Marre ! Marre ! Marre ! Marre des Gretâneries climatolâtres dont on nous rebat les oreilles à longueur d’onde et dans toutes les pages des canards subventionnés. Marre de savoir qu’une jeunesse décérébrée sèche les cours pour « sauver la planète ». J’ai envie de leur hurler, à ces petits connards : « À la santé de notre vieille Terre qui s’en fout », qui n’a que faire de vos braiements et bêlements débiles. Marre des groupuscules fanatiques du Féministan. Marre des pervers LGBTQRSTUVWXYZ. Marre des végans brouteurs de chardons. Marre des bigots de la religion chamelière. Marre de ceux qui essaient de faire croire que le genre est un choix indépendant de la sexuation. Marre des fémelins sans testostérone qui ont honte d’être mâles. Marre des fiottes qui ont honte d’être de race Blanche. Marre de l’écrÉTINure. J’en passe, et d’aussi nuisibles. Toute cette faune représente tout ce que je hais, et je représente tout ce qu’elle hait. Entre eux et moi, c’est une fin réciproque de non-recevoir.
J’évoquais hier l’ouvrage de Michel Onfray Théorie de la dictature. Conclusion de cette analyse minutieuse de la tyrannie : « Je ne suis pas bien sûr de vouloir être progressiste. Je crois que l’âne Benjamin de la Ferme des animaux ne l’était pas lui non plus. » Le « progressisme » n’est qu’un moment de délire qui passera, mais le malheur veut qu’il intervienne au crépuscule de notre civilisation. Ce crépuscule, les « progressistes » ne le voient pas, puisqu’ils en sont les antigènes voire la nature même. Au lieu de cela, nombre d’imbéciles parmi eux éprouvent la Grande Peur de l’An Mil : c’est la fin du monde et nous allons tous mourriiiiir ! » Bande de cons !
Même chez ces incroyants le vieux mythe de l’Apocalypse demeure bien vivant, nourri des élucubrations du GIEC. Évidemment, le Soleil s’éteindra, c’est prévu, calculé approximativement, et probablement en un temps où l’espèce humaine aura disparu, car il n’y a pas de raison que les hommes échappent aux lois de la Nature. Les étoiles ne tomberont pas pour autant d’un ciel que nul œil humain ne pourra voir, et l’infini du Cosmos ne s’en écroulera pas. Il faut raison garder, ce n’est pas trois ou quatre degrés d’élévation provisoire de la température, l’éventuelle culture de la vigne en Norvège avec la submersion de quelques bronze-culs qui détruiront l’humanité.. La Terre et les hommes en ont vu d’autres !
Il faut réagir et botter des culs. En parcourant l’ouvrage d’Onfray, je retrouve dans l’inventaire des méthodes de la tyrannie le roman industriel. Cette infra-littérature à grand tirage véhicule consciemment ou inconsciemment, en filigrane, énormément de dogmes « progressistes », donc bien-pensants. C’est parfois plus subtil que la Groβ Propaganda médiatique avec ses Barbier, Caron, Moix, Apathie et autres coyotes ou que les âneries que l’on rencontre dans les pages des canards subventionnés.
