Palme d’honneur pour Alain Delon : des perverses couinent comme des diables dans un bénitier

alain-delonJe n’ai pas de griefs particuliers contre le Festival de Cannes. Néanmoins j’observe une baisse tendancielle de qualité intellectuelle et morale. En fait, il y a eu dans le passé d’excellents films méritant récompense : Le Monde du Silence (1956), Quand Passent les Cigognes (1958), La Dolce Vita (1960), le magnifique Guépard, de Visconti (1963), et même (à mon humble avis) Sous le Soleil de Satan (1987). Ce siècle accuse un tournant très regrettable vers la bien-pensance et la perversion : perversion lesbienne avec La Vie d’Adèle (2013), immigrophilie avec Dheepan, bien-pensance dégoulinante avec The Square. Les temps deviennent vomitoires.

Il est vrai que la plupart des raouts cinématographiques occidentaux suivent -en pire, je crois- la même tendance. Moins peut-être à cause des films qu’à cause des déclarations écœurantes de bien-pensance de certains acteurs et actrices. Là, on doit s’insurger : si un acteur a le droit d’exprimer une opinion, on ne voit pas en quoi il aurait le droit de prêcher et de faire la morale aux autres. Ces derniers temps, on a vu maintes starlettes issues de promotions-canapés se retournant contre ceux qui les ont lancées à qui elles ont cédé en toute connaissance de cause, excipant de pudibonderie tardive… pour se faire quelques millions de dollars supplémentaires. Les prostituées de métier ont davantage d’honneur.

D’autres prêchent toutes les âneries subversives et mortifères de la bien-pensance. Qui diable les aurait investis de cette « mission » ? Qu’ils la ferment ! Attendez, il y a plus grotesque : des starlettes et starleux bourrés de fric, chez nous osent s’intituler « Gilets Jaunes ». La Béart ? La Binoche, Gilets Jaunes ? Laissez-moi rire ! Un GJ avec un compte-en-banque de 80 millions d’€, ça fait un tantinet bizarre, non ?

Bon, je m’égare, revenons à nos moutons. Adoncques, dans la version 2019 du Festival de Cannes, il est prévu de donner une Palme d’Honneur à Alain Delon, comme à Al Pacino (génial dans L’Associé du Diable) ; je suis plus réservé pour Di Caprio et Maradonna, mais ce ne sont pas mes oignons. Je pense que c’est une récompense bien méritée pour l’acteur de Plein Soleil, pour le jeune comte du Guépard, pour Rocco et ses Frères, Le Clan des Siciliens, Mélodie En Sous-Sol, et j’en passe. Delon fait partie des grands acteurs français méritant de passer à la postérité -la plupart sont déjà ad patres et la relève se fait attendre -si elle arrive un jour !

Tout irait bien si des harpies bien-pensantes ne faisaient pas entendre leurs cacardes oiseuses. L’association américaine Women and Hollywood réclame en effet l’annulation de cette distinction honorifique, accusant l’acteur de 83 ans d’être « raciste, homophobe et misogyne » en s’appuyant notamment sur certaines de ses déclarations passées. Première remarque : l’attaque vient d’une coterie lesbo-féministe ; seconde remarque : elle vient d’Hollywood. Ce n’est plus depuis longtemps l’Hollywood des John Wayne, Marlon Brando, Richard Burton et autres. Le seul restant de cette génération de grands acteur, l’ami Clint Eastwood (Le Maître de Guerre, Million Dollars Baby…) gardant la tête froide et les pieds sur terre se fait vieux. Pour le reste, Hollywood abrite aujourd’hui une coterie en majorité dégénérée, perverse, alcoolique, droguée, DONC bien-pensante qui nous pourrit la vie avec ses leçons de « morale » sataniques.

Pour les fanatiques de Women and Hollywood, il est donc question de contraindre l’organisation du Festival de Cannes à annuler cette remise de Palme d’or d’Honneur sous le coup de la pression « populaire ». Parlons plutôt de pressions des coteries d’aliénés LGBT-machinchose et féministes. Sans oublier que ces dégénérées « protestent » contre les sympathies d’Alain Delon « envers les mouvements d’extrême droite en France et son intérêt pour l’arrêt de l’immigration dans son pays. » Un sacrilège pour les pétasses pétitionnaires qui jugent « surprenant » que le Festival de Cannes veuille lui décerner la Palme d’or tant convoitée pour sa carrière.

Les pervers attaquent Alain Delon, acteur qui confiait naguère ne pas être fâché de bientôt devoir quitter ce monde devenu insupportable. Moi, je ne vois pas de mal à être misogyne quand des femmes folles se livrent à des actions démentes ; je ne vois aucun mal à être « homophobe » tant les déviants affichent sans complexes leurs perversions et pourrissent la vie du peuple -voire font tuer nos soldats ; je ne vois aucun mal à être « raciste » quand les vrais racistes -anti-Blancs- font avancer le grand remplacement et l’ethnocide des peuples autochtones d’Europe. Alors que les hystériques de Women and Hollywood ferment leur gueule !

Heureusement, les organisateurs du Festival semblent (pour le moment) résister à l’ignoble tentative des perverses harpies. Cité par Allociné, Thierry Frémaux, délégué général du Festival, défend la Palme d’honneur de Delon. « Dès lors que des gens peuvent exprimer des pensées contre lesquelles on peut d’ailleurs exprimer des pensées contraires, moi, tout me va. Alain Delon a le droit de penser ce qu’il pense. Ce qu’il a dit, en plus, de manière parcellaire ici et là, on globalise tout, on groupe tout », déclare-t-il. « Je crois qu’il faut aussi faire la part et ça, c’est très intéressant, des contradictions d’une existence, de qui que ce soit, et en l’occurence d’un homme qui est parti très tôt à la guerre, et qui fait partie d’une autre génération. C’est compliqué de juger avec les lunettes d’aujourd’hui des choses qui se sont passées et dites il y a quelques années. »

« C’est compliqué » : ne gardons que la première syllabe de « compliqué ». C’est CON, tout simplement ! Voilà qui résume toute la bien-pensance. Je me demande si, avec quelques copains de ChezRaoul, nous ne devrions pas aller faire un tour à Cannes, des fois que les pervers feraient une « manif’ » contre Delon. Haro & Bastonnade !

Raymond

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