Jour J

b26-lorraineSacrebleu ! Il pleut des cordes ce jour-même où une feuille locale titre « Toujours un déficit de pluie ». En effet : le moi de mai à été pourri à 50% et depuis hier soir des cataractes noient les cultures. Parbleu ! Il fait 9°C en plein après-midi : c’est le « réchauffement climatique », voyons !  Enfin, nous ne pouvons rien pour faire revenir le soleil, c’est vachement plus difficile que de virer Macron et ses escrolos.

Il faisait, paraît-il, un temps pourri de cette sorte début juin 1944 et c’est une accalmie qui a permis le débarquement. On fête, on fête, on commémore. Sans avoir invité Vladimir Poutine, bien entendu. Oubli fâcheux : si Adolph n’avait pas eu l’idée de se jeter contre l’URSS, presque toutes les armées du Reich auraient été présentes à l’Ouest de l’Europe et l’invasion eût été repoussée. Les millions de soldats de l’Armée Rouge morts pour la « Rodyna » dans la Grande Guerre Patriotique ont tout de même donné un sacré coup de main aux Anglo-saxons. Mais Macron s’en fout, pour lui l’ennemi c’est Poutine et sa Russie. Imbécile !

Depuis mon âge dit « de raison » -jadis on considérait que la raison nous venait vers sept ans), j’ai connu un tas de commémorations du Jour le Plus Long. Avec le temps, je finis par en être écœuré, comme d’avaler le même brouet qu’on servirait chaque soir. D’autant plus nauséeux que les Français, à l’exception des Résistants (quelque 15000 en calculant large), des FFL et des Forces Françaises Combattantes (qui avaient déjà donné au Garigliano au printemps 1944) ont été attentistes jusqu’à ce qu’ils fussent sûrs que les carottes étaient cuites pour Hitler. Le 26 avril 1944 Pétain s’adressa à une foule parisienne en liesse, la même qui quelques mois plus tard accueillit De Gaulle. La France ne s’est jamais remise de la défaite de 1940 et les mêmes forces qui nous ont trahis sont toujours à l’œuvre.

Le vainqueur écrit l’Histoire, dit-on. À l’Ouest, le vainqueur est yankee. On passe sous silence que l’Angleterre de Churchill a fait débarquer 73 000 soldats tandis que les Américains en ont débarqué 59 000. On oublie qu’après l’Armistice, l’Angleterre s’est battue seule jusqu’en décembre 1941 (Pearl Harbour. En juin 1941, le Reich attaqua l’URSS mais dominait le champ de bataille). On oublie surtout que Roosevelt qui jouait les benêts humanistes avait en réalité des idées impérialistes derrière la tête ; c’est pour cette raison qu’il détestait De Gaulle à qui il avait préféré Giraud en 1942. L’idée était de détruire les nations du continent européen afin d’ouvrir un marché sans concurrence aux produits made in USA. Pour ce faire, il avait concocté l’AMGOT (Allied Military Government of Territories) qui faisait passer les pays d’Europe. Il avait infiltré le traître Monnet et sa bande afin de servir ses desseins. De Gaulle et la Résistance ont fait échouer une partie du projet, une partie seulement, puisque malgré une souveraineté recouvrée de 1958 à 1962, le plan Marshall et la guerre froide nous ont remis à la remorque des yankees tandis que les manigances de Monnet et Schumann ont fini par nous noyer dans le conglomérat de l’UE avec la complicité des gouvernements de la France qui ont précédé De Gaulle et lui ont succédé.

Pour moi, donc, le 6 juin 1944 marque la date du début d’une ère, celle qui nous réduit à être une colonie du Mickeyland. C’est une colonisation molle, succédant à la colonisation dure opérée par le Reich et qui nous a évité une autre colonisation dure par le communisme. Certes. Mais c’est une colonisation, avec tout ce que cela comporte de vassalisation, d’impôt du sang, de concurrence truquée, de déculturation par une sous-culture invasive venue d’Hollywood et des campus Démocrates US. On nous bassine avec des repentances imbéciles : si nous devions regretter quelque chose, c’est bien d’avoir perdu la guerre en 1940. À partir de là, tout a fichu le camp.

Cela ne m’empêche pas d’honorer la mémoire des soldats tombés ce 6 juin 1944 : ils se sont battus avec vaillance et nous devons aux Alliés (et tout de même un peu aux FFL, FFI, FFC !) d’avoir été débarrassés des nazis. Ce n’est pas rien ! Mais j’honore les soldats, pas les gouvernements.

Sacha

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