Coût de l’Énergie Éolienne : un gigantesque gaspillage

Valeurs Actuelles est un hebdomadaire souvent intéressant à lire. Certes, il est plutôt pour « la Droite », comprenez le conglomérat encore représenté par les débris de LR qui n’ont plus guère d’électeurs « de droite » puisque les vrais patriotes désertent ce salmigondis centro-européiste. Mais, assez fréquemment, il donne aussi -et nous l’en félicitons- l’occasion au RN et aux autres partis patriotes de s’exprimer. De plus, le lecteur peut y trouver des articles édifiants à propos de quelques scandales gouvernementaux. Dans la livraison de cette semaine (n° 4306 du 6 au 12 juin 2019, pages 30-31), sous le titre « Éolien, clap de fin ? » VA fait état d’un rapport parlementaire présenté par le député (LR) Julien Aubert, très critique envers la « source d’énergie » éolienne et appelant à arrêter toute subvention publique.

À l’heure où j’écris, le rapport et ses annexes ne sont pas encore publiés sur le site de l’Assemblée. C’est peut-être qu’il doit être, singulièrement son annexe 18, gênant pour la politique gouvernementale de « transition énergétique ». Bon, en attendant la publication, et avant que sous la pression de la bien-pensance escrologique il ne soit caviardé, résumons ce que nous apprend Valeurs Actuelles sous la plume de Mickaël Fonton.

En chiffres : depuis le début du siècle, on estime entre 72,7 et 90 milliards d’euros au titre du soutien direct à l’éolien. Le tableau ci-dessous récapitule l’argent gaspillé à acheter du vent.

Cette dépense est prodigieuse. Elle dépasse celle consacrée (en euros 2018) à l’installation du parc nucléaire. Mais elle est loin, très loin, d’en atteindre l’efficience, comme le montre le graphique ci-dessous :

(Réalisé par nos soins. Source des chiffres : Valeurs Actuelles)

Donc une « filière » de « transition énergétique » destinée à ne produite (aléatoirement !) que 15% de l’énergie totale du pays coûte plus cher que celle qui en fournissait 71% en 2018. Bravo les gouvernements. Comme vous le savez, lecteurs, le coût est supporté par les citoyens : « aides » étatiques sur nos impôts, facturation ahurissante de l’électricité (+ 5,6% d’augmentation du prix du KWh depuis le premier juin), taxes et taxes sur les taxes. Si nous considérons que l’électricité d’origine nucléaire coûte à la production 49,50 € pour 1 mégawatt-heure, l’éolien coûte 82 € au MWh, le photovoltaïque 121€ par MWh. Nous casquons donc, et comment ! pour payer les délires escrologiques des gouvernements, et celui de Macron augmente la spoliation dans des proportions insupportables. On comprend que « le rapporteur dénonce le choix du gouvernement de privilégier le développement de la filière [éolienne] à l’équilibre des finances publiques ».

Arnaque ! Tout ça parce que les politiques sont des imbéciles de prêter l’oreille aux âneries des escrolos et du GIEC. Non seulement les sales moulins à vent sont improductifs au regard des flux énergétiques nécessaires à une société moderne, mais encore ils stérilisent des terrains (bétonnage !) et détruisent le paysage. Il y a surtout là derrière d’énormes intérêts industriels et financiers spécialisés dans la vente de vent, car des gens sans scrupules ont su capter les peurs suscitées par le discours escrologique. Sans compter la rente de situation de certains propriétaires avides de petits bénéfices, baillant leur terrain pour implanter ces monstruosités, et, cela n’est pas une supposition, mais une réalité, les pots-de-vin distribués çà et là à certains édiles. Combien de conseils municipaux naïfs ont-ils été approchés par les géants de l’éolien pour « enrichir » leur commune par ce moyen ?  J’en connais quelques-uns. Il est temps d’arrêter cette gabegie : prix des carburants plus prix de l’électricité, cela commence à bien faire pour le pauvre peuple ! Le système est d’autant plus vicieux que la pollution consécutive à la production de ces inutiles autant que nuisibles machines est tout simplement déplacée sur la planète, et après cela on nous bassine avec le « bilan carbone » sous prétexte d’un « réchauffement climatique ». Ça suffit, STOP !

À l’heure où j’écris, il souffle un crévingtdieux de vent de foutro : les éoliennes du coin sont en drapeau parce que ça souffle trop fort. Génial, non ?

Revenons sur les ronds-points et les péages, bon gu de bon gu !

Sacha