Erdoğan ou Hitlerdoğan ?

Erdomerk-300x266Erdoğan ou Hitlerdoğan ? La réponse coule de source. L’Ottoman dont tout le monde sait qu’il s’inspire de la doxa des frères musulmans rêve à son tour du califat de Bab-i Âli, la « sublime porte ». Évidemment, les médias de propagande n’expliquent pas les choses comme cela, mais c’est ainsi. Il est évident que la tentative d’invasion de la Syrie, faisant suite à l’aide camouflée mais évidemment détectée de la Turquie aux fanatiques djihadistes, s’inscrit dans la volonté impérialiste des Ottomans. Ces faits sont connus, je n’y reviendrai pas. De là la volonté du potentat d’Ankara de s’emparer des territoires Kurdes de Syrie et de protéger la poche djihadiste d’Idlib, car ce sont des bases de départ pour la conquête de la Syrie, voire du Liban et peut-être d’Israël en sus. Une soi-disant « zone-tampon » permettrait en outre de masser des troupes prêtes à fondre sur Alep, Raqqa, et de pousser jusqu’à Damas.

Ce qui explique l’agression Ottomane de ces jours-derniers en Syrie et la vigoureuse riposte de l’armée Syrienne aidée de l’aviation Russe. J’ai toujours expliqué que le la Turquie représente un danger pour l’Europe (1), depuis des siècles. Elle le confirme dangereusement aujourd’hui. L’Ottoman est un barbare, les lettrés se souviennent des Massacres de Chio, ceux qui n’ont pas la mémoire courte se rappellent l’holocauste des Arméniens, les historiens connaissent la victoire des troupes du Saint-Empire, puissamment aidées par la Pologne de Jean III Sobiewski, le 12 septembre 1683. Aujourd’hui, l’Ottoman, profitant d’une situation géopolitique inextricable, revient à l’assaut. A l’assaut de la Syrie … et à l’assaut de l’Europe.

L’Union Européenne, ce conglomérat disparate de peuples sous la tutelle d’une « commission » de technocrates mondialistes non-élus, sans frontières, sans politique étrangère, sans autre puissance militaire que celle que lui concède imprudemment l’état macronique, constitue le ventre mou de l’Occident. Cet état de faiblesse ab initio voulu par les maîtres Américains de Monnet est une chance pour l’Ottoman. Il existe en Europe et singulièrement en Allemagne, de véritables colonies Ottomanes auxquelles le paranoïaque d’Ankara envoie des imâms, lorsqu’il ne vient pas lui-même prêcher l’in-intégration dans les peuples d’accueil. Mais il connaît l’absence de volonté de l’UE de protéger ses frontières extérieures, mais il connaît la débilité des dirigeants Allemands au cerveau lavé par la propagande du repentir et celle des potentats Français abreuvés de « droits-de-l’homme » et d’idéologie mondialiste et intersectionnelle. Il suffisait de garder en réserve une armée d’invasion, prétendument « migratoire ». Il fit même payer cher le logement chez lui de ces barbares aux déliquescents européâstres. C’était un formidable instrument de chantage : « faites ce que je veux ou je lâche ma meute ! »

Et voici qu’il lâche les hordes d’envahisseurs. On raconte que c’est pour faire pression sur l’OTAN afin de pouvoir tranquillement poursuivre ses méfaits en Syrie. C’est un fait : la Turquie, membre de l’OTAN, agresse un pays étranger. Il veut l’aide de l’Alliance qui dans son hypocrite traité fondateur n’envisage que l’appui mutuel des pays contractants lorsque l’un de ces pays est attaqué. L’Ottoman veut aller plus loin. En fait, toutes ses déclarations, le plus souvent tues par notre « diplomatie » et les médias de propagande, montrent que son but est tout simplement la soumission de l’Europe, la revanche de la défaite de Vienne. C’est de djihad qu’il s’agit.

Il résulte de ce délire messianique une situation extrêmement dangereuse pour la paix mondiale. Examinons les faits, examinons la carte :

carte-strategique

-En E16, en rouge au nord-ouest de la Syrie, la verrue djihadiste d’Idlib, sur laquelle s’appuie l’Ottoman pour sa conquête de ce pays. En face de lui, l’Armée régulière Syrienne et l’aviation Russe. Mais il demeure encore au nord de la Syrie et surtout en Iraq des troupes et des mercenaires Américains. Donc des membres de l’OTAN dont la Turquie fait partie. N’oublions pas Israël au sud (D17 et D18) pas amie des Ottomans mais amie des Américains. Je ne pense pas que Donald Trump se réjouisse de ce nœud de vipères moyen-oriental, mais « l’État profond » et les néo-cons US, que le Président n’a pas pu éradiquer, s’apprêtent à tirer bénéfice de la situation. Erdoğan ne peut que s’en réjouir.

-En B13, nous trouvons les fameux Détroits où tant de sang coula, au nord le Bosphore et au sud les Dardanelles. Or c’est une voie stratégique, notamment pour la Russie dont la base de Sébastopol abrite une flotte de guerre. L’enjeu pour la Russie est d’avoir libre accès à la Méditerranée, à la fois comme puissance commerciale et puissance militaire. Ce sont exactement les mêmes motifs qui attirent la VIe Flotte US en Méditerranée. Il y a donc une compétition entre grandes puissances. Il est de l’intérêt de la Russie et des États-Unis de ménager les Ottomans. Jusqu’à quel point la Russie peut-elle être conciliante ? Il faut ménager à la fois la chèvre, le chou et le loup, protéger la Syrie légale et sauvegarder ses intérêts. J’espère qu’au prochain sommet (jeudi 5 mars), le Prédisent Vladimir Poutine fera montre de son habileté diplomatique habituelle.

- Il reste l’invasion en cours de l’Europe. Les États-Unis -principalement « l’État profond » méprisent cette entité qu’ils ont eux-mêmes créée pour assurer leurs débouchés commerciaux et par visée stratégique contre l’URSS (même visée contre la Russie). Ce mépris est mérité. Les frontières terrestres avec l’Ottoman sont celles du sud-est de la Bulgarie et celles de l’est de la Grèce (A13 et B13). La Bulgarie, membre de l’UE, s’est sagement dotée d’un Premier Ministre, Borissov, qui n’est pas ennemi de la Russie. C’est aussi un pays qui a, historiquement, systématiquement eu à souffrir d’agressions turco-musulmanes. Borissov a sagement déployé la police, la Garde Nationale et aussi des éléments de son Armée sur la frontière. Parfait.

- Reste la Grèce, martyre héréditaire de l’Ottoman. Elle ferme ses frontières, mais ce n’est pas facile. On voit en A14, A15, B15, que les îles Grecques (entourées d’un trait bleu) sont extrêmement proches de la Turquie : Mytilène (Lesbos) en particulier, Samos, Patmos, Leros , Kalymos, Kos, Symi et même Rhodes sont abordables par n’importe quel esquif pourri venu de Turque. Les Garde-côtes font ce qu’ils peuvent. Ils envoient des coups de semonce, les laissera-t-on, comme il serait de droit, couler quelque rafiot pour l’exemple ? La frontière terrestre est fermée.

Mais l’Erdoğan sait combien la Grèce, vampirisée, vandalisée, ruinée par l’UE ne pourra pas tenir longtemps seule. Elle est la porte de l’invasion, le maillon faible de l’UE. Son Peuple se révolte (enfin !) mais cela ne suffira pas à faire bouger les européâstres pleutres. Pour le moment, l’ardélion élyséen lance des encouragements. Des mots de soutien … mais seulement des mots ! Ne pourrait-on pas râcler les fonds de tiroirs ? Outre l’Armée Française -celle restée en France- il y a dans les pays d’Europe encore assez d’armées résiduelles pour fermer solidement les frontières. Mais le tyran d’Ankara connaît l’UE, il sait qu’elle n’a aucun ressort, il voit déjà les minarets dans nos villes.

La même invasion, venue de cette Libye que précisément l’Erdoğan veut subvertir, a repris vers l’Italie où un gouvernement de rencontre, valet de l’UE, laisse les rafiots des ONG-Soros importer le barbare sur son sol. Nous sommes à la croisée des chemins. À un moment crucial où toute notre civilisation peut basculer dans l’abîme. La menace est très grave. Nous ne pouvons pas compter sur les larves mondialistes qui gouvernent l’Europe. Il faut d’urgence un puissant sursaut des Peuples de l’Europe pour contraindre l’UE à appliquer les mesures de sécurité, au besoin en faisant donner le canon. Nous le pouvons, il suffit d’un peu de courage et de foi, vertus indispensables lorsqu’il y a risque de guerre.

Sacha

(1) Voir par exemple ici, article datant de 2016 : « Et l’Erdoğan, s’il ne dispose pas de la bombe nucléaire, détient une arme formidable : l’envahisseur, baptisé « migrant » ou « réfugié ». Cela ne devrait pas être une arme : regardons la carte ! Cette maudite Turquie, ennemi héréditaire depuis plus de cinq siècles, n’a que deux frontières terrestres avec l’Europe occidentale : une avec la Bulgarie, l’autre avec la Grèce. » (…) « Les millions d’envahisseurs ne présentent pas en soi une force de chantage. Mais ils le sont devenus. Pourquoi ? Parce que si stratégiquement on peut verrouiller les frontières et la mer, politiquement l’Europe est asservie. »

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