Sortir d’Europe, vite !

La police Grecque embastille le philosophe cynique Diogène qui protestait contre la politique des dirigeants socialistes et européâstres Grecs (notre photo).

Portugal, Irlande, Grèce.. Et demain ? Espagne, France ? Les valets des mercantis européâstres n’aiment pas entendre la litanie des pays ruinés par l’entité européenne. Il est vrai que les faux-semblants ne peuvent plus durablement ni sérieusement masquer la réalité : l’europe est une catastrophe.

Nous avons depuis longtemps expliqué qu’il fallait être fou ou manipulateur pour imaginer qu’une mosaïque de peuples parfaitement hétérogènes par l’histoire et la culture allait donner une entité unifiée. A défaut, on allait unifier tout ça à grands coups de politique économique. Mais ce mythe ne sert bien évidemment que le mercantilisme apatride. Aussi s’efforce-t-on de nous faire avaler que le patriotisme est du nationalisme et que le nationalisme est l’antichambre du fascisme. Les sagouins de l’OTAN ont essayé de nous en donner la démonstration en tombant à bras raccourcis sur la Serbie qui ne faisait que se défendre contre l’invasion musulmane. Mais les peuples manifestement ne l’entendent pas comme la nomenklatura bruxelloise ; pour valider l’imbécile et totalement insane « constitution », chaque fois que les peuples ont pu dire par référendum ce qu’ils en pensaient, ils ont répondu non. On les a fait revoter, ou on a usé de forfaiture en faisant amplier l’abandon de souveraineté par des parlements dociles.

Certes, les pays en difficulté ont de « mauvaises gestions », mais je pose la question, messieurs les eurocrates : qu’est-ce qu’une « bonne gestion » ? Ce n’est certainement pas la vôtre ! Pire : en instaurant une monnaie de singe, l’uro, vous avez parié que les pays-cigales allaient égaler en ardeur productive LE pays-fourmi, l’Allemagne. Vous faisiez fi de la culture des peuples. Résultat : il y a des pays en extrême difficulté, et de fait une énorme inflation camouflée de la monnaie de singe (selon mes calculs bêtement ménagers, de l’ordre de 10% de l’an) mais du fait du faux-semblant monnétaire, il n’est pas possible à ces pays de dévaluer et de repartir sur un bon pied. La monnaie de singe unique n’a fait qu’amplifier exponentiellement les difficultés nationales. Tout ce que l’on peut espérer, c’est que la monnaie de singe va éclater : les pays asservis, en retrouvant le privilège de battre monnaie, retrouveront un peu de leur indépendance. Certes, les eurocrates vont essayer d’imaginer des bricolages pour éviter ce qui serait le plus beau désaveu de l’Histoire, mais je suis raisonnablement optimiste : ça va foirer.

Et il faut que ça foire. Il est temps d’en finir avec cette entité multiculturelle parfaitement saugrenue qu’est l’europe des eurocrates, à laquelle les dhimmis veulent encore appendre l’entité islamiste turque. Il faut en finir avec des idées soi-disant « progressistes » et qui sont franchement délétères. Il serait temps de reconstituer un Marché Commun à six pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, et Angleterre « toute nue » comme le voulait de Gaulle), politiquement solidaires comme une Europe des Nations, une unité de compte commune, certes, mais à chacun sa monnaie. Il n’est pas question de ressusciter le passé, ce qui est détruit est détruit, mais de ménager un avenir moins délirant que ce que nous promet l’eurocratie, lourde de catastrophes et d’asservissement.

Les eurocrates et les valets de l’impérialisme américain (pour le coup, ressuscitons la vieille périphrase communiste !) en réalité font la hure, car ils sentent bien que les peuples bougent et que le système eurocrate se fissure. L’euro-député Anglais Nigel Farage ne s’est pas gêné pour le dire haut et fort devant Barosso et des parlementaires bruxellois faisant effectivement la tête !  Comme Oskar Freysinger, Nigel en appelle à la démocratie directe. Tout à fait d’accord, à condition que ce soit dans le cadre des nations. Il faut en finir avec l’oligarchie européâstre, comme il faut se débarrasser chez nous de la caste politique.

Pour finir, le ressentiment populaire doit sacrément inquiéter la caste politique et même les libéraux impénitents, c’est-à-dire les faux libéraux qui ne pensent qu’en termes de marché : il n’y a qu’à constater avec quel empressement, désormais, les médias offrent un strapontin à Marine Le Pen pour la confronter à ses détracteurs enragés, genre Fourest. Cela devient carrément une obsession. Signe des temps, signe de la grande peur chez les oligarques et les nantis.

Sacha.

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