Je lis beaucoup, de Montaigne à Papacito, mais c’est une lecture diurne armée d’un crayon pour annoter en marge. Mais avant de dormir, c’est mon narcoleptique à moi, je lis des polars. J’ai mes choix : Tremayne, Doherthy, pour le polar historique, Conelly, Donna Leon pour le polar plus « classique » et même Vargas malgré son gauchisme impénitent. Seulement l’édition et mon budget ne suivent pas mon appétit, aussi suis-je content lorsqu’une bonne âme me prête des polars ad somnum. Je viens d’en lire dix-neuf en un peu plus d’un mois. Il y a de tout dans ce fatras, de l’hémoglobine, de la psychologie de comptoir, des enchaînements abracadabrants, des armes réelles ou par destination mises opportunément à disposition des héros, l’exploitation hasardeuse de théories scientifiques mal comprises etc. Cependant, sans prétendre faire une typologie de ces romans industriels, car il faudrait plus de temps et de recul pour la faire, j’entrevois quelques constantes. Il y a toujours, bien entendu, une énigme : macchabée, objet symbolique dérobé, conduisant à une quête où se succèdent constatations, hypothèses, investigations, méchants qui mettent les bâtons dans les roues, rebondissements divers avant la dramatique confrontation finale avec l’affreux (ou les affreux), gloire du héros et souvent, en prime, un développement philosophique digne de Béchamel (pardon : BHL). Soyons juste : il arrive parfois que l’ultime péroraison philosophique rachète pas mal des sagouineries idéologiques éparses dans le corps de la narration.
C’est un vieux poncif que de répéter qu’il y a des « bons » et des « méchants » personnages. Ce manichéisme permet de rapidement saisir la teneur idéologique d’un roman industriel. Car il est alors possible de deviner dès le début pour quelle écurie court le héros. Les méchants, finalement, ne sont pas si variés qu’on l’imagine : savant fou, psychopathe, tueur en série, toujours très malins mais bien moins que le héros, évidemment, et souvent bêtes au point de se trahir. Mais aussi des organisations très méchantes, au hasard le KGB ou le FSB, la CIA, le Vatican (qui mijote toujours de vilaines hypocrisies salopardes), voire quelque consortium industriel ou voué à des recherches scientifiques très malpropres. On rencontre parfois le Mossad, jouant des rôles assez ambigus dans ce pandémonium. Et puis, bien entendu, d’abominables nazis passés entre les mailles du filet en 1945, dans des sous-marins échoués en Baltique ou en Argentine, et installés dans des bases secrètes. On rencontre aussi des néo-nazis.
Tout ce vilain monde est interlope, et au hasard des organisations ennemies peuvent collaborer dans une synergie destinée à dominer le monde et à détruire la « démocratie ». Naturellement, on utilise des grosses brutes sanguinaires et des olibrius infréquentables pour faire le travail de terrain, les méchants ayant toujours plein de bras droits afin de casser les pattes aux héros. Notons qu’il est rare de rencontrer de méchants du monde réel : djihadistes, princes arabiques et autres.
Quant aux gentils, ce sont les héros et leurs commanditaires. Le héros est encore assez Blanc, de nos jours, flic de préférence ancien des Services Spéciaux, journaliste, toubib, historien spécialisé dans les énigmes comme la recherche du Graal ou du trésor des Wisigoths. Il a lui aussi parfois des bras droits, c’est mieux lorsque ceux-ci sont de couleur ou du sexe opposé. Le héros est souvent un homme, mais on rencontre de plus en plus de super-femmes héros, et le pinacle est atteint lorsque l’héroïne est de couleur, féministe ou lesbienne. Le héros a naturellement un passé lourd : enfant abandonné et maltraité, il a connu des ruptures sentimentales, a divorcé, traîne des tas de casseroles psychologiques dont il doit triompher en même temps que des méchants.
Les gentils sont « progressistes », il ne saurait en aller autrement. Pour avoir l’aura du progressiste, le gentil héros doit être « démocrate », compassionnel, ouvert à l’Autre, ne pas être homophobe (ça, c’est réservé à son bras droit, gros balourd courageux à qui on fait la morale avant rémission de son péché) mi macho. Mais surtout, en sus de la bravitude sans laquelle il n’y aurait pas de héros, le personnage est cultivé et in-tel-li-gent. Il parvient toujours à mobiliser son savoir encyclopédique pour déchiffrer rébus et énigmes et diriger sa quête là où il faut : ancien hôpital psychiatrique, tombeau abandonné, laboratoire secret des méchants. En ces lieux, servi par la chance et la ruse, il pénètre à l’insu des affreux. Il sait aussi, au besoin, mobiliser son savoir étendu en psychiatrie, pas seulement s’il est « profileur » (rôle souvent tenu par une femme). Bref : le gentil, c’est à la fois Jean-Jacques Rousseau, Simone de Beauvoir, Pic de la Mirandole et Sire Gauvain devenu champion de Kungfu.
Tout donc est répétitif dans l’intrigue comme dans les personnages, et après quelques mois le lecteur peut facilement, dès le premier tiers du bouquin, deviner qui est l’affreux parmi les vilains hypothétiques et comment l’affaire va se terminer. Au passage, il a reçu sa dose pas toujours homéopathique de bien-pensance. L’apologie des bien-pensants est parfois présentée de manière vicieuse, par exemple :
- Le cardinal Albertini a subi, place Saint-Pierre, un attentat à la pudeur ourdi par des femen déguisées en nonnes. « Je pensais à l’instrumentalisation de cette chair. Le sein, symbole par excellence de la féminité, de la douceur, de la féminité, est exhibé à la face du monde, à des fins détournées, comme un étendard. Et ça marche ! Ces femmes sont désormais connues dans le monde entier. »(1) Réaction normale, et pas seulement de la part d’un ecclésiastique. Mais Albertini est membre de la Curie, il est préfet pour la cause des saints, et surtout embarqué dans un vil projet d’appropriation du Graal par l’Église, donc c’est un méchant selon les auteurs. Ergo, c’est être « bon » que de faire du mal aux méchants, et les folles impudiques sont dans le camp du Bien, ce qui est reçu par la bien-pensance, puisque l’hétairie malfaisante des femen n’est jamais condamnée et, mieux, elle est célébrée par le pouvoir politique et les médias. On saisit tout le vice du procédé. En fin de compte, le Vatican ne recevra qu’un faux Graal fondu au XIIe Siècle : le « Bien » triomphe.
Ceci n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres. Le roman industriel use et abuse de tels procédés, et ça marche, car le lecteur lambda n’a pas appris à lire avec la distanciation critique nécessaire avec l’écrit, et la « leçon » passe dans son subconscient.
Ça suffit !
Nous devons combattre avec fermeté et des arguments percutants (BREUM !) cette hypocrisie des tyrans qui pervertit les valeurs, fait que laid est le beau, beau est le laid, mal le bien et bien le mal, mensonge la vérité et vérité le mensonge. J’aimerais me risquer à écrire un polar peau-de-lapin qui retournerait les valeurs comme un gant pour les remettre à l’endroit. Que quelqu’un s’y mette, sacrebleu ! Pour ne pas trop surprendre le lecteur, au début de l’offensive, on pourrait employer les poncifs du genre, mais imaginer, par exemple, l’enlèvement d’un homme véritable par une secte de femen ou de harpies extrême-féministes, séquestré et torturé. Le héros ou l’héroïne devrait alors le retrouver, déjouer les pièges tendus par les criminelles, échanger des coups de poing, de feu, les vaincre enfin. Les slogans ridicules de ces sorcières, replacés dans le contexte, révèleraient la noirceur de celles qui les profèrent, parce qu’elles seraient désormais placées là où elles sont en réalité, dans le camp du mal et de la perversion. Pas besoin d’éditeurs gras et bien-pensants, mais un éditeur sans complexes. Ring ose publier Obertone et Papacito : voilà l’exemple à suivre. Et si l’édition n’est pas possible à cause de la censure, multiplier les éditions clandestines et les publications sur l’internet. Franchement, je verrais bien Gretâne mitrée entourée d’une curie d’escrolos et ourdissant un sale complot finalement déjoué par un physicien musclé !
À vos plumes, nous allons leur voler dans les plumes !
Sacha
(1) Ex : L’empire du Graal, de Giacometti et Ravenne, éd JC Lattès, coll « Pocket »
Share
Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !