères « réseaux sociaux ». C’est un acte de résistance, de dissidence, que vous ferez en agissant ainsi. Tout simplement un acte humain raisonnable d’autoprotection. Et ne laissez pas vos enfants jouer avec ces monstrueux encolpions : c’est votre devoir de parents. Il n’y a aucune rationalité à les jeter en pâture aux monopoles.

Sacha

(1) On dit « en tout homme sommeille un cochon » : mesdames, réveillez-le !

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