Maurras(1) : « Manque d’observation, arrêt du sens critique, lésion profonde de la faculté logique, c’est proprement la triple tare du Romantisme. » Nous pouvons sans crainte de nous tromper étendre cette triple tare aux castes politique, idéologique, médiatique, qui oppriment toute la vie de ce pays, condamnant les autochtones à l’ethnocide et la civilisation à la disparition.
Il devient patent que le système électif, spécialement lorsqu’il prend la forme d’un délire jacobin appelé « république » est du même système / Que si le Père Ubu l’avait conçu lui-même. Il ne faut pas se fier, en aucune façon, à la parole des élus, ceux-ci ne sont guère que des charlatans uniquement préoccupés de leur réélection. La France est bien leur dernier souci. Aussi bien n’ont-ils plus même à s’en soucier, puisque la politique d’abandon menée depuis 1970 laisse à une caste de bureaucrates apatrides sévissant à Bruxelles le soin de décider du sort de la France en lieu et place de son peuple. Voudraient-ils se mêler de restaurer l’indépendance et l’identité de leur pays qu’ils ne le pourraient, pressés qu’ils sont d’une part par la ploutocratie monopoliste, la bureaucratie européenne, et d’autre part par le caractère éphémère du système électif. Il ne peut rien résulter de solide si l’on ne dispose pas de la durée, du « temps long », pour bâtir une politique nationale. Les Russes et les Chinois, eux, l’ont bien compris. C’est pourquoi je souhaite à M. Salvini de ne pas être défait dans son entreprise de reconstruction de l’Italie par la versatilité de l’opinion, tare du système électif. Tare que savent si bien exploiter les ennemis des peuples !
Le sieur Macron, espérons-le, ne bénéficiera pas du « temps long » pour accomplir la volonté de l’Anti-France. De fait, les ennemis de la France ont disposé de ce temps-là, de 1970 à nos jours, presque cinquante ans, pour détruire patiemment, avec énergie, tout ce qui fut édifiés en mille ans par nos Rois et ravaudé tant bien que mal par le Général De Gaulle. Certes, on sent bien que le balancier de l’Histoire, ayant outrepassé les limites, repart en sens inverse. L’Europe des ploutocrates-bureaucrates vacille sous la poussée de quelques peuples excédés par l’invasion voulue par les mondialistes et mise en branle par la chancelière Merkel. Ne chantons pas trop tôt victoire, le bunker est encore solide où se terrent les eurocrates ; il fallut soixante-dix ans à la Russie pour sortir du communisme, et cette malencontreuse Europe n’a que cinquante ans d’existence. J’aimerais, avant de quitter ce monde, la voir s’effondrer comme un colosse aux pieds d’argile. Mais ensuite ? Il faudrait reconstruire d’abord la Nation, puis une Europe des Nations. Et là, ce n’est pas avec la république jacobine, ni même avec la république tout court, que l’œuvre pourra être accomplie. Il faudrait des décennies pour refonder, c’est-à-dire mûrir un projet et le mener à son terme ; autant dire que cela ne se pourrait avec un système électif. Il faudrait un régime qui perdure sans être dérangé par les vicissitudes de l’économie et les foucades de l’opinion. Un exécutif permanent chargé des rôles régaliens : Défense, Sûreté, Diplomatie, trois tâches nécessitant patience et longueur de temps, le reste -tout ce dont l’État jacobin s’était emparé- revenant aux Provinces fédérées où la démocratie s’exercerait en premier chef au niveau municipal.
Utopie ? Je n’en suis pas sûr ! Nous avons souvent malgré nous essayé les républiques, des gouvernements éphémères, des « régions » ridiculement découpées sans tenir du génie propre des peuples et des cultures locaux que l’on a amalgamés administrativement, donc stupidement. Voyez le résultat !
Premièrement, cette république en déroute, faute d’actes, tente de se raccrocher à des symboles. Elle a son lieu sacré, le Panthéon. Ah ! « Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante ». Quelle patrie ? Celle vendue à l’encan à Bruxelles ? Le sacré républicain est de pacotille. On vient récemment d’y transporter Mme Veil : qui a-t-on honoré ? La Résistante déportée -dont l’action ne fut tout de même pas comparable à celle de Jean Moulin- ou le ministre ayant fait avaler aux parlementaires la loi sur l’avortement ? Tenant compte de la rage des extrêmes féministes et de toute l’Anti-France, je penche sur la seconde hypothèse. On sacralise ainsi une femme qui -peut-être contre ses propres convictions- a fait voter une loi ethnocide dont nous voyons pleinement les résultats aujourd’hui. C’est désormais le barbare que les idéologues chargent de repeupler le pays. Bravo, la république !
