Le mieux, lorsqu’on est contraint de faire des courses, est encore de disposer d’une liste précise, où les items sont rangés par zones si l’on connait bien le magasin. Cette précaution implique que l’on ait pensé aux menus de la semaine ainsi qu’aux divers produits utiles à la maison. Elle vous permet de réduire le temps que vous perdez dans les super-marchés ; toutefois elle ne vous dispense pas de l’inconvénient d’être gêné dans votre parcours par des chariots placés en travers et des vieilles rombières débagoulant les cancans juste devant l’étal où précisément vous allez chercher vos denrées. Voilà qui vous assène la laideur des corps dégradés par les produits censés réparer des ans l’irréparable outrage, aussi bien que celle des esprits acrimonieux pleins de ressentiment consécutif à une vie ratée. Les belles jeunes femmes souriantes sont très rares en ces endroits, mais peut-être n’est-ce dû qu’à mes horaires de marché.
Me voilà dans l’interminable file d’attente de la caisse ; il n’y a guère de monde, mais là encore des rombiasses disputent leurs collections de billets de réduction : 10% par-ci, 20% par-là, la malheureuse caissière n’en peut plus de déduire, et pendant ce temps-là je ronge mon frein. Je regarde s’il n’y a pas quelque joli minois pour éclaircir ce jour, mais au lieu de ça je trouve surtout des gravosses et des gravos, Jennifer dans la trente-cinquaine enveloppée et Kevin mal rasé, parfois avec une barbe mahométanoïde, souvent coiffé d’une ridicule casquettes pour camoufler une coupe de cheveux complètement débile. Couple « moderne », leur dénominateur commun est d’être affublés de tatouages et perçages. Prêtant l’oreille à leurs bavardages, je suis fixé : ce ne sont pas des prix Nobel. Récemment, deux ménages fort tatoués échangeaient des vues profondes à propos de leurs méthodes de gonflette. Les gars bronzés vantaient les mérites de telle salle où l’on soulève de la fonte et philosophaient sur un complément alimentaire « pas comme les amphét’ mais presque aussi bien. »
Moi, ça me met en renaud ! Je me dis que ce n’est pas leur faute d’être de purs produits de la déliquescence mentale de notre temps, l’école et les MPM aidant. N’empêche ! Le tatouage comme le perçage me blessent parce qu’ils sont de sûrs indices d’un retour à la sauvagerie primitive ; et par Zeus ! la sauvagerie est désormais bien implantée dans les villes et jusque dans nos campagnes. Elle est tellement banalisée que la majorité n’y prend plus garde. L’idiot qui se fait tatouer ou mutiler par le perçage cède à une mode perverse et n’a aucunement l’impression de régresser dans l’échelle de la civilisation, au contraire il se sent « dans le vent » comme on disait bêtement dans mon jeune temps. O tempora, O mores ! Bref : nous avons-là le gibier favori des producteurs de télévoyeurisme, fanatiques du jeu de balle au pied, avides de séries comme « Plus belle la vie » et sa propagande pédérastique, disciples de Ruquier, Apathie, Angot etc. Prêts pour la grand-messe de l’Écran Plat avec pour Eucharistie le paquet de « Kro » et le Zénith ou le stade pour lieux de pèlerinage.
Hélas, ce n’est pas avec des quidams de cet acabit que nous pourrons redresser la situation. Ou alors il faudrait que Macron parvienne à les affamer et les mettre à la rue comme il s’y applique d’ailleurs avec persévérance. Encore n’est-ce pas sûr qu’ils se rebifferaient : peut-être ont-ils depuis longtemps franchi le seuil de décérébration. Ce n’est pas bon signe pour la suite de l’Histoire de France. La file d’attente à la caisse est démoralisante ! Pourtant, nous allons avoir besoin de troupes intelligentes et résolues si nous voulons sauver notre civilisation. Car il va falloir passer à l’action. J’ai la nausée d’entendre dénoncer -et de dénoncer moi-même- avec raison la multitude des mensonges, scandales et perversions, des prévarications et concussions, forfaitures et trahisons dont les valets, gouvernementaux et médiastres, de la banque monopoliste se rendent coupables à chaque minute, et de constater que rien ne bouge dans ce pays. Nous avons les solutions à cette chienlit entérocrate (1), maintenant il faut passer à l’action directe et violente. Nous sommes minoritaires, mais assez nombreux pour cela. En revanche, il nous faudra au moins la neutralité bienveillante de ces masses avachies. Vaste programme !
Sacha
(1) L’entérocratie, ou gouvernement par les tripes, désigne cette ridicule (mais hélas efficace) de faire pleurnicher dans les HLM et les chaumières à propos de « malheurs » soigneusement orchestrés et mis en scène. Le but est bien entendu de faire avaler non des couleuvres mais des boas de la taille de l’invasion, par exemple.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !