Pensée ouvertement « délinquante »

MG42bisÉcœuré par ce monde Occidental de gangsters et de tarés, j’envisageais, à l’exemple de mes amis de notre Camorra, de me détourner d’une actualité calamiteuse et de ne plus me livrer à d’autres combats autrement que par un activisme subversif. Mais voilà : le hasard vint me rappeler à l’ordre.

Ayant fait emplette de tabac et de pain, je quittai le champ de foire du village, en empruntant exceptionnellement la voie passant devant la caserne des pompiers et le collège. Et là, stupéfaction rageuse, je vis qu’une des bandes du passage pour piétons menant au collège était peinte aux couleurs de l’emblème des pervers LGBT machin-chose. Furieux, je me mis en quête d’autres violations de la morale, mais bien vite je constatai que l’attentat aux mœurs ne concernait que cet unique passage menant au collège. La conclusion s’imposa : voilà un acte de prosélytisme pervers, perpétré par la municipalité (socialiste) ou du moins accompli avec sa complicité bienveillante. Je savais que de tels méfaits ont été commis dans d’autres lieux du pays où sévissent des édiles bien-pensants « progressistes ».

Le message est clair : « Adolescents, pervertissez votre sexualité ou au moins soyez tolérants avec les LGBT ! » Les anciens Grecs, qui savaient vivre, ont faire boire la cigüe à Socrate au motif qu’il pervertissait la jeunesse ; il faudrait ensemencer une sacrée superficie avec la plante pour appliquer la même sentence à l’encontre de ces Socrate de pacotille ! Quant à la tolérance, Clemenceau rappelait avec justesse en son temps qu’il existait des maisons pour cela ; ces maisons étant aujourd’hui définitivement closes, il ne saurait être désormais question de tolérance.

D’autres signes alarmants de la dérive perverse de notre société décadente me parviennent. Par exemple, une lesback a envoyé à plusieurs employés de musées un poulet où il est demandé de relever les cas d’« hétéronormativité dans la désignation des objets ». Prodigieux ! La Vénus de Milo devrait-elle être rebaptisée Le Vélo de Minus ? Un godemichet de la XXIXe Dynastie sera-t-il désormais une godemichère ? On ne peut que rester pantois devant l’imbécillité des dérives linguistiques -à commencer par l’inacceptable écrÉTINure inclusive rendant illisibles les messages administratifs de nos « universités »- dérives consécutives à l’insanité des pervers. On me signale aussi que des affiches de propagande LGBT-machin-chose envahissent les halls et couloirs des Facultés. Par la mort de Socrate !

La bien-pensance « progressiste » ne manquera pas de dénoncer mes propos comme « homophobes ». Belle connerie ! Le suffixe -phobe vise à faire considérer tous ceux qui ne pensent pas selon les canons du « bien » comme des névrotiques. Désolé, bande de bobolchos, je revendique mon entier discernement. Je suis outré, scandalisé, que l’on fasse un battage disproportionné en faveur d’une petite minorité d’énergumènes se prenant pour des pommeaux de douche non-genrés ou des perruches bisexuelles ! Dans une société convenable, il n’y a pas lieu d’accorder des « droits » à des minorités, le droit commun aux citoyens suffit à ce qu’on les laisse tranquilles. Et, surtout, une pathologie -car c’est bien de cela qu’il s’agit, n’en déplaise aux « progressistes », ne saurait en aucun cas constituer un « droit ». La bien-pensance « progressiste » part d’un postulat que contredit absolument l’expérience : « ces gens-là sont normaux ! »

Ils sont aussi « normaux » que les voyeurs, les exhibitionnistes, les schizophrènes, les paranoïaques, les don-juanistes, les échangistes et j’en passe. Tenez, en Espagne, les fanatiques végans voudraient que l’on sépare les pôles et les coqs, afin de ne pas reproduire la famille des Gallinacées consommée par les vilains humains carnivores. C’est tout à l’avenant, et le progressisme fait patauger dans la même fange des tas de -istes : gauchistes, féministes, LGBTistes, antispécistes, immigrationniste, avec les islamo-bolchos, les no-borders et les végans.  Le pire étant que d’imbéciles parlementaires, politicaillons de rencontre et vrais margoulins, prétendent faire des « lois » en faveur de cette humanité tellement déshéritée de raison ! Quel bordel !

Donc, je maintiens ce que j’écris en toute conscience. Une ordure gauchiste, pseudo-historien mais vrai suppôt du Goulag, un certain Noirel, a éructé la semaine dernière que « Éric Zemmour légitime la délinquance de la pensée. » Ah ! Nous voilà dans le totalitarisme orwellien bon-teint, d’ailleurs l’énergumène a bien la stature d’un kapo de la bien-pensance. Donc, exercer librement un droit constitutionnel est un délit ? Un acte de résistance contre la folie des bobolchos est criminel ? Soit : être « délinquant de la pensée », en regard de l’insanité de la non-pensée de nos ennemis, c’est en somme un titre dont peut s’honorer Zemmour. Pour ma part, je revendique d’être moi aussi un « délinquant de la pensée », j’en suis fier, car penser comme l’ennemi me couvrirait de honte.

Le lecteur avisé ne s’étonnera pas, alors, que selon un sondage IPSOS publié le 13 septembre, pour 77 % des Français, « l’arrivée d’un leader fort, capable de casser les règles », constituerait une « solution pour améliorer la situation du pays ». Manque de chance, un tel homme providentiel ne point pas encore à l’horizon. Peut-être est-il bien caché et ignoré du public ? Ou n’est-il pas encore né ? En son absence, il reste au Peuple d’être fort lui-même pour mettre au pas mondialistes, banksters et « progressistes ». N’est-il pas écrit quelque part que « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement en la Nation » ?

 Ce principe-là ne plait pas, mais alors pas du tout, à d’autres malfaiteurs sis à Bruxelles-Berlin-Paris. Ces bougres-là savent que leur machin concocté par la CIA et ses valets, Monet, Schumann, Hallstein, et imposé à petits pas à coups de démagogie, de promesses fallacieuses et de trahisons, n’est pas viable et s’écroulera dès qu’interviendra l’immense dépression bancaire annoncée. Ils s’accrochent à leur pouvoir, et mènent une campagne acharnée contre ceux qu’ils appellent les « populistes ». Cette campagne a remis sur pieds les suppôts de l’européastrie en Autriche, puis en Italie. En Grande-Bretagne, ils font bloquer le Brexit. Tout cela obtenu par des moyens de corruption, par des « scandales » arrangés, par toutes les manœuvres perverses imaginables. On mobilise les forces obscures, concussionnaires, prévaricatrices des « parlements » pour faire capoter tout projet d’indépendance nationale ; Mateo Salvini évincé par une « révolution de palais », Johnson paralysé par un coup d’État parlementaire.

L’histoire contemporaine est pleine de méfait perpétrés au moyen des parlements qui se prétendent « représentation nationale ». Nous savons ce qu’il en est après le référendum de 2005 et le traité de Lisbonne. Les Italiens savent ce qu’il en est lorsque les 5-étoiles sont stipendiées par les européâstres pour faire une révolution de palais en accord avec leurs ennemis PD. Nous savons ce qu’il advint en Angleterre lorsque ces salauds de travaillistes et autres traîtres ont bloqué le Brexit. Pratiquement partout, la « représentation nationale », irresponsable, corruptible et corrompue, légifère contre la volonté des peuples, en toute haute trahison. Il faudra supprimer les systèmes parlementaires et rétablir la souveraineté des peuples par la démocratie directe.

Bref : Vive la Manif’ Pour Tous, Vivent les Gilets Jaunes, Vivent Viktor Orbán, Mateo Salvini, Nigel Farage, Éric Zemmour, Vivent les « populistes » et tous les gens normaux !

Sacha

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