Le point au 1er décembre

Oh mais1- Je vous parlais, le 26 novembre, du Vieux se livrant délibérément et avec jubilation au terrorisme anti-réchauffiste en faisant fermenter du miel afin de fabriquer de l’hydromel. Nous avons bien rigolé, à nous gausser de la Gretâne et des idiots qui l’adorent. : « -Ça vous chatouille, ou ça vous Gretouille ? » « -Ne confondons pas poil à gratter et à poil Greta », « -Nous vous saurions gré, tas d’idiots, de ne pas nous carboniser » et autres sottises d’almanach Vermot. Bien sûr cela ne vole pas haut, mais ça soulage ! Et voilà que ce matin ce Vénérable vint me trouver ; avec des mines de conspirateur il me donna une clé USB : « -Je me suis amusé à fabriquer une petite animation que vous pourriez publier sur le globe… heu, le blog. Blog : quelle blague ! »

Soit : le Vieux lui-même reconnaît que ce n’est pas techniquement parfait, mais l’idée est intéressante, donc je publie.

gretane-et-le-co2

2- L’islam a encore frappé. Je dis : l’islam, pas l’islamisme, tant il est vrai qu’il y a un islam « dormant » et un islam « actif ». Que l’on cesse de nous raconter des sornettes avec le Padamalgam, la R.A.T.P., c’est un mensonge. A La Haye, trois enfants ont été blessés à coups de couteau. La police de La Haye a affirmé de son côté qu’elle cherchait un homme âgé de 45-50 ans d’origine maghrébine. À ce point de l’enquête, il n’est pas sûr que cette agression soit un attentat musulman, attendons donc la suite. Un suspect a été arrêté, mais nous ne savons encore rien de sa religion. En revanche, le zigomar du Pont de Londres, un certain Khan, était bien musulman et terroriste. Il ne se passe plus un jour où, quelque part dans cette Europe envahie, de tels crimes ne soient commis. En voilà assez ! Quoi qu’il en soit, l’infame a trouvé à qui parler :

« Vendredi 29 novembre, Londres a été le théâtre d’une attaque à l’arme blanche qui a fait deux victimes. Mais le bilan aurait pu être encore plus lourd sans l’intervention de courageux passants.

Comme le montrent des images qui tournent en boucle sur les chaînes de télévision du monde entier, et comme l’ont salué unanimement les responsables politiques britanniques, trois hommes ont effectivement risqué leur vie pour mettre un terme à l’embardée meurtrière d’Usman Khan.

L’un n’avait que ses mains, le second était équipé d’un extincteur, et le dernier avait saisi une arme pour le moins singulière… une dent de narval. »  (Huffington Post via lesobservateurs.ch)

Voilà trois hommes courageux, l’homme aux mains nues, celui à l’extincteur et “Luckasz” qui pourrait inscrire le narval sur son blason. Ce sont des exemples que l’on doit suivre : face au terrorisme islamique, la seule réponse est une défense violente. Qu’en l’occurrence cette défense soit de narval indique combien l’appendice permettant à certains animaux de se défendre contre les prédateurs porte un nom vraiment symbolique. Le trio des défenseurs est, en sus, symbolique également : défense de ses prochains et de soi-même, et extinction de l’agresseur. Il n’y a pas d’autre politique à suivre lorsque l’État ne joue plus son rôle régalien de sûreté intérieure.

3- Honneur et respect aux treize militaires de notre Armée morts au Mali. Et honte à Charlie qui a déféqué une couverture exécrable. Nous avons raison de ne pas « être Charlie » tout en détestant ceux qui ont perpétré un massacre dans ses murs.

Treize de nos soldats sont morts en héros. Une poignée d’hommes intervient sur des milliers de kilomètres, avec une indéniable efficacité tactique. Nombreux sont cependant les analystes qui estiment que stratégiquement, cette guerre n’est pas gagnable en l’état des forces militaires et politiques. Mais, à part ceux qui estiment que nous n’avons rien à faire là-bas -les imbéciles parlent de « néo-colonialisme »- la majorité d’entre eux  pense que nous ne pouvons pas abandonner, car l’enjeu n’est pas économique mais civilisationnel ; précisément, l’abandon de ces pays et leur subversion par les djihadistes ne pourrait qu’aggraver l’invasion de notre propre continent. C’est également notre avis.

Nous n’avons pratiquement pas d’intérêts économiques en Afrique, le volume de nos transactions commerciales ne représente que 1% de l’ensemble de nos activités dans ce secteur. Même les gisements d’uranium de l’Aïr s’épuisent. Ce n’est donc pas cela qui justifie notre présence au Sahel. Nous devons comprendre que le combat contre le djihad islamique est en premier lieu un combat d’avant-postes pour la sécurité de l’Europe. Cette Europe dont l’U.E. ne semble pas prendre conscience du danger ne nous aide guère que très symboliquement.

L’affaire pourrait peut-être se régler autrement si nos « politiques » n’étaient pas des ignorants imbéciles. J’évoquais dans mon article précédent le fourbi occasionné par des frontières tracées au cordeau en dépit des territoires ethniques. Au Mali, comme au Niger, pays où je me suis jadis attardé, c’est évident. Les peuples Touareg ne peuvent pas accepter la pseudo « démocratie » où la loi du nombre les place sous la domination de leurs anciens esclaves. Le Targui est certes musulman, mais à sa façon, sa culture n’est pas celle de La Mecque ; il n’est certainement pas fondamentalement djihadiste, il ne faut pas confondre rezzou et djihad. Disons que le djihad s’est opportunément greffé sur une revendication ethnique. Il en va de même pour les nomades Peuls au sud du fleuve Niger. Je suis, sur ces questions, entièrement d’accord avec Bernard Lugan, dont les analyses profondes recoupent mes observations.

Il serait, par conséquent, logique que nos politicards ignares fassent preuve d’un peu de clairvoyance (s’ils le peuvent !) et obtiennent des régimes locaux un aggiornamento politique reconnaissant la volonté de ces peuples « rebelles » d’être politiquement représentés. Cela ne règlerait pas toute la question, car il existe un trafic transsaharien bien rôdé, mais au moins une partie de la menace s’effacerait. Il n’est pas impossible qu’avec le temps, et après bien des combats, le découpage ridicule conservé lors des indépendances soit abrogé et qu’un découpage ethnique s’impose. Nous n’en sommes pas encore là.

4- Le 5 décembre, le 5 décembre, le 5 décembre ! Et quoi ensuite ? Nous soutenons les manifestations avec les restrictions mentales que j’ai déjà signalées. S’il y a des actions GJ (hors gauchistes) en province, nous en serons. Mais, franchement, je ne vois pas ce qu’il pourrait sortir de mouvements hétéroclites face à un pouvoir tyrannique. Ah ! Si le gouvernement était contraint à la fuite, ce serait intéressant. Mais il est à la manœuvre : il y aura de la casse… et des cocus !

Sacha.

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