Les reptiles du régime craignent l’Intelligence

Diablesse et angeletteLe hasard et peut-être de secrètes tractations financières ont déçu mes attentes ; les « bleus » de l’équipe France-Afrique, indûment appelée « équipe de France », l’ont emporté sur les Croates. Je ne prendrai même pas la peine de lire les commentaires dans la presse reptilienne ni de les ouïr dans les officines du PropagandaStaffel. Il me suffit d’avoir logiquement prédit l’exploitation que l’anti-France fera de cette tromperie, chanoine de Latran en tête. J’attends le bulletin de réinformation de TV-Libertés, ce soir, pour apprendre les dévastations opérées par la racaille à l’occasion de cette « victoire » imméritée façonnée par une équipe de mercenaires.

Des amis de notre Camorra s’étonnent de me lire citant Maurras. Ce n’est pas un engouement nouveau, j’en avais lu quelques œuvres il y a des lustres, et Charles Maurras fait partie de la trinité de mes maîtres avec Alexis de Tocqueville et Frédéric Bastiat. Étrange trinité, dira-t-on, entre un Royaliste, un Démocrate et un Libéral. Soit : je trouve chez chacun d’eux une finesse d’analyse anthropologique. Tocqueville, comme Maurras, dénonce le pouvoir centralisé et la tyrannie de l’administration, moyens d’infantilisation des citoyens. Bastiat plaide pour la liberté d’entreprendre : n’est-ce pas là l’autonomie qui convient aux citoyens, le système corporatif maurrassien étant là pour réguler les excès ? Développer tout cela prendrait trop de temps, et je vous sens impatients.

Le plus spectaculaire dans la pensée de Maurras et de l’Action Française, est cette capacité d’analyse anthropologique qui, de l’examen attentif des configurations politiques, déduit logiquement les conséquences -le plus souvent fâcheuses- qui découlent des erreurs et fautes des gouvernants placés là où ils ne devraient jamais être par l’aberration du système électif. Jacques Bainville l’avait magistralement fait à propos des traités de Versailles, Trianon, Saint-Germain qui, démontrait-il, faute d’avoir démembré le Reich et pour avoir, entre autres fautes, créé le stupide corridor de Dantzig, portaient en germes la prochaine guerre. Maurras prévoyait de même l’exacte exécution du programme contenu dans Mein Kampf , alors que les imbéciles pacifistes avaient pour le tyran Allemand les yeux de Chimène : « (…) quand il [Hitler] fera sonner la ferraille de la MittelEuropa sur le verrou de nos frontières, quelque chose le précèdera qui fera déjà tout trembler… La guerre, oui, la guerre, mais dans le vent de la défaite. » Écrit en 1934. Nous savons la suite de 1940. Voici l’homme que les épurateurs communistes ont emprisonné pour « collaboration ». Il était germanophobe et détestait Hitler et son action. Nous ne cessons de payer au prix fort les turpitudes, exactions, lâchetés, trahisons, du système républicain et de ses sicaires.

Un texte a récemment retenu mon attention. Dans le numéro de l’AF du 13 juillet 1926, Maurras parle de l’inauguration de la grande mosquée de Paris(1), dirigée aujourd’hui, on le sait, par Boubaker l’hypocrite. « (…) il n’en est pas moins vrai que nous sommes en train de faire une grosse sottise. Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon. (…) Mais s’il y a un réveil de l’Islam, et je ne crois pas que l’on puisse en douter, un trophée de cette foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où enseignèrent tous les plus grands docteurs de la chrétienté anti-islamique représente plus qu’une offense à notre passé : une menace pour notre avenir. (…) Du simple point de vue politique, la construction officielle de la mosquée et surtout son inauguration en grande pompe républicaine, exprime quelque chose qui ressemble à une pénétration de notre pays et à sa prise de possession par nos sujets ou nos protégés. Ceux-ci la tiendront immanquablement pour un obscur aveu de faiblesse. (…) J’entends, je lis telles déclarations sur l’égalité des cultes et des races. On sera sage de ne pas les laisser propager trop loin d’ici par des haut-parleurs trop puissants. Le conquérant trop attentif à la foi du conquis est un conquérant qui ne dure guère. »

Voilà une analyse lucide, et la conclusion de l’article annonce lugubrement, en regard de l’infernale situations que nous vivons en France de nos jours, les conséquences à termes d’une imbécillité du personnel républicain : « Nous venons de transgresser les justes bornes de la tolérance, du respect et de l’amitié. Nous venons de commettre un crime d’excès. Fasse le ciel que nous n’ayons pas à le payer avant peu et que les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux (2) ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse. » Eh bien ! Nous le payons aujourd’hui en subissant l’arrogante quérulence des populations mahométanes imposées de force aux citoyens autochtones par la pleutrerie et la traîtrise du personnel républicain, au nom des mortifères « droits-de-l’homme ». Pis que cela : nous le payons par le sang répandu dans les attentats djihadistes. Nous le paierons peut-être du prix de la guerre civile ouverte qui pourrait succéder au conflit inter-communautaire larvé d’aujourd’hui.

Mon vieux maître avait l’habitude de dire : « L’essentiel, comme disait Maurras, est d’avoir raison. » Et certes Maurras avait raison presque en tout. Mais la république est femme sans tête, donc sans oreilles. Les mêmes errances du passé se poursuivent, formidablement amplifiées par le gueularium des Moyens de Diffusion de Masse au service de la ploutocratie.

Des reptiles ont convaincu l’inutile ministre de la culture d’enlever Maurras de la liste des commémorations pour cette année. Prétexte : antisémitisme et pétainisme. En réalité, ces rampants-là craignent la clarté de l’analyse, l’efficacité de la méthode anthropologique, le caractère prédictif quasi scientifique de celles-ci. En somme, ces Aplysies, ces ordélions à cervelles de colibris craignent ce qu’il leur manque : l’Intelligence. L’intelligence de Charles Maurras.

Sacha

(1) Texte court, pages 975-976 dans la collection Bouquins chez R. Laffont.

(2) Allusion au rôles des Troupes Coloniales dans la Grande Guerre.

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