Certes, l’humain n’a pas à être l’homo œconomicus voulu par les monopoles bancaires et autres mercantis. Le fondement d’une civilisation n’est certainement pas dans l’économique, il est dans une histoire, des mœurs, des coutumes, une langue et ainsi de suite. Toutefois, il comporte aussi une part d’échanges de labeurs et de biens, effectuées dans le cadre d’une culture précise. C’est dire que l’économique participe d’une civilisation sans en être le moteur. De ce point de vue, les marxistes et les monopoles ont tout faux, qui voient dans l’économique le fondement du social alors qu’il n’en est en somme qu’un aspect.
Corollaire : l’indice de croissance dont nous gavent les politiques relayés par les médias de propagande n’a rien d’un marqueur absolu, ni de bien-être ni de civilisation. Néanmoins, dans un mode mercantile dominé par les grands monopoles, il importe de maintenir un certain niveau de puissance économique afin de ne pas devenir un espace de prédation pour des financiers et des maîtres de forges étrangers sans scrupules. Le monopolisme, en effet, aime sous-développer des tiers-mondes afin de les exploiter à peu de frais. Je pense que tout lecteur sensé le sait d’expérience et comprend que l’économique se porte d’autant mieux qu’une nation est cohérente dans son contrat social et consacre à l’économique sa part -rien que sa part- de ses efforts. Autrement dit, une nation ne doit pas être « petite », indépendamment de sa superficie géopolitique.
Nous étions naguère encore, avant le socialisme fanatique, une « moyenne puissance », bientôt rétrogradée au cinquième rang à cause d’une politique néfaste de redistribution caractérisée par la spoliation des citoyens productifs et des entreprises au profit de millions d’assistés, dont les immigrés « économiques ». Mais voilà : une étude du Centre For Economics and Businesse Research (CEBR), calculant des projections à partir des statistiques économiques disponibles, nous prédit une rétrogradation de la cinquième à la sixième place mondiale en 2018, l’Inde (7,11% de croissance annuelle !) prenant la cinquième place.
Au-delà de l’année 2018, si rien n’est fait pour enrayer la dégradation, en 2032 la France ne serait plus qu’au neuvième rang, la Chine, nouveau pôle de la puissance, occupant le premier le Royaume-Uni nous dépassant de deux places. Naturellement, ce ne sont que des spéculations, mais basées sur le postulat que toutes choses soient égales par ailleurs au cours de la période considérée. Ce qui est, bien évidemment, stupide, car l’Histoire ne s’arrête pas et réserve des surprises -des bonnes et des mauvaises.
Il n’empêche : nous sommes prévenus que nous devons changer pour éviter d’être dégradés. Changer d’une part en recouvrant notre identité et notre souveraineté, d’autre part, et cela en découle, en nous débarrassant des handicaps structuraux qui nous rendent peu compétitifs, voire impuissants. Car il est trop facile de prendre l’Union Européenne pour principal bouc-émissaire de nos faiblesses. Ah, certes, il n’échappe à personne que l’Union Européenne, telle qu’elle est, est une malfaisante bourrique. Ses commissaires, son parlement-croupion, ses dirigeants font une politique tellement opposée à l’intérêt des peuples -Allemagne exceptée- que toute directive émanant de Bruxelles constitue un handicap à entrepreneuriat, disons à tout. Dans la foulée, ou plutôt fondamentalement, elle s’efforce de détruire ce qui fait la vertu des peuples : l’identité.
Je ne trouve donc aucune excuse à l’Union Européenne, elle doit disparaître ou s’amender dans l’intérêt des nations qui la composent. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Car, que je sache, nous sommes toujours libres d’organiser nos modes de partage du travail et nos modes d’échanges. Et c’est là que le bât blesse : en ce domaine, nos handicaps sont énormes. Le système mis au point en 1944-45, dans une période où, il est vrai, les conditions dramatiques héritées de la guerre ne laissaient pas beaucoup de marge de manœuvre, est très exactement un système socialiste. Ce système de prélèvement-redistribution inspiré par le CNR sous la pression d’un parti communiste fortement armé et par l’impérieuse nécessité de ne pas tomber dans l’escarcelle des « alliés » Américains aurait dû n’être que provisoire, les temps de permettre à la population de vivre et de se remettre au travail. Mais il a perduré alors qu’il n’était plus nécessaire. Pis, il s’est aggravé, ce dont témoignent aussi bien (en fait, aussi mal) la banqueroute de la Sécurité Sociale et des caisses de retraite, la « politique de la ville » et bien d’autres distorsions ajoutées au fil des ans, depuis 1981, par des politiques de droite et de gauche, toutes fondamentalement socialistes.
Nous contemplons le résultat : un pays désindustrialisé, qui vend ses secteurs stratégiques, une agriculture détruite -le comble pour un pays où la terre est fertile-, un chômage endémique, une immigration invasive et extrêmement coûteuse, un État incapable de remplir ses rôles régaliens… On n’en finirait pas d’énoncer les handicaps structuraux de la France. Y a-t-il une volonté de réforme ? Je ne le crois pas. L’administration Macron ne peut que prendre des mesures d’ajustement, déplacer çà et là des curseurs, déshabiller Pierre pour habiller Paul et surtout Mohammed. La machine ridicule, véritable Biglotron qui se met en panne tout seul pour essayer de se réparer. Les Français sont tellement habitués au Biglotron, étant tombés tout petits dans ses rouages biscornus, qu’ils ne pensent même pas à s’en débarrasser.
Nous sommes prévenus : en même temps que nous retrouverons notre identité, nous devrons changer notre contrat social. Ferrailler l’inepte Biglotron. Couper les vivres à l’envahisseur. Sinon, nous serons un malheureux pays cancre -même pas amusant.
Sacha
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !