Non à l’Europe de Berlin

HorS dEurope2Je m’en voudrais que l’on tînt les propos qui vont suivre pour du défaitisme, ce ne sont que des intuitions. Basées, il est vrai, sur l’analyse des éléments de situation dont j’ai connaissance.

Il s’est levé un espoir dans notre camp patriotique. La montée du courant appelé « populiste » par nos ennemis, au moins dans deux pays (l’Autriche et l’Italie), l’action du groupe de Visegrád, un sondage Odoxa chez nous mettant le FN et les macroniques presque au coude-à-coude, voilà de quoi nourrir l’optimisme. La honteuse mise en accusation de la Hongrie à Strasbourg a cependant de quoi doucher cet optimisme. En effet la proportion écrasante de votes eurolâtres en faveur de la punition de la Hongrie montre à l’évidence que l’ennemi dont on répète depuis des mois qu’il serait à bout de souffle n’est nullement un géant terrassé se traînant sanglant sur le bord de la route. Le fait est qu’il se porte bien.

On s’offusque légitimement chez nous du lâchage autrichien lors de cette parodie de justice. Kurz, élu sur des positions en apparence proches de celles d’Orbán avec pour thématiques l’invasion et l’insécurité, n’est pas si nationaliste qu’on le croit. En effet, Kurz appartient à l’European Council of Foreign Relations (ECFR), officine fondée à l’instigation de Soros et financée par son « Open Society ». L’ECFR est européâstre par nature, elle ne s’en cache d’ailleurs pas. Peut-être cela a-t-il joué dans le vote honteux des députés Autrichiens, mais il y a autre chose. L’Autriche est dans la sphère d’influence de Berlin. Et la majorité des dirigeants de l’ÖVP est inféodée à l’Allemagne.

Berlin, c’est la capitale du puissant IVe Reich né de la réunification des deux Allemagnes. Son influence politique et économique, outre l’Autriche, s’étend à l’Est dans la plupart des pays conquis par le IIIe Reich. C’est une domination « douce », les économies de pays comme la Tchéquie, la Slovaquie, voire la Pologne et la Hongrie étant pratiquement liées organiquement à celle de l’Allemagne. En outre, en dépit des apparences, les véritables décisions politiques de Bruxelles sont prises à Berlin. Qui a décidé réellement de la mise en accusation de la Hongrie ? Un certain Manfred Weber, patron Allemand du PPE, probable successeur de l’ivrogne Junker. Tout le reste n’est qu’apparences, faux-nez rapporteurs discourant à Strasbourg. Il fallait punir la Hongrie, au prétexte de douze mensonges contenus dans un rapport frelaté, moins pour atteinte aux néfastes « drwâââ de l’Haume » que d’avoir conservé sa monnaie. Car l’Euro, c’est en fait une création du Reich, ce qui l’a enrichi. Et ruiné les autres peuples.

On en doute ? Mais regardez comment notre propre agriculture est ruinée, elle qui fut la première d’Europe, et comment l’agriculture Allemande prospère. Voyez notre désindustrialisation en regard de la kolossale industrie Allemande. Voyez le torrent invasif appelé par l’Allemagne qui somme, via Bruxelles, les pays vassaux d’en prendre leur part. Voyez la Grèce totalement anéantie par une politique inspirée par Berlin. Et n’en doutez pas : l’Allemagne s’apprête à ruiner l’Italie dont les gouvernements européâstres précédents ont accru la dette au-delà de raison. Elle va demander lui des comptes, de rembourser la dette. En or, peut-être. Que pourra faire la Lega pour résister ? De ce fiasco, les citoyens sont responsables pour avoir élu des margoulins.

Dans cette triste affaire, Orbán se trompe en désignant Macron comme le chef du parti euro-immigrationniste. Bien sûr, le chanoine de Latran s’empresse d’acquiescer, il se dit chef du parti de l’Invasion et de l’Europe des monopoles, cela fait bien, surtout pour sa clientèle, ces 13% de nantis européâstres qui l’ont fait élire. Mais il n’en est rien ! Ce n’est qu’un second couteau. Le pouvoir réel est à Berlin. Contrairement à Hitler, mais poursuivant les mêmes buts de suprématie, ce pouvoir déteste agir à visage découvert, il emploie des marionnettes, Macron en est une en toute connaissance de cause. En réalité, comme après 1870 sous la chancellerie de Bismarck, la France est inféodée à Berlin.

Il est bien vrai que deux forces s’affrontent : celle de l’Europe Allemande, atlantiste, brisant frontières et peuples, appelant sans cesse la calamité du Tiers-Monde, et celle croissante mais encore bien faible des Peuples qui commencent à ressentir les méfaits de l’Europe telle qu’elle est. Ces peuples ont soif du respect de leurs identités et réclament une liberté qu’ils n’ont plus. Pourraient-ils le reconquérir ? Un succès des « populistes » à l’élection au Parlement de Strasbourg changerait-elle le cours de l’Histoire ? Illusion !

Illusion, car le Parlement de Strasbourg n’est là que pour entériner les diktats de la Commission. Celle-ci fait les lois, celle-ci a concocté les traités, celle-ci détient le pouvoir véritable. L’exercerait-elle pour le bien des peuples, il n’y aurait rien à redire. Mais elle n’œuvre qu’au profit non de toute l’Allemagne, mais des monopoles Allemands. Le Parlement ne peut pas prendre l’initiative des lois, son action n’est que très marginale. Même avec une majorité « populiste », le Parlement ne pourrait RIEN. Le système est verrouillé et conçu pour durer.

Alors ? Premièrement, si nous voulons recouvrer notre souveraineté, la seule solution est de quitter cette Europe, comme l’ont fait les Anglais. Espérer amender le système en y restant, c’est se condamner à un asservissement perpétuel. Nigel Farage l’a bien dit à Orbán : «  join the Brexit Club, you’ll love it ! »

Deuxièmement, il ne faudra pas bouder l’élection. Paradoxal ? Non, car il faut la considérer comme l’occasion, dans chaque pays, de peser sur la politique des dirigeants « nationaux », notamment en matière d’immigration. Dix, quinze Hongries deviennent urgentes face au péril. En France, que le vote soit une sorte de référendum désavouant fermement la calamiteuse politique du second couteau Macron. Facile à dire, certes, car à part le FN, il n’y a pas de force constituée ; LR est globalement européâstre et il y a trop d’immigrophiles dans ses rangs. Mais on sent tout de même une colère qui s’accumule : que les gens frustrés, pillés, humiliés, aillent dire « NON ! » à Berlin, à son faux-nez Macron, à l’invasion.

On a le droit de rêver, n’est-ce pas ?

Sacha

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