Secondement, une fois de plus la composante racailleuse de l’Anti-France, appuyée par sa composante idéologique et médiatique, est passée à l’action violente et subversive. On connaît la cause : l’interpellation d’un multirécidiviste, l’énergumène Fofana (un nom qui nous rappelle un autre crime), qui, refusant d’obtempérer tenta de prendre le large et reçut une balle dans la carotide. Anti-France de hurler à la bavure, racaille au crime. Moi j’ose dire « bravo » au policier qui a tiré. Le désordre s’installe, et comme toujours -cela devient lassant- l’État n’ose pas intervenir. On n’accomplit pas le rôle régalien de Sûreté de peur de l’opinion bien-pensante, des musulmans, de la CEDH etc… Alors qu’avec quelques rafales de mitrailleuse et quelques obus de 120 tirés par un char la racaille se terrerait… ou regagnerait les terres de cailloux et scorpions d’où elle vient. La virilité n’est pas du tout une qualité de la république ! La Gueuse n’utilise la force que contre ses propres citoyens respectueux des lois.
Troisièmement, comme de coutume, le personnel politique est d’une épouvantable médiocrité. Nous en avons chaque jour la preuve, et le mythe de l’égalité entre hommes et femmes, traduit en politique par la très anti-démocratique parité porte au pouvoir des cervelles de colibris, dont nombre de ménagères en rupture de ban. Très récemment, la pulpeuse Marlène Chiappa nous a administré la preuve de ce que j’annonce. Chez Ruquier -le très « démocrate » qui intima à M. Dupont-Aignant l’ordre de se taire lorsqu’il répondait à une meute furieuse de chiens de garde du politiquement correct- l’acteur Vandamme avait tout simplement rappelé à sa manière que tout de même il était bien beau de faire de la politique, mais qu’il était encore meilleur se s’occuper des enfants. Voilà de quoi déstabiliser une secrétaire d’État à la tête d’un très inutile secrétariat à l’égalité hommes-femmes. La jolie dame ne trouva rien de mieux que d’expliquer que l’acteur faisait du « mansplaining ». Je ne vous traduirai pas en Français ce mot-valise qui, à mon avis, doit traîner sur les campus gaucho-lesbiens des facultés des « sciences » humaines américaines. C’est un fait de barbarie que d’aller ramasser ces inepties chez des barbares gauchistes. Le « président » lui-même ne se prive pas de ces emprunts vassaux dignes d’ilotes et d’illettrés. Bref : la donzelle prit un ton moralisateur pour édifier le vilain Belge qui lui assénait une vérité déplaisante aux Bacchantes. Voici une preuve que les gens de gouvernement se retranchent derrière une logorrhée empruntée aux Yankees pour masquer la vacuité de leurs arguments. Dans une autre séquence tournée dans une école, la même Marlène expliquait à une petite fille qu’une femme détestant les hommes est misandre (ce que je ne contesterai pas) ; la petite fille : « alors, ton mari a démissionné pour s’occuper de tes enfants ? » Coupez ! Si même les enfants s’étonnent de la perversion de nos mœurs politiques, où allons-nous ?
C’est un fait : l’État est une organisation ubuesque, parce qu’il s’est emparé, à la manière jacobine, de tout ce qui ne le regarde pas. C’est pourquoi nous avons une foule de « ministères » et « secrétariats d’État » parfaitement inutiles, manipulant une bureaucratie tatillonne, paresseuse et malfaisante. Le citoyen n’est plus qu’un lointain souvenir, l’assujetti l’ayant remplacé ne pouvant même plus se sentir protégé par l’exercice des trois rôles régaliens (Défense, Sûreté, Diplomatie) auxquels l’État a renoncé par faiblesse, démagogie, électoralisme.
Voici donc un système vicié dont il conviendrait de se débarrasser. Je le répète : il nous faudrait un exécutif confédéral bénéficiant du « temps long » -pourquoi pas un monarque héréditaire- et des Provinces administrées avec sagesse, par des citoyens sagement choisis, sous la surveillance des municipes. Faute de quoi, condamnés à édifier sur des sables mouvants, nous serons perdus. À bas la république !
Sacha
(1) Charles Maurras, Trois idées politiques.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !