C’est l’bordel, mon adjudant !

FouBen ouais, dans sa récente chronique philosophique, l’ami Vautrin a raison, de sombres crétins parmi les humains croient que l’espèce bipède sans plumes ni écailles peut contrarier la Nature qui, en retour de bâton, leur botte sévèrement le cul qu’ils souhaitent plus bas que par là où ils pètent. Péteux, les bougres de bobo-bourges.

Faut dire que le virus des fils de Han fout le mondialisme dans une mouise pas piquée des vers. Il paraît que les Bourses se rétractent comme celles d’un vieux mec marchant à l’énergie eunucléaire. Remarque, le rombier qui a chopé le remboursez-nous, ce n’est pas systématiquement sa faute, tandis que les usuriers de la Phynance, ils paient d’avoir l’appétit des morfalous. Additionne le virus avec les bulles financières que ces connards font en soufflant dans le chalumeau juste pour que ça fasse du vent, t’as de quoi faire exploser les éconocroques planétaires. The Great Boxon en 3D sur la 5G Ouais Ouais Huawei, quoi. Oh, attends ! On va morfler, parce que tous ces vautours trouveront bien une combine à la Pieds-Nickelés pour arranger leurs crochets, et c’est encore toi et moi qui allons cigler la douloureuse, marche !

 Le flouss, c’est le hongre qui se prend pour un étalon. Il veut tout vendre, depuis le dentier du pépère (qui vient de claboter) qu’on met en vente sur LeBonCoinceteau jusqu’au ventre des pauvresses transformées en couveuses pour que les tarlouzes achètent des chiares. Dégueulasse. Tiens, pas plus tard qu’hier, l’ami Vautrin me racontait un truc qui lui reste sur la patate depuis plus de trente ans ; il avait fabriqué un logiciel-expert capable d’interpréter des textes scientifiques en s’aidant de l’I.A. et qui marchait bien. Il en était fier avec raison, quand un gugusse sorti d’une boîte d’études commerciales lui a balancé, je cite : « Même si tu as fait un programme génial, si tu ne peux pas le vendre, il ne vaut rien ! » Voilà à quoi on mesure la valeur de l’intelligence, si tu n’en tire pas du fric, c’est que t’es con. C’est bien ce que dit l’autre choucroute, là-haut à l’Élysée.

Sauf que le hongre, tu peux toujours lui faire renifler une jument poulinière, pour qu’il la fasse pouliner, c’est macache bono. L’artiche, c’est du kif, si tu n’en bâtis pas des usines, si tu fais au contraire le margoulin avec, c’est faire à la sauce financière ce qu’a fait ce benêt de Griveaux pour conter fleurette à Alexandra. Donc coronachose ou pas, faudra bien que les bulles crèvent quelque jour.

M’enfin ! Quand tu vois que pour fabriquer une guinde, t’es obligé de faire venir des pièces que des prolos fabriquent pour que tchi dans des pays éparpillés façon puzzle, qu’il faut de gros barlus crados pour transbahuter tout ce schpintz, t’as le caberlot qui a du jeu dans la boîte à vitesses. Y a les ordis de bord fabriqués chez les Chinetoks, les moteurs chez les Schleuhs, la carrosserie chez les Ritals, et t’assemble le tout à Montbéliard ; bonjour les éconocroques ! On « délocalise » pour goinfrer quatre malheureux pelos dévalués, pendant ce temps on bieurle qu’y a trop de gonzes au chômedu chez nous. Dans le temps, on produisait tout at home, du boulon à la peinture, et point barre. Là, maintenant, il suffit que les Chinois se foutent en rideau, et crac ! Y te manque une pièce de la super-serrure-sans-chiave-à-double-clapoteur-à-valves, et plaf ! la chaîne de montage se met aux abonnés absents. Et ça, ça coûte un pognon fou, comme dit l’agruni de Paris-Lès-Égouts. Le moins con, ce serait de réindustrialiser comme veulent le faire les Rosebeefs, d’après ce qu’on dit. Haque pouic ! C’est pas tendance, c’est pas branché, c’est pas européâstre, c’est pas mondialo !

Ben on va voir ! y a un gusse vachement savant qui en cause sur le site de l’Institut Illiade, va y jeter un coup d’œil. Je sais pas s’il a tout entravé du bintz, mais quand-même il ne se berlure peut-être pas. Les jonques à cons-teneurs ne quittent plus Shangaï, Shenzhen pour ramener la camelote, ça va faire désordre et technical chômedu chez nous-zaussi. Même les potards vont danser devant le buffet, raison qu’y aura même plus de pilules à fourguer aux crevards. Remarque, s’il manque des conneries d’Ipads, ça fera pas de mal, mais pour d’autres trucs, là, polop !

Et t’en fais pas, comme je te le disais tout-à-l’heure, les phynanciers vont se refaire une santé en nous tondant comme des œufs. Pas question qu’ils laissent quimper leurs magouilles de salauds. Sans compter que l’autre bougre de turco va nous envoyer un tsunami de chameliers et de cannibales juste au moment où on en bavera, alors ça sera la fin des fayots. Bande de cons !

Moi, je vous le dis, les gars, y a pas moyen de se sortir du merdier sans prendre le flingue et balancer des quetsches tous azimuts.

Allez, les mecs, ciao et rencard au maquis.

Nénesse

(Bistrot Chez Nénesse, rue du Pré de la Rose, Montauban)

 

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