GIEC & escrologie vs Prix Nobel

hiboux025L’ONU est un machin, nous le savons depuis De Gaulle. Bien, cela dit, il y a le GIEC, machin du machin dont on connaît le rôle d’abreuvoir pour la propagande escrolo-réchauffiste. Cette fois, un document contresigné par 189 gouvernements imbéciles pousse des cris d’orfraie : comment éviter un réchauffement global de 0,5 degrés pour ne pas avoir dans deux siècles deux degrés de plus qui feraient fondre les glaçons arctiques et noierait des littoraux etc. Il n’y a en fait aucune preuve scientifique solide de l’origine humaine d’un phénomène dont on n’est même pas sûr qu’il existe. Et quel orgueil que de s’imaginer dominer le Cosmos en s’affranchissant de ses lois !

C’est fatigant, à force, de devoir toujours remettre les mêmes points sur les mêmes i. Mais bon, allons-y. Mais avant, rappelons une des idées les plus biscornues apparues dans les MPM(1) : pour sauver la planète, faites-moins d’enfants ! En fait, oui, il y a trop d’humanoïdes sur la Terre, c’est vrai, et les courbes de Malthus montrent que la croissance de la population est exponentielle tandis que celle des ressources, malgré le forçage des terres cultivables qui les condamne à la stérilité à terme, ne croît que géométriquement. Le gag clownesque est que l’avertissement s’adresse aux pays « développés » qui précisément connaissent une décroissance de population par baisse du taux de fécondité alors que le tiers-monde, notamment l’Afrique, pratique le lapinisme frénétique. Et le gag devient encore moins désopilant lorsque des imbéciles (ou des criminels) prônent la décroissance d’une part et le transfert de hordes vers les pays développés d’autre part : pour faire passer la pilule, on parle de futurs réfugiés climatiques.

Revenons-en aux pendules à remettre à l’heure. La géologie nous apprend que la Terre a connu à intervalles assez réguliers des périodes de glaciation puis de réchauffement. Cela se fait à peu-près tous les onze mille ans et pourrait être causé par la précession de l’axe de rotation terrestre. Il y a probablement une origine cosmique aux réchauffements/refroidissements. Nous avons la preuve aussi de ce fameux optimum médiéval où trois siècles de réchauffement ont permis l’exploitation du Groenland et la culture de la vigne en Angleterre. Pour cette époque lointaine, l’activité industrielle ne peut pas être mise en cause. Mais les imbéciles s’acharnent à « prouver » que le réchauffement serait d’origine humaine. Pauvre CO2, indispensable à la photosynthèse, devenu un « poison » responsable du réchauffement. L’ennui est que si la théorie était exacte, on devrait retrouver la même densité de CO2 dans l’atmosphère que celle, calculée par on ne sait trop quelles manipulations statistiques, attribuées aux activités industrielles, agricoles etc. Pas de chance : on en mesure bien moins, il y a des « puits » d’absorption du CO2 et personne n’a encore découvert de manière certaine de « point chaud »(2) dans l’atmosphère. Les cartes publiées sont fausses.

Qu’importe ! Les « savants » du GIEC trouvent des sources de financement dès qu’ils inscrivent « réchauffement climatique » dans l’index de leurs projets de recherches, comme d’autres se financent par référence à de mensongères « études de genre ». Science et politique ne font pas bon ménage, il n’en résulte que gaspillage et tromperie. On en voit les conséquences. Par exemple la production d’électricité par les centrales nucléaires est diabolisée, et l’on prétend la remplacer par des « énergies renouvelables et non polluantes : l’éolien, les cellules solaires etc. L’ennui est que ces deux remplacements sont encore plus polluants que les techniques classiques, mais l’exploitation des terres rares et la fabrication des éoliennes se font dans d’autres continents : on déplace la pollution, mais on l’augmente tout en l’oubliant. Les charriotes électriques, outre qu’elles n’ont pas d’autonomie suffisante, font appel à des procédés très polluants. Voilà qui fait dresser l’oreille et constater un phénomène qui est devant nos yeux mais que la propagande nous cache : il y a une mafia industrielle et financière (les monopoles) qui a su tirer parti des âneries escrologiques pour gagner beaucoup d’argent sur le dos des naïfs -voyez la surtaxe éolienne sur votre facture d’électricité.

Don Quichotte ÉoliennesPetit couplet contre les éoliennes : dans ma campagne circule une pétition contre l’implantation de quatre sites d’éoliennes géantes (180 m de hauteur) qui défigureront le paysage, seront bruyantes (105 dB) dans la gamme audible et nuisibles dans la gamme des infrasons. Tout ça pour un fonctionnement moyen de 20% du temps. L’électricité manquante sera par conséquent issue des centrales nucléaires (mais ces crétins d’escrolos veulent les fermer) et, comme en Allemagne, ou en Chine, des centrales à charbon (là, revoilà le diable CO2 que l’on voudrait conjurer : où est la logique ?). J’en discutais avec le maire d’un de nos villages, et j’ai vite compris : les communes et les particuliers concernés en tireront une rente de situation, au détriment des consommateurs d’électricité. Mais évidemment, les méga-profits iront aux promoteurs. En fait, les municipalités se sont fait rouler dans la farine, à tout le moins ; et il y aurait peut-être de l’argent qui aurait changé de mains ? Et ce n’est pas fini : dans quinze ou vingt ans, il faudra démanteler ces saletés dont les socles nécessitent quelque 1500 t de béton et 40 t de ferraille enfouis sur une profondeur de 6 m. Bravo l’escrologie ! Des pays comme le Danemark ou les USA mettent un frein à cette escroquerie : ils ont compris que ce n’était pas rentable. Disons-le : Trump a bien fait de tirer son pays de la Cop21 !

Il faudra bien sortir nos industries de la dépendance pétrolière, qui ne profite qu’aux ennemis de notre civilisation. Pour le moment, l’énergie de fusion contrôlée est en-deçà de l’horizon, malgré les investissements colossaux dans le Tokamak, il n’y a donc que le nucléaire (uranium, thorium) de viable. Seul problème avéré : les déchets radioactifs. Or il existe peut-être une solution à ce problème. Les MPM ont été plutôt discrets sur les travaux du Pr.  Gérard Mourou, professeur émérite à l’école polytechnique, prix Nobel de physique 2018 (3). La puissance des lasers obtenus par amplification (génération d’impulsions optiques ultra-courtes de haute intensité )atteint 1021 W/cm2. Plusieurs techniques en découlent : « Celle qui me tient particulièrement à cœur, dit le lauréat, est le traitement des déchets radioactifs avec nos techniques lasers. Je m’explique : prenez un noyau atomique : il est composé de protons et de neutrons, si on met un neutron en plus ou si on enlève un, ça change absolument tout. Ce n’est plus le même atome, ses propriétés vont alors totalement changer. La durée de vie de ces déchets est changée fondamentalement : on peut la réduire d’un million d’années à 30 minutes !

On est déjà capable d’irradier avec un laser à grand flux beaucoup de matière d’un seul coup, la technique est donc parfaitement applicable et théoriquement rien ne s’oppose à une utilisation à échelle industrielle. C’est le projet que je suis en train de lancer en collaboration avec le CEA. Nous pensons que d’ici 10 ou 15 ans nous pourrons vous montrer quelque chose. (4)» Voilà une solution à envisager. Pourquoi en parle-t-on si peu ? Parce que l’escrologie et les majors pétroliers n’y trouvent pas leur compte ? La question mérite d’être posée. Et que l’on fasse du tapage !

Réjouissons-nous, en tous cas, qu’un Français partage ce Nobel : c’est la preuve qu’il y a encore des chercheurs performants dans ce pays en proie à la déculturation.

Sacha

 (1) Moyens de Propagande de Masse.

(2) « Hot spot » en globish. Ces points chauds correspondraient à des pics d’effet de serre. En fait, on n’en a trouvé aucun avec certitude.

(3) Il partage cette récompense avec la Canadienne Donna Strickland pour avoir conjointement élaboré une méthode de génération d’impulsions optiques ultra-courtes de haute intensité, ainsi qu’avec Arthur Ashkin pour l’invention des pinces optiques et de leurs applications médicales. Voir Strickland et Mourou, Opt.Comm.56, 219 (1985).

(4) Propos recueillis par Benoît Tonson, Éditeur Science + Technologie, The Conversation France.

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