Vœux d’espoir pour 2019

voeux-diablangelL’Histoire est revenue ! C’est bien la première fois depuis quelques lustres que je n’annonce pas que l’an qui vient sera pire que l’an passé mais moins mauvais que l’an qui viendra après. Non que je sois d’esprit optimiste, mais j’entrevois pour la première fois dans ma vie de citoyen une lueur d’espoir. Ce qui ne veut pas dire que nous entrons dans une période fleurie, impossible, où toutes les rues suivront la bonne pente et les alouettes nous tomberont toutes rôties dans la main. Je pense même que des luttes féroces s’annoncent, mais elles auront désormais un sens.

L’Histoire, cela commence par des gens qui, comme le dit l’expression populaire, « font des histoires », c’est-à-dire remettent en question ces contrats tant explicites qu’implicites (surtout) favorables à des castes dirigeantes uniquement soucieuses d’elles-mêmes. En cela, cette Histoire que les « progressistes » s’ingénient à mettre sous le boisseau a connu sa résurgence en 2018, preuve qu’elle est le torrent souterrain ignoré des « déconstructeurs ». Ils ont bâclé les commémorations de la Grande Guerre, certes, mais cela n’a pas empêché le Peuple de se souvenir, car dans les aîtres des vieilles maisons il demeure encore des témoignages : veilles lettres, vieilles photos, vieilles armes, vieux habits.

C’est le Peuple qui a rendu la lumière à l’Histoire. On a voulu l’accabler d’injustes impôts au nom d’une chimère carbonique, on lui impose le voisinage dangereux de tribus importées du Tiers-Monde, on lui impose la loi de l’étranger, on le manipule, on lui ment. Et voici que tout soudain ce Peuple honni se réveille, se rassemble sur les ronds-points, déferle dans les rues des métropoles. Il exprime sa colère, il délégitimise un président apocryphe, il s’en prend aux menteurs de la télévision. Mieux que cela : il exige de retrouver cette souveraineté qui n’émane fondamentalement que de lui, il entend se réapproprier un pouvoir dont au fil des décennies des castes puissantes mais minoritaires l’avaient dépouillé. R.I.C., voilà le maître-mot, l’idée maîtresse, le nouveau contrat pragmatique qu’il faut arracher aux privilégiés.

On comprend combien cela est fondamental, car tout le reste dépendra de l’issue de cette lutte pour la démocratie directe. En cela, on peut penser que l’Histoire a basculé en novembre 2018. Les plus optimistes estiment qu’il y aura un « avant » et un « après » la révolte des Gilets Jaunes, que rien ne sera plus comme avant. Je n’irai pas jusque-là, mais quoi qu’il en soit cette révolte n’est pas finie, au grand dam des médiastres pressés de siffler la fin de la partie. À ma grande surprise, il est advenu un « acte VII » -certes moins démonstratif en nombre que les précédents, mais tout aussi incisif. On attend encore les Gilets Jaunes pour cette Saint Sylvestre dans les métropoles : j’espère qu’ils seront nombreux, foule immense, à se faire entendre.

L’an qui vient sera vraisemblablement celui d’une bataille féroce entre l’ancien-monde dont Macron et sa bande sont l’émanation sous des dehors trompeurs de nouveauté et ce nouveau-monde espéré raisonnablement par le Peuple. Car si l’espoir renaît, rien n’est réglé : il reste l’appauvrissement, le chômage, la dette, la dictature de Bruxelles-Berlin, l’invasion et la partition de fait du territoire. Il reste les minorités folles et perverses qui exigent ce qu’ils appellent des lois « sociétales » à leur seul profit et au détriment de la société. La tâche qui nous attend est immense, car nous avons tout à reconquérir, y compris notre identité et tous les fondements ancestraux de la société.

Je vous, je nous souhaite une bonne année 2019 avec l’espoir que l’esprit de libération se renforcera au sein de notre Peuple et que l’on mènera la vie dure à tous les tyranneaux. Haro & Bastonnade !

Sacha

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