Sale temps !

diablesse-et-angeline-gjStrasbourg. On dit tout et son contraire, on fait tout et le contraire de tout, la routine, quoi ! Une fois exprimée l’empathie pour les victimes et la haine légitime contre le tueur, on peut à bon droit rappeler cette sentence de Bossuet, toujours à l’ordre du jour : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » Les causes ? À la manière d’Arletty, accusée de collaboration horizontale pour avoir aimé un officier de l’armée d’occupation, nous pourrions énoncer la première : « il ne fallait pas les laisser entrer ! » Eh oui : le « strasbourgeois » meurtrier illustre cette autre sentence attribuée -mais probablement apocryphe- à Wellington : « To be born in a stable does not make a man a horse », être né dans une écurie ne fait pas d’un homme un cheval. De même qu’être né dans en Seine-Saint-Denis ne fait pas d’une racaille un ‘francillien’, contrairement à ce que veulent nous faire croire les manipulateurs des médias de propagande de masse.

Bref, le sombre Cherif Chekatt est un pur produit de la politique d’invasion mahométane poursuivie depuis des années. C’en est même un symbole : il s’attaque à un marché de Noël (c’est Noël qui est en cause, pas les marchands du Temple) alors qu’un sous-fifre gouvernemental venait d’engager sur ordre de Macron la France dans l’odieux pacte de Marrakech. Tous les BHL et autres bobos progressistes à crânes de piafs auront beau pépier de rage, il y a relation de cause à effet entre l’invasion et les massacres. Voilà un effet, messieurs les progressistes, dont vous chérissez les causes. Et vous persistez dans l’erreur, au point que celle-ci devient trahison.

Il y a, découlant de cette cause première, des repaires de djihadistes ; on sait qu’à Strasbourg un groupe de fanatiques tchétchènes (j’en entendu dire qu’il y aurait parmi eux quelque deux-cents énergumènes fichés S), et qu’une autre camarilla de la même engeance est regroupée de l’autre côté du Rhin, à Kiel. Le tueur est en cavale comme disent les plumitifs inspirés par le Mitant d’hier : voilà bien un boulevard s’offrant à lui pour s’évanouir dans la nature. L’assassin islamique est dans ces quartiers-là comme un poisson dans l’eau. Il n’y a qu’une solution : vider le bocal. Politiquement incorrect glapissent les progressistes.

L’Intérieur, comme à son habitude en matière de terrorisme, réagit après coup, comme les carabiniers des Brigands d’Offenbach. On ferme la frontière des heures après l’attentat, le temps pour le criminel de riper ses galoches. Mais le rombier était repéré : quelque vingt-sept condamnation, dont une au moins pour attaque à main armée. Ce type est ce que Xavier Rauffer appelle un hybride : il passe du crime de banditisme au terrorisme. On dirait bien que le concept d’hybride n’existe pas dans la cervelle des chefs de la DGSI pour qui les bandits se distinguent des djihadistes. Mais les hybrides existent, la preuve ! Il paraît qu’on ne peut pas coxer de tels dangereux potentiels avant qu’ils aient perpétré leurs méfaits, droits-de-l’homme obligent !  La prévention est impossible dans un système où les juges n’appliquent plus la loi, mais la font. Et où ils sont laxistes avec les criminels ; Chekatt méritait dix ans de ballon selon le Code pour attaque à main armée, on ne lui a fait purger que quelques marcotins. Bref : les citoyens ne sont plus protégés, l’État n’accomplit plus depuis longtemps ses devoirs régaliens.

Le comble, c’est encore d’exploiter le drame. On susurre qu’il manquait des crs pour protéger le marché, parce qu’ils étaient occupés à « surveiller » les terribles Gilets Jaunes et que les échauffourées contre ceux-ci les auraient épuisés. Ben voyons ! Moi, je retiens de ces samedis de colère que les compagnies de l’Intérieur d’une part étaient mobilisées en masse pour protéger les Puissants et d’autre part pour tendre des traquenards aux citoyens en colère. En tous cas, l’affaire arrive à point nommé pour occulter le mouvement des Gilets Jaunes -les MPM ne parlent plus que de la traque au terroriste.

Certes. Mais même si Macron a fait un mea culpa hypocrite, s’il a balancé quelques os à ronger, s’il a reporté d’un an des spoliations auxquelles il ne renonce pas, il ne fait que gagner un peu de temps. Il espère noyer le poisson avec un comité de concertation Théodule qui devrait « débattre » de quatre ou cinq questions, dont celle de l’immigration (après Marrakech !). On sait ce que vaut ce genre de couillonnade, nous avons connu la pseudo concertation sur l’École, une autre sur la PMA etc. C’est toujours en filigrane le grand principe de toutes les républiques qui se lit derrière ces fumisteries : « cause toujours ! » Bref : rien n’est réglé, les raisons de la colère demeurent. Et surtout, le peuple dont on ne parlait pas, que l’on oubliait, a soudain découvert qu’il existe, qu’il est Blanc sinon toujours de peau, certainement de culture. Les gens se sont parlé, se parlent, se parleront. Je reviendrai sur cette question.

Je ne crois pas à un « acte V » pour samedi prochain, au mieux y aura-t-il un baroud d’honneur : les temps -et le temps- ne s’y prêtent pas. La Saison I est terminée, mais comme rien, absolument rien, n’est réglé, comme la démocratie directe est encore en-deçà de l’horizon, comme de toute façon ce gouvernement illégitime continuera à méfaire, comme les contribuables découvrirons sur la feuille de paye combien l’État les spolie, comme ils se demanderont à quoi passe l’argent qu’on lui vole (en politique de la ville, par exemple, ou en eurocratie !), sans être la Pythonisse je prévoir une Saison II en 2019. Nul ne sait quel en sera le scénario, mais comme je l’ai écrit, l’Histoire est en gésine.

Haro & Bastonnade !

Sacha